La Rabbanite Kanievsky illustrait l’importance du ‘hessed, à travers l’histoire suivante :

« Un jour, alors que ma grand-mère - l’épouse du rav Arié Lévine – quittait sa maison pour acheter quelques légumes à l’épicerie du coin, un homme indigent s’approcha d’elle : « Donnez-moi un verre d’eau, S.V.P. J’ai soif ! » 

« Je dois courir au magasin », lui dit-elle. « J’en ai pour quelques minutes. Pouvez-vous patienter jusqu’à mon retour ? »

« Non, je vous en prie ! » l’implora l’homme. « Je meurs de soif ! Je ne peux pas attendre un instant… »A ces paroles, ma grand-mère prit pitié de lui, et abandonnant ses cabas, rentra précipitamment à la maison. Là dans la cuisine, elle trouva ma mère – une toute petite fille, à l’époque – en bien mauvaise posture. L’enfant avait plongé, tête la première dans une bassine profonde, et n’arrivait pas à s’en dégager. L’eau qui s’y trouvait l’empêchait de reprendre sa respiration, et qui sait ce qu’il serait advenu d’elle si la maîtresse de maison n’était pas revenue en catastrophe, à l’instance du pauvre homme…

Par le mérite du ‘hessed de sa mère, elle venait d’échapper à une mort certaine, in extremis ! »