À l'occasion ce jour du Yortzeit (jour anniversaire de décès) du Rav Yossef Chalom Elyashiv de mémoire bénie, l'équipe Torah-Box vous offre 4 anecdotes sur sa vie, tirées de sa biographie aux Editions Torah-Box. Car celui qui s'intéresse et parle d'un Juste le jour de sa Hiloula, le Tsadik prie pour lui. N'oubliez pas d'allumer une bougie aujourd'hui en disant "Likhvod Rav Elyashiv, zékhouto taguèn 'alénou".

Le voici !

Il y a une vingtaine d’années, un Juif américain de passage à Jérusalem se mit à la recherche du Beth Hamidrach Ohel Sarah. Il avait passé son enfance dans cette ville et l’avait quittée avec les membres de sa famille, alors qu’il était âgé d’une dizaine d’années, pour se rendre aux Etats-Unis. Il arrêta un passant et lui dit : « Lorsque j’habitais ici, il y avait un adolescent de mon âge qui était plongé, avec une assiduité extraordinaire, dans l’étude de la Torah. Aujourd’hui, je suis curieux de savoir ce qu’il est devenu. »

Son interlocuteur pointa du doigt Rav Yossef Chalom Elyashiv : « Le voici ! Ce même "adolescent" est toujours assis à la même place depuis quatre-vingts ans. Il possède les clés de la synagogue et s’y enferme chaque jour afin que personne ne le dérange dans son étude. »
 

Le temps de prendre une photo

Il est de notoriété publique que Rav Elyashiv ne sortait jamais de chez lui pour assister à des rassemblements ou à des réceptions. Toutefois, il faisait une exception à la règle pour les invitations des fidèles du Beth Hamidrach Tiféret Ba’hourim. S’ils le conviaient à l’une de leurs fêtes familiales, il leur faisait l’honneur de se déplacer. Mais là encore, comme cet exemple le montre, il ne perdait pas un instant.

Il y a plusieurs années, l’un des membres de Tiféret Ba’hourim maria son fils. Notre maître, en tant que Rav de la communauté, l’honora de sa présence.

En chemin pour le mariage, il annonça à son disciple : « Je n’ai pas beaucoup de temps, mais je ne veux pas non plus que l’on remarque mon empressement à partir, alors c’est toi qui me fera sortir. » Celui-ci lui demanda : « Combien de temps le Rav souhaite-t-il rester au mariage ? » Il lui répondit : « Le temps de réjouir le ’Hatan, » puis, voyant qu’il ne comprenait pas, il précisa : « Le temps de prendre une photo. » Il ajouta : « Le ’Hatan sait que je ne peux pas danser, donc tout ce qui lui fera plaisir sera de prendre une photo en souvenir de ma venue à son mariage ! C’est ainsi que j’accomplirai la Mitsva de réjouir le ’Hatan. »

Rentre tes Tsitsit !

Un policier, qui était revenu à la pratique des Mitsvot, veillait à laisser ses Tsitsit pendre à l’extérieur de son pantalon, même sur son lieu de travail. Il disait aux personnes qui l’interrogeaient que la Halakha obligeait à les sortir. Son chef posa la question à un Rav Séfarade qui lui répondit que d’après l’avis du Choul’han Aroukh, il fallait les rentrer. Le policier, qui était Ashkénaze et suivait l’avis du Rama, alla consulter notre maître sur ce sujet. Il lui confia que si l'on décidait de le renvoyer pour avoir voulu respecter la Halakha, il s’en réjouirait. Le Rav l’écouta et lui dit : « Tu dois également prendre en compte ton Chalom Bayit, la paix dans ton foyer. Rentre tes Tsitsit et ne perds pas ton travail ! »
 

Une pièce de monnaie

Il est très fréquent de voir des personnes faire le tour des synagogues et passer entre les fidèles pour demander de l’argent pour la Tsédaka. L’office du matin est leur moment de prédilection.

Les fidèles ont l’habitude de réunir des petites pièces à cet usage. Pour notre maître, donner la Tsédaka lors de la prière du matin était un acte important, à ne pas négliger et il s’y préparait avec soin.

C’est pourquoi, il veillait à apporter avec lui suffisamment d’argent pour pouvoir en remettre à chaque personne qui lui en demandait.

À celui qui tendait la main, il donnait une somme honorable et non de la menue monnaie comme la plupart des gens le font.

Notre maître se souvenait des personnes qui venaient dans ce but une ou deux fois par semaine dans sa synagogue. Lorsqu’il arrivait que l’un d’entre eux ne vienne pas le jour où il en avait l’habitude, notre maître le remarquait : « Le monsieur avec une longue barbe qui vient ici une fois par semaine, comment va-t-il ? Je ne l’ai pas vu ! »

Voilà un nouveau regard sur la Mitsva de Tsédaka, un exemple d’amour et d’altruisme.

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