D.ieu a pourvu la femme de qualités élémentaires : la finesse, la pudeur, la tendresse et la retenue, qui sont les composantes de sa féminité. Elle doit à tout prix s’en servir pour plaire à son mari.

Autrefois, la femme restait chez elle, les murs de sa maison la protégeaient et sa délicatesse et sa douceur s’exprimaient librement.

Aujourd’hui, la vie de la femme a complètement changé.

Jeune fille, elle sort déjà pour faire des études. Elle passe sa jeunesse et son adolescence plus à l’extérieur que chez elle.

Puis, elle aide sa famille en trouvant un moyen de subsistance. Parfois, elle porte l’entière responsabilité du gagne-pain et se voit donc contrainte de sortir en permanence. Elle joue des rôles masculins, elle n’est plus reléguée dans un coin.
Elle peut avoir un poste élevé de direction et gérer de nombreux ouvriers qui exécutent ses ordres. Certains métiers exigent des grandes facultés intellectuelles. Le salaire qu’elle reçoit l’encourage à s’investir davantage, elle a le goût doucereux du pouvoir sur les autres !

Cette réalité lui enlève peu à peu sa finesse et sa pudeur naturelles.

Téhila est un professeur émérite qui arrive à conjuguer douceur et fermeté. Chaque année, la directrice reçoit de nombreuses demandes pour que leurs enfants soient dans sa classe. La directrice, consciente du potentiel de Téhila, ne fait que l’encenser.

« Tout est bien dans le meilleur des mondes », sauf pour une personne, qui est vraiment mécontente !
David, son mari. Souvent, il lui répète : « Pendant les grandes vacances, j’ai une femme avenante et sensible. Une semaine après la rentrée scolaire, je suis de nouveau confronté à une femme autoritaire. »

Elle s’efforce d’aller dans le sens de son mari, mais elle sait, au fond d’elle même, ce qui le gêne…

La femme qui revêt une apparence masculine pour les besoins de son travail ne doit pas oublier « d’opérer un changement», de retour chez elle.

La Torah nous a ordonné (Dévarim 22,5) : « Une femme ne portera pas de costume masculin et un homme ne mettra pas un vêtement de femme. »

Nos Sages, de mémoire bénie, ont loué Yaël, qui n’a pas tué Sisra avec une arme, mais seulement avec un pieu, à la force de son poignet (car la Torah interdit aussi aux femmes le port d’une arme).

Ils lui ont attribué ce verset des Proverbes (31,19) : « Elle met la main au rouet et ses paumes s’emparent du fuseau. »

La Torah n’interdit pas uniquement à la femme de se parer des vêtements ou des accoutrements extérieurs des hommes. Elle lui interdit aussi d’avoir un caractère d’homme, inflexible, autoritaire et ferme.