Un prénom est bien plus qu’une simple « étiquette » : les prénoms sont considérés comme très significatifs dans le judaïsme !

Porter un prénom juif est la preuve de fierté de notre identité juive, ce qui nous donne un mérite incommensurable rien que par le fait de porter un prénom juif.

A ce propos, les Juifs d'Egypte ont conservé leurs noms juifs. C'est l'une des façons dont ils sont restés un peuple cohérent, et surtout qu’ils ont mérité d’être sauvés !

Il y a plus encore : le nom est le canal par lequel Hachem vitalise notre Néchama (âme) au quotidien, et par lequel on se connecte au reste du peuple juif. Pour « alimenter » notre Néchama, il est donc important de se faire appeler au moins une fois par jour par son prénom hébraïque.

En fait, les kabbalistes disent que lorsque les parents appellent un enfant, ils font l'expérience d'une prophétie - parce que, d'une façon ou d'une autre, le destin de chaque enfant est enveloppé dans la combinaison de lettres hébraïques qui composent son nom. Ainsi, à chaque fois que notre prénom est prononcé, nous attirons le bon « Mazal » (destinée) avec lequel nous sommes venus au monde.

Vous n'avez jamais eu un prénom juif ?

Si vous n’avez pas de prénom juif et que vous souhaitez adopter un prénom juif, voici la démarche à suivre.
 

Le choix du prénom

Au cours des générations, il y a eu plusieurs types de noms juifs :

- noms bibliques (ex : Sarah, notre première matriarche)

- noms talmudiques (ex : Brouria, la femme de Rabbi Meïr)

- noms du monde animal (ex : Yaelle, qui signifie « biche »)

- noms de la nature (ex : Dafna, qui signifie « laurier »)

- noms qui incluent le nom de D.ieu (Annaelle, qui signifie « D.ieu m’a répondu »)

- ou enfin, noms d’anges (ex : Gabriella dérivé de Gabriel, l’ange de la Force).

Ensuite, il existe plusieurs dérivés et surnoms basés sur ces noms.

Les sages du Midrash (Tan’houma) recommandent que l'on nomme l'enfant après une personne juste, car parfois son nom influence le comportement et la destinée de la personne. En tant que tel, il faut choisir un nom positif selon un personnage biblique ou une Tsadékèt (femme pieuse).

Selon le Rav Kaniewski, il faut éviter d’adopter un prénom inventé, même s’il sonne juif, et ne s’inspirer que des prénoms classiques des catégories précédemment citées.

Il est bon de se référer à un Rav pour le choix du nouveau prénom.

Voici quelques exemples de prénoms :

- Avichag

- Avital

- Avigaïl

- Elichéva

- Esther

- Brakha

- Osnat

- Ephrat

- Dévorah

- Hadassa

- Yokheved

- Yaël

- Yéhoudit

- Milka

- Mikhal

- Myriam

- Mérav

- Naama

- Naomie

- Tsipora

- Rivka

- Ruth

- Chifra

- Sarah

- Tamar
 

La démarche à suivre

En général, lorsqu’une fille nait, elle obtient son nom à la lecture de la Torah dans la synagogue. Le rabbin récite une prière pour la santé de la mère et de l'enfant, et le père donne le nom que les parents ont choisi. Puisque la Torah est la source de toutes les bonnes choses, accorder un nom en présence de la Torah infuse le nom avec bénédiction.

Si cela n’a jamais été réalisé, il n’est jamais trop tard ! Il faudra s’adresser au Rav de sa communauté ou de son quartier afin qu’il organise une petite cérémonie au cours de laquelle elle sera nommée officiellement et à l’issue de laquelle il est bien d’offrir une petite Sé’ouda (repas) aux fidèles de la communauté.

Nombreux sont les cas de jeunes filles qui ont organisé une cérémonie de nomination à l’âge adulte et qui par la suite ont mérité de voir des bouleversements positifs dans leurs vies !

Recevoir un nom juif est un grand pas dans la vie. On est reconnecté avec son âme, dont les pouvoirs seront exprimés dans les lettres hébraïques de notre nouveau nom.  Mais un prénom, ce n’est pas tout, il faut aussi l’ancrer dans la réalité : il serait donc bien, suite à une nomination, de prendre sur soi une nouvelle Mitsva afin d’utiliser cette nouvelle énergie en la canalisant vers le Bien !