Le sergent-major Zidane Sayaf, agent de la circulation dans la police israélienne et d’origine « druze » qui s’est rendu mardi sur la scène du massacre dans la synagogue « Kéhilat Bné Torah », rue Agassi à Jérusalem, est arrivé pour tuer les terroristes et arrêter le massacre, et avec un immense courage a ouvert le feu contre l’un des terroristes, mais une balle l’ayant percuté l’a très grièvement blessé, et le soir, les médecins de l’hôpital Hadassa Ein Karem ont été obligé de statuer sa mort.

De nombreuses personnes de la communauté orthodoxe étaient occupées mercredi matin à faire des prières et à lire des Téhilim pour l’élévation de l’âme des quatre défunts, Rav Moché Taverski, Rav Arié Kopinski, Rav Kalman Zeev Lévin, et Rav Avraham Chmouel Goldberg.

Mais selon une décision halakhique du décisionnaire de la génération, Rav Ovadia Yossef zatsal, il semblerait qu’il faille également lire la prière de la « Hachkava » dans une synagogue, même pour un druze (non-juif) tué pour la protection d’Israël.

Dans son livre ‘Hazon Ovadia (partie Deuil), le Gaon Rav Ovadia Yossef écrit : « Un soldat druze en poste pour protéger Israël de ses ennemis, et qui a été tué par des Yichmaëlim (arabes), pour la protection d’Israël, il est bien de lire une Hachkava à la synagogue pour l’élévation de son âme, comme cela est de coutume pour les ‘Justes des nations du monde’. »

Selon notre maître : « Les druzes croient en un seul D.ieu et ne sont pas du tout des idolâtres. Ils croient également au départ de l’âme, et pas seulement cela, mais ils s’enrôlent aussi dans Tsahal et sacrifient leur âme pour la protection des habitants de l’état d’Israël, respectent les sept lois noa’hides, et leur statut est comme celui des justes des nations du monde. »

En raison de cela, un groupe de juifs religieux s’est organisé pour se rendre à l’enterrement de Zidane Sayaf zal au cimetière du village de Djat Yanoua’h.