Voici une histoire racontée par le Rav Shmouel Eliahou, Grand-Rabbin de Safed et fils du Rav Mordekhaï Eliahou, de mémoire bénie :Un homme fit imprimer un abrégé du livre "Ben Ich 'Haï" sous les directives et conseils du Roch-Yéchiva de la Yéchivat Porat Yossef qui était à l'époque le Rav Yéhouda Tsadka, qui encourageait d’étudier les enseignements du Ben Ich 'Haï car la date anniversaire de son décès avait lieu pendant cette semaine. Cet homme le fit imprimer et le distribua à des milliers de personnes.Par la suite, l’imprimeur reçut une plainte d’un descendant du Ben Ich 'Haï qui demandait des droits d’auteur. L’imprimeur était accusé de ne pas avoir respecté les droits. Il en fut fortement désolé ; il se dit qu’il s’était efforcé d’écouter les conseils du Rav Tsadka et qu’il se retrouvait avec une plainte et devait payer des indemnités aux héritiers. Il alla prendre conseil auprès du Rav Tsadka. Le Rav Mordekhaï Eliahou entendit cette histoire. Par la suite, l’imprimeur reçut un appel téléphonique de la maison du Rav Mordehaï Eliahou qui lui demanda de venir immédiatement auprès du Rav Eliahou.

En arrivant, il vit que l’ancien ministre des finances, l’avocat Moché Nissim, s’entretenait avec le Rav. Le Rav prit le téléphone et téléphona à la famille du Ben Ich ‘Haï en disant : « Je suis Mordekhaï Eliahou, le Grand Rabbin d’Israël et le ministre des finances est à mes côtés. Nous avons entendu que vous portez plainte contre l’imprimeur des écrits du Ben Ich ‘Haï. Nous vous demandons de retirer votre plainte. » Ces derniers ne purent refuser et la plainte fut retirée.

L’imprimeur se rendit immédiatement auprès du Rav Tsadka pour lui raconter le miracle auquel il avait eu droit. Le Rav Tsadka lui dit qu’il allait lui raconter le miracle qu’il avait lui-même vécu avec le Ben Ich ‘Haï, histoire qu’il ne pourrait raconter qu’après ses 120 ans. L’imprimeur promit de ne pas la raconter comme le Rav Tsadka le lui avait demandé. Le Rav Tsadka lui dit qu’une fois il ne s’était pas senti bien. Il alla chez le médecin qui fut effrayé de voir le résultat de ses examens médicaux. Le médecin lui dit qu’il était en danger et qu’il ne pourrait pas vivre beaucoup plus que 24 heures. Il pourrait repousser ce délai s’il acceptait de recevoir une piqure très dangereuse qui le rendrait complètement paralysé.

Le Rav Tsadka accepta de recevoir cette piqure. En se réveillant, au grand étonnement du médecin, il put bouger les mains, les pieds, se lever, rentrer chez lui et même retourner enseigner à la Yéchiva.

Quelque temps après, le Rav Yéhouda Tsadka rencontra le Rav Yéochoua Sharabani qui lui demanda s’il avait été en danger tel jour. Le Rav Tsadka lui demanda avec étonnement comment il savait cela. Le Rav Sharabani lui dit que ce soir-là, le Ben Ich ‘Haï en personne lui était apparu en rêve en lui disant de se lever et de prier pour le Rav Tsadka qui était en danger. Le Rav Sharabani ui répondit qu’il était peut-être préférable que lui, qui était au ciel pourrait prier et que sa prière serait sûrement exaucée. Le Ben Ich ‘Haï lui répondit qu’il prierait pour lui mais qu’il fallait que l’on prie ici-bas et ainsi grâce aux deux prières, il pourrait guérir et le décret serait annulé. Je me suis levé prier pour me joindre à la prière du Ben Ich ‘Haï.

Le Rav Tsadka termina ainsi son histoire. Il ajouta en disant à l’imprimeur que lorsqu’il imprimait les paroles du Ben Ich ‘Haï, il donnait beaucoup de Na'hat Roua’h (plénitude de l’âme) au Tsadik.