Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וַתֵּ֨רֶא הָאָת֜וֹן אֶת־מַלְאַ֣ךְ ה’ וַתִּלָּחֵץ֙ אֶל־הַקִּ֔יר וַתִּלְחַ֛ץ אֶת־רֶ֥גֶל בִּלְעָ֖ם אֶל־הַקִּ֑יר וַיֹּ֖סֶף לְהַכֹּתָֽהּ׃ (22:25)

L’ânesse, voyant l’ange de D.ieu, se serra contre le mur et froissa contre le mur le pied de Bil’am, qui la frappa de nouveau.

1. De quoi l’ânesse a-t-elle accusé Bil’am ?

  • L’ânesse a accusé Bilaam de la chevaucher pour satisfaire à ses désirs charnels. (Sanhédrin 105b)

 

וַתֹּ֨אמֶר הָאָת֜וֹן אֶל־בִּלְעָ֗ם הֲלוֹא֩ אָנֹכִ֨י אֲתֹֽנְךָ֜ אֲשֶׁר־רָכַ֣בְתָּ עָלַ֗י מֵעֽוֹדְךָ֙ עַד־הַיּ֣וֹם הַזֶּ֔ה הַֽהַסְכֵּ֣ן הִסְכַּ֔נְתִּי לַעֲשׂ֥וֹת לְךָ֖ כֹּ֑ה וַיֹּ֖אמֶר לֹֽא׃ (22:30)

Et l’ânesse dit à Bil’am : « Ne suis-je pas toujours ton ânesse que tu as toujours montée jusqu’à ce jour, étais-je accoutumée d’agir ainsi avec toi ? » Et il répondit : « Non. »

2. Qu’est-il advenu de l’ânesse de Bil’am ?

  • Un ange a tué l’ânesse dès qu’elle eut fini de parler, pour éviter qu’elle ne devienne un objet de culte. Autre raison pour laquelle elle a été tuée : elle avait achevé la mission pour laquelle elle avait été créée. (Mé’am Loez original)

 

וַיִּקָּ֥ר אֱלֹהִ֖ים אֶל־בִּלְעָ֑ם וַיֹּ֣אמֶר אֵלָ֗יו אֶת־שִׁבְעַ֤ת הַֽמִּזְבְּחֹת֙ עָרַ֔כְתִּי וָאַ֛עַל פָּ֥ר וָאַ֖יִל בַּמִּזְבֵּֽחַ׃ (23:4)

D.ieu se présenta à Bil’am, qui lui dit : « J’ai dressé les sept autels, et j’ai offert un taureau et un bélier sur chaque autel. »

3. A quoi ces 7 autels correspondaient-ils ?

  • Avant chaque tentative de maudire les Bné Israël, Bil’am a édifié 7 autels et 7 sacrifices, qui devaient correspondre à Adam, Hével, Noa’h, Avraham, Its’hak, Ya’acov et Moché qui ont aussi construit des autels. D’autres affirment qu’ils symbolisaient les 7 autels construits par les Patriarches. (Tan’houma, Rachi)

 

וַיֹּ֨אמֶר ה’ אֶל־מֹשֶׁ֗ה קַ֚ח אֶת־כָּל־רָאשֵׁ֣י הָעָ֔ם וְהוֹקַ֥ע אוֹתָ֛ם לַה’ נֶ֣גֶד הַשָּׁ֑מֶשׁ וְיָשֹׁ֛ב חֲר֥וֹן אַף־ה’ מִיִּשְׂרָאֵֽל׃ (25:4)

Et D.ieu dit à Moché : « Prends tous les chefs du peuple et fais-les pendre au nom de D.ieu, à la face du soleil, pour que la colère divine se détourne d’Israël. »

4. Comment les filles de Moav ont-elles été punies ?

  • Les filles de Moav ont été punies ensuite par des moyens miraculeux. Dans le but d’exposer les fauteurs, les nuages se replièrent et laissèrent les rayons du soleil briller et éclairer uniquement le visage des fauteurs. (Rachi, Midrach Tan’houma)

 

וַ֠יָּבֹא אַחַ֨ר אִֽישׁ־יִשְׂרָאֵ֜ל אֶל־הַקֻּבָּ֗ה וַיִּדְקֹר֙ אֶת־שְׁנֵיהֶ֔ם אֵ֚ת אִ֣ישׁ יִשְׂרָאֵ֔ל וְאֶת־הָאִשָּׁ֖ה אֶל־קֳבָתָ֑הּ וַתֵּֽעָצַר֙ הַמַּגֵּפָ֔ה מֵעַ֖ל בְּנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃ (25:8)

Il entra sur les pas de l’Israélite, dans la tente et les perça tous deux, l’Israélite ainsi que cette femme qu’il frappa au flanc; et le fléau cessa de sévir parmi les enfants d’Israël.

5. Quels sont les 12 miracles vécus par Pin’has ?

  1. Il aurait voulu les séparer, mais en fut incapable.
  2. Leur bouche était fermée de sorte qu’ils ne pouvaient crier; en effet, s’ils avaient appelé à l’aide, ils auraient été sauvés.
  3. Il fit passer la lance en travers d’eux deux.
  4. La lance resta fixée dans la blessure.
  5. Lorsqu’il les découvrit en attitude, le linteau était soulevé pour lui jusqu’à ce qu’il achève sa mission.
  6. Il les porta dans tout le camp, pendant 10 kilomètres, sans ressentir de fatigue.
  7. Il les porta avec son bras droit, à la vue des membres de leur tribu, qui n’avaient pas le pouvoir de lui porter atteinte.
  8. La lance était solide au point de ne pas se briser en dépit du poids.
  9. Le fer les transperça, mais ne fut pas retiré.
  10. Un ange arriva et découvrit leurs cadavres aux yeux du peuple.
  11. Ils restèrent vivants jusqu’à ce qu’il les eut transportés à travers tout le camp, de crainte que le prêtre dans le Tabernacle ne soit souillé au contact d’un mort.
  12. Leur sang s’épaissit pour éviter de couler sur lui, mais une fois qu’il les eut portés à travers le camp, il s’écoula, et ils moururent. Il s’adressa alors à Hachem : « Se peut-il qu’en raison de ceux-là, 24 000 enfants d’Israël doivent périr ? » Immédiatement, ces propos éveillèrent la compassion d’Hachem, et le fléau cessa. (Targoum Yonathan)