Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites dans la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

וְהִגִּישׁ֤וֹ אֲדֹנָיו֙ אֶל־הָ֣אֱלֹהִ֔ים וְהִגִּישׁוֹ֙ אֶל־הַדֶּ֔לֶת א֖וֹ אֶל־הַמְּזוּזָ֑ה וְרָצַ֨ע אֲדֹנָ֤יו אֶת־אָזְנוֹ֙ בַּמַּרְצֵ֔עַ וַעֲבָד֖וֹ לְעֹלָֽם (21:6)

« Son maître l’amènera par-devant le tribunal, on le placera près d’une porte ou d’un poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon et il le servira indéfiniment. »

1. Quel est le sens de l’emploi du Martsé’a ?

  • Un Martsé’a est utilisé pour percer l’oreille du serviteur. Ce terme a la valeur numérique de 400, comme les 400 ans d’esclavage prévus pour les Juifs en Égypte, car Hachem a dit aux Juifs, lorsqu’Il les a délivrés d’Égypte, qu’ils seraient désormais Ses serviteurs, et ceux de personne d’autre. (Da’at ‘Hakhamim)

 

מַכֵּ֥ה אִ֛ישׁ וָמֵ֖ת מ֥וֹת יוּמָֽת (21:12)

« Celui qui frappe un homme et le fait mourir sera puni de mort. »

2. Que se passait-il si un témoin de dernière minute arrivait après que la sentence avait été prononcée ?

  • Le lieu de l’exécution se trouvait à plus de dix kilomètres du tribunal. Un responsable nommé par le tribunal était prêt à l’extérieur de la salle d’audience, tenant des bannières, et avec un cheval prêt à chevaucher à proximité. Si quelqu’un, après avoir vu le condamné être conduit à travers la ville, venait présenter un témoignage pour le défendre, le personnage officiel à cheval rattrapait la délégation du condamné et le ramenait au tribunal. (Méam Loèz)

3. Le condamné pouvait-il se disculper lui-même ?

  • Le condamné lui-même pouvait être ramené au tribunal autant de fois que nécessaire s’il disait qu’il avait un argument pour le disculper, à condition que ses propos renferment un contenu réel. Dans le cas contraire, on le ramenait tout de même, mais jusqu’à un maximum de deux fois. Et, en raison de cette limitation, les Talmidé ‘Hakhamim (érudits) accompagnaient le condamné, pour évaluer ses arguments en chemin vers le lieu de l’exécution. (Méam Loèz)

 

וְכִֽי־יִנָּצ֣וּ אֲנָשִׁ֗ים וְנָ֨גְפ֜וּ אִשָּׁ֤ה הָרָה֙ וְיָצְא֣וּ יְלָדֶ֔יהָ וְלֹ֥א יִהְיֶ֖ה אָס֑וֹן עָנ֣וֹשׁ יֵעָנֵ֗שׁ כַּֽאֲשֶׁ֨ר יָשִׁ֤ית עָלָיו֙ בַּ֣עַל הָֽאִשָּׁ֔ה וְנָתַ֖ן בִּפְלִלִֽים (21:22)

« Si, des hommes ayant une rixe, l’un d’eux heurte une femme enceinte et la fait avorter sans autre
malheur, il sera condamné à l’amende que lui fera infliger l’époux de cette femme, et il la paiera à dire
d’experts. »


4. Que se passe-t-il si un homme est passible de 2 sanctions distinctes ?

  • Nous apprenons de ce verset la règle de « Kim Lé Bédéraba Miné » qui stipule que l’on ne peut infliger deux sanctions pour le même acte, même si un individu a transgressé deux commandements, il ne sera puni que pour la transgression la plus sévère. (Métivta Sanhédrin 9b, note 13 ; Kétoubot, 36b, Rachi Véein Méchalmim)

 

וְאַנְשֵׁי־קֹ֖דֶשׁ תִּהְי֣וּן לִ֑י וּבָשָׂ֨ר בַּשָּׂדֶ֤ה טְרֵפָה֙ לֹ֣א תֹאכֵ֔לוּ לַכֶּ֖לֶב תַּשְׁלִכ֥וּן אֹתֽוֹ (22:30)

« Vous devez aussi être des hommes saints devant moi : vous ne mangerez donc point la chair d'un animal déchiré dans les champs, vous l'abandonnerez aux chiens. »

5. Pourquoi ce sont les chiens spécifiquement qui ont reçu la viande ?

  • La chair d’un animal déchiqueté dans un champ doit être livrée aux chiens. On pouvait s’en débarrasser d’une autre manière, mais la Torah mentionne spécifiquement les chiens, pour montrer l’appréciation pour ces bêtes qui n’ont pas aboyé lorsque les Juifs ont quitté l’Égypte. (Rachi)