Chaque semaine, découvrez 5 anecdotes écrites sur la Paracha de la semaine que vous pouvez étudier ici et poser comme question à votre table du Chabbath.

 

שֹׁפְטִ֣ים וְשֹֽׁטְרִ֗ים תִּֽתֶּן־לְךָ֙ בְּכָל־שְׁעָרֶ֔יךָ אֲשֶׁ֨ר ה' אֱ--לֹהֶ֛יךָ נֹתֵ֥ן לְךָ֖ לִשְׁבָטֶ֑יךָ וְשָׁפְט֥וּ אֶת־הָעָ֖ם מִשְׁפַּט־צֶֽדֶק׃

(16:18)

« Tu institueras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l'Éternel, ton Dieu, te donnera, dans chacune de tes tribus; et ils devront juger le peuple selon la justice. »

1. Quel tribunal possédait-il la juridiction sur chaque tribu ?

  • D’après la juxtaposition des termes « Léchévetkha/ta tribu » et « Véchaftou/ ils jugeront », nous apprenons que chaque tribu devait être jugée par ses propres tribunaux et non par ceux des autres tribus. Certains affirment que chaque tribu n’avait qu’un seul tribunal pour toute la tribu.

 

עַל־פִּ֣י ׀ שְׁנַ֣יִם עֵדִ֗ים א֛וֹ שְׁלֹשָׁ֥ה עֵדִ֖ים יוּמַ֣ת הַמֵּ֑ת לֹ֣א יוּמַ֔ת עַל־פִּ֖י עֵ֥ד אֶחָֽד׃ (17:6)

« C'est sur la déposition de deux ou de trois témoins que sera mis à mort celui qui encourt la peine capitale; il ne pourra être supplicié sur le dire d'un seul témoin. »

2. Le « mort » sera être mis à mort?

  • L’emploi inhabituel de l’expression « Le mort sera mis à mort » nous enseigne que si le tribunal est incapable de condamner à la peine de mort un individu clairement coupable en raison d’un problème technique (comme le manque de témoins valables), Hachem fera en sorte qu’un tel individu finisse par trouver sa « mort. »[1]

 

יַ֣ד הָעֵדִ֞ים תִּֽהְיֶה־בּ֤וֹ בָרִאשֹׁנָה֙ לַהֲמִית֔וֹ וְיַ֥ד כָּל־הָעָ֖ם בָּאַחֲרֹנָ֑ה וּבִֽעַרְתָּ֥ הָרָ֖ע מִקִּרְבֶּֽךָ׃ (פ) (17:7)

« La main des témoins doit le frapper la première pour le faire mourir, et la main du peuple en dernier lieu, et tu extirperas ainsi le mal du milieu de toi. »

3. Sous quelle condition, en raison d’un changement intervenu dans l’état médical d’un témoin, un condamné peut-il repartir libre ?

  • Le Talmud apprend de là que si le témoin perd une main, alors le condamné repart libre. En effet, le témoin doit prendre part au processus d’exécution.[2]

 

וְלֹ֤א יַרְבֶּה־לּוֹ֙ נָשִׁ֔ים וְלֹ֥א יָס֖וּר לְבָב֑וֹ וְכֶ֣סֶף וְזָהָ֔ב לֹ֥א יַרְבֶּה־לּ֖וֹ מְאֹֽד׃ (17:17)

« Il ne doit pas non plus avoir beaucoup de femmes, de crainte que son cœur ne s'égare; même de l'argent et de l'or, il n'en amassera pas outre mesure. »

4. Combien un homme peut-il avoir d’épouses ?

  • Un homme ne doit pas avoir plus de dix-huit femmes.[3]

 

וְיָסְפ֣וּ הַשֹּׁטְרִים֮ לְדַבֵּ֣ר אֶל־הָעָם֒ וְאָמְר֗וּ מִי־הָאִ֤ישׁ הַיָּרֵא֙ וְרַ֣ךְ הַלֵּבָ֔ב יֵלֵ֖ךְ וְיָשֹׁ֣ב לְבֵית֑וֹ וְלֹ֥א יִמַּ֛ס אֶת־לְבַ֥ב אֶחָ֖יו כִּלְבָבֽוֹ׃ (20:8)

« Les préposés adresseront de nouveau la parole au peuple, et diront: "S'il est un homme qui ait peur et dont le cœur soit lâche, qu'il se retire et retourne chez lui, pour que le cœur de ses frères ne défaille point comme le sien ! »

5. A quelle peur la Torah se réfère-t-elle ?

  • La raison pour laquelle les hommes avaient « peur » de partir en guerre tenait à leurs fautes. Quelques exemples de telles fautes : parler entre les Téfilines du bras et ceux de la tête, et parler entre « Yichtaba’h » et « Yotser Or ».

[1] Or Ha’haim

[2] Sanhédrin 45b

[3] Targoum Yonathan