Mais il n’a pas vendu les pierres qui ne sont pas nécessaires, les échalas inutiles à la vigne, la récolte qui est détaché du sol ; à partir du moment où il lui a dit : « le chant et tout ce qu’il renferme », le tout est vendu ; de toutes façons, il l’a pas vendu la haie de joncs d’un quart de Qav, la cabane du gardien édifiée avec de l’argile, le caroubier greffé, le tronc de sycomore, le puits et le pressoir, le colombier, que ceux-ci soient vides ou pleins. Il est obligé de s’acheter un passage [pour y avoir accès] ; ce sont les paroles de Rabbi Akiva. Les Sages disent qu’il n’[y] est pas astreint. Néanmoins Rabbi Akiva reconnaît qu’à partir du moment où il lui a dit : « [je vends le champ] excepté les dits objets », il n’est pas dans l’obligation de s’acheter un passage. S’il les a vendus à un autre, Rabbi Akiva dit qu’il n’est pas obligé de s’acheter un passage, mais les sages sont d’avis qu’il doit s’acheter un passage. Dans quels cas ces paroles s’appliquent-elles ? Au cas du vendeur ; mais si quelqu’un fait un don, il donne le tout ; si les frères se partagent [un héritage], s’ils acquièrent un champ, ils acquièrent le tout. Si un individu s’approprie les biens d’un l’étranger, en prenant possession du champ il s’approprie le tout. Si quelqu’un consacre le champ, il consacre le tout. Rabbi Chimon dit : « Si quelqu’un consacre le champ, il n’inclut dans la consécration que le caroubier greffé et le tronc du sycomore.