[S’il] trouve [la bête perdue] dans une étable, il n’est pas tenu de s’en occuper (pour la rendre à son propriétaire). [Par contre, s’il l’a trouvée] dans un « Domaine Public », il est tenu de s’en occuper.
Si elle se trouve dans un cimetière, il n’a pas à se rendre impur pour elle.
Si son père lui dit : « Rends-toi impur (pour la prendre et la rendre à son propriétaire) », ou qu’il lui avait dit : « Ne la rends pas », il ne doit pas l’écouter.
Celui qui a aidé [son prochain] à décharger [son âne], puis à [le] décharger [à nouveau] puis à [le] recharger, quand bien même devrait-il le faire 4 ou 5 fois, est tenu [de l’aider], comme il est dit : « […] aider, tu aideras […] » (Chémot 23,5) S’il s’en va s’asseoir, disant [à celui qui est présent sur place] :
« Puisque tu es enjoint par la Torah [de le décharger], si tu veux [bien accomplir la Mitsva de] le décharger, décharge-le [tout seul] », il (l’autre) en est dispensé, comme il est dit : « […] [aider, tu aideras] avec lui. »
S’il (le propriétaire de l’âne) était vieux ou malade, il (celui qui est présent sur place) est tenu [de décharger l’âne seul].
C’est un commandement de la Torah d’aider à décharger [gratuitement], mais pas d’aider à charger [gratuitement]. Rabbi Chimon dit que même de [l’aider à] charger [gratuitement] (est une Mitsva).
Rabbi Yossé Haguelili dit que si [l’âne] était chargé davantage que ce qu’il est capable de porter, il (celui qui est présent sur place) n’est pas tenu de l’assister, comme il est dit : «[Lorsque tu verras l’âne de ton ennemi ployer] sous sa charge […] » [ce qui suppose qu’on parle ici] d’une charge qu’il peut supporter.