Concernant celui qui aurait confié, en dépôt, à son prochain, une bête ou un objet, et qu’il aurait été dérobé ou perdu ; s’il (le gardien) l’a remboursé, n’ayant pas voulu prêter serment (pour se disculper, comme c’est son droit) – conformément à ce qu’ont dit [nos Sages] : « Un gardien non rémunéré peut jurer et [ainsi] se disculper » - dans l’hypothèse où le voleur serait retrouvé, ce dernier paiera le
« remboursement du double », et s’il a abattu ou vendu [le bœuf ou le mouton (qu’il avait volé)], il paiera [même] le « remboursement de 4 ou 5 fois ». A qui paiera-t-il ? A celui chez qui le dépôt fut confié.
[Par contre], s’il (le gardien) a prêté serment [pour se disculper, comme c’est son droit], n’ayant pas voulu rembourser [le dépôt à son propriétaire], il (le voleur) paiera le « remboursement du double » et s’il a abattu ou vendu [le bœuf ou le mouton (qu’il avait volé)], il paiera [même] le « remboursement de 4 ou 5 fois ». [Dans ce cas], à qui paiera-t-il ? Au propriétaire du dépôt.