[Un commerçant] ne doit pas mélanger les fruits [d’un champ spécifique], avec les fruits [d’un autre champ, et ce], même si les uns et les autres sont ‘nouveaux’ (c’est-à-dire qu’ils sont tous à peine mûrs) ; il va sans dire [qu’il lui est interdit de mettre] des ‘nouveaux’ dans des ‘vieux’ (c’est-à-dire qui sont déjà bien mûrs). En vérité, concernant le vin, ils (les Sages) autorisèrent d’en mélanger un qui est ‘fort’ avec un [autre] qui est ‘tendre’, car il le bonifie.
[Un commerçant] ne doit pas mélanger la lie d’un vin à un [autre] vin, mais il peut y ajouter sa propre lie.
Celui qui aurait mélangé de l’eau à son vin ne pourra pas le vendre dans sa boutique, à moins qu’il n’en informe [sa clientèle]. Toutefois, [il ne le vendra] pas à un marchand, et ce, même s’il l’en informe, car ce dernier ne l’achète que pour tromper [ses propres clients].
[Néanmoins], dans un endroit où il est habituel de mettre de l’eau dans le vin (pour le couper), [le commerçant] pourra en mettre.