Le Rambam a écrit ("Hilkhot Yom Tov" Chap.6, Loi 17) : C’est une Mitsva positive de la Torah d’être joyeux pendant ‘Hol Hamo’ed, un homme, sa femme, ses enfants et tous ceux qui l’accompagnent.

Et bien que manger et boire pendant la fête soient aussi une Mitsva positive, voici comment il faudra se comporter d’après la loi : le matin, on se lèvera tôt pour se rendre à la synagogue afin d’y prier. Puis, on rentrera chez soi pour y prendre le petit déjeuner (bien entendu, dans la Soucca). Ensuite, on ira au Beth Hamidrach pour y lire et étudier la Torah jusqu’à la moitié du jour. Puis, on dira la prière de Min’ha et on rentrera à la maison afin de manger et de boire pendant le reste de la journée.

Pendant 'Hol Hamo'ed, certains travaux sont interdits, afin que ces jours se différencient de ceux ordinaires, ne contenant aucune sainteté. Il faut les honorer en portant de beaux vêtements et en organisant des repas de fête. Nos Sages, de mémoire bénie, ont dit (traité Avot, Chap.3) : Celui qui méprise les jours de fête, même s’il a étudié et accompli de bonnes actions, n’aura pas de part au monde futur. Rachi a expliqué : Celui qui méprise, c’est celui qui se comporte pendant ‘Hol Hamo’ed comme pendant un jour ordinaire dans sa manière de manger et de boire.

Le véritable service d’Hachem pendant la fête

Il est connu que le service d’Hachem le plus parfait est celui qui est réalisé avec l’esprit et le corps. Le service par le corps passe par la réjouissance procurée par la nourriture et la boisson, comme il est écrit dans la Torah au sujet des Mitsvot de la fête : « Tu sacrifieras des rémunératoires, tu y mangeras ». Et le service de l’esprit consiste à louer, à remercier, et à se souvenir des miracles et des prodiges. Les deux réunis forment la manière de servir Hachem la plus complète, comme il est dit (traité Pessa'him, 68b) : « Partage-les en deux, une moitié Hachem et une moitié pour vous ». En même temps, même les actes physiques, comme manger, boire, se réjouir d’autres plaisirs, tous deviennent spirituels et sont appelés service d’Hachem.

Mais s’il n’en est pas ainsi et que l’homme ne pense qu’au plaisir de son corps, et qu’il ne sert pas Hachem comme il se doit, ils ne sont plus considérés comme des fêtes et des convocations saintes. A ce sujet, nos Sages, de mémoire bénie, ont dit : « Voici, ce sont Mes fêtes », du moment que vous accomplissez les Mitsvot, et sanctifiez ces rendez-vous en réunissant le peuple dans les synagogues, en prononçant des louanges à Hachem, en étudiant la Torah, alors ce sont "Mes fêtes". Dans le cas contraire, ce ne sont pas les Miennes, mais les vôtres. Et comme a répondu Rabbi 'Akiva à ce mécréant qui lui avait demandé : « Pourquoi célébrez-vous maintenant des fêtes ? » (Yéchaya 1, 14) : « Vos néoménies et vos solennités, mon âme les abhorre, elles me sont devenues insupportables ». Il lui a répondu : « « Vos néoménies et vos solennités ». Du moment que votre intention est d’en retirer uniquement une réjouissance physique, elles sont pour Moi source de mépris. Mais si vous avez l’intention de Me servir, Je ne les hais pas et elles ne sont pas un fardeau pour Moi, au contraire, Je les aime et les chérit.

Nos Sages, de mémoire bénie, ont dit (Traité Sanhédrin, 7a) : La première chose sur laquelle l’homme est jugé dans le monde futur est son étude de la Torah. Le Pélé Yo’èts a écrit (Ma’arékhet ‘Hol Hamo’ed): Un homme viendra en prétextant qu’il était occupé à subvenir aux besoins de sa famille, et ainsi, ne s’est pas adonné à l’étude de la Torah. Cependant, pendant ‘Hol Hamo’ed, son excuse n’est plus valable. En effet, bien qu’il soit libéré de toutes ses préoccupations, il est prêt à perdre son temps dans des excursions à travers tout le pays et en discussions inutiles. Alors, dans les Cieux, on prononcera des accusations contre lui : « Tu avais du temps libre pendant ‘Hol Hamo’ed pour étudier la Torah, pourquoi as-tu perdu ton temps ? » En revanche, celui qui craint Hachem, et qui a fixé un temps pendant ‘Hol Hamo’ed pour étudier, sera jugé favorablement et on considérera qu’il a également étudié pendant le reste de l’année alors qu’il était occupé à la subsistance de sa famille. Et c’est ce qu’a dit David Hamélèkh, que la paix soit sur lui (Téhilim 75, 3) : « Quand, [dit D.ieu], J’en aurai fixé l’heure, Je rendrai Mes arrêts avec équité », d’après son attitude et la manière dont il aura profité de son temps pendant ‘Hol Hamo’ed, Hachem le jugera avec équité.
 

"Ya’alé Véyavo"

On mentionnera le passage "Ya’alé Véyavo" dans la prière de Cha’harit, Min’ha et ‘Arvit. Si on a oublié et on s’en souvient alors que l’on est en train de dire « Baroukh ata Hachem » pour la bénédiction « Hama’hazir chékhinato létsion », on terminera ce début de phrase par « Lamedéni ‘houkékha » (verset dans Téhilim que l’on dit lorsqu’on a commencé une bénédiction et on s’aperçoit qu’on s’est trompé, afin de ne pas prononcer une bénédiction en vain)et on reviendra en arrière dire "Ya’alé Véyavo". Mais si on a déjà dit « Hama’hazir chékhinato létsion », alors on dira "Ya’alé Véyavo" avant "Modim". Si on a commencé ne serait-ce qu’à dire un seul mot du passage « Modim », on revient au début de la bénédiction "Rétsé". La même règle s’applique, lorsqu’on s’en rappelle avant de reculer à la fin de la prière. Mais si on s’en rappelle alors qu’on recule, on revient au début de la prière. Ceci s’applique également à la prière de Ma’ariv. [Ce qui n’est pas le cas à Roch ‘Hodech, où on ne revient pas au début.] (‘Hazon ‘Ovadia ‘Hanoucca, p.265)

La lecture de la Torah -Si l’officiant s’est trompé dans la lecture de la Torah de ‘Hol Hamo’ed et a lu un passage d’un autre jour de Souccot, et s’en aperçoit avant que les quatre fidèles soient déjà montés à la Torah, il suffira qu’il lise pour les montées suivantes le passage du jour. S’il s’en souvient, alors que les quatre sont déjà montés, il fait monter à la Torah un fidèle supplémentaire et lira tout le passage du jour. Il dira la bénédiction avant et après sa montée. (Piské Téchouvot p.446)

On dira "Ya’alé véyavo" dans le Birkat Hamazone. Si l’on se trompe et que l’on a oublié, si on s’en souvient après avoir dit « Baroukh ata Hachem boné yérouchalaïm », on dira [sans mentionner le nom d’Hachem]les mots suivants : « Baroukh acher natane mo’adim lé’amo israël léssassone oulésim’ha ».(Choul'han 'Aroukh Chap.188, §7)
 

Effectuer un travail pendant ‘Hol Hamo’ed

Le but de 'Hol Hamo'ed Rabbi Abba Bar Mamal a dit : Si quelqu’un était d’accord avec moi, j’aurais permis de travailler pendant ‘Hol Hamo’ed, car la raison principale de cette interdiction est de laisser du temps pour boire, manger et étudier la Torah. Mais, eux, ils mangent, boivent et s’occupent des futilités de ce monde. De là, il semblerait que l’interdiction concernant une attitude légère et des plaisanteries abusives pendant ‘Hol Hamo’ed soit primordiale par rapport à celle de travailler. Car tout le but de la Torah dans la fixation de ces jours de ‘Hol Hamo’ed est de permettre de s’attacher à Hachem et à Ses préceptes. (‘Hazon ‘Ovadia Yom Tov, p.172)

Davar haavèd Il est interdit d’effectuer un travail pendant ‘Hol Hamo’ed, sauf s’il s’agit de Davar haavèd, c’est-à-dire que si on ne travaillait pas, cela occasionnerait une perte d’argent. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.173)
 

Il n’est pas rentable de travailler pendant ‘Hol Hamo’ed

Cela se passa pendant ‘Hol Hamo’ed Souccot de l’année 5731. Le Gaon Rabbi Matslia’h Mazouz passait dans les rues de Tunis et vit un Juif qui travaillait dans sa bijouterie. Il lui dit : « Aurais-tu oublié qu’il est interdit de travailler pendant ‘Hol Hamo’ed ? » Le bijoutier répondit : « Je sais, mais il s’agit d’un travail urgent ». Le Rav lui dit : « Ce n’est pas un travail qui peut occasionner une perte et il t’est interdit de le faire pendant ‘Hol Hamo’ed ». L’homme n’obéit pas et continua à travailler.

Trois semaines après, un vendredi, arriva à la maison du Rav une jeune fille en pleurs. Son père, bijoutier, s’était fait arrêter, accusé de trafic de bijoux volés. Le Rav se rendit immédiatement au poste de police, demanda qu’on libère l’accusé pour Chabbath et signa un engagement personnel qu’il retournerait en prison le dimanche. Sur le chemin, l’homme raconta au Rav qu’il avait reconnu les faits à cause des mauvais traitements infligés, bien qu’en fait il n’ait jamais fait le commerce de bijoux volés. Au contraire, on lui avait même volé des bijoux précieux.

Le Rav lui dit : « Je vais te raconter une histoire. Il arriva à quelqu’un d’avoir quatre cents tonneaux de vin qui tournèrent au vinaigre. Il réfléchit à ses actes passés, et comprit qu’il avait un peu exploité l’employé qui avait travaillé dans sa vigne et il avait dû subir cette perte pour cette raison. Il indemnisa l’employé et simultanément, le prix du vinaigre se mit à monter et il se vendait au prix du vin. Cela compensa sa perte… Tu as tout intérêt, toi aussi, à réfléchir à tes actions : tu as travaillé pendant ‘Hol Hamo’ed afin de gagner encore un peu plus et au final, regarde ce que tu as recueilli… »

Il dit : « Je me suis trompé, Rabbi, je ne profanerai plus la sainteté de la fête ».

Dimanche, l’accusé retourna en prison. L’enquêteur lui dit : « Quand j’ai vu que le Rav Mazouz se portait personnellement garant de ton bon comportement et parlait en ta faveur, j’ai compris que tu étais un homme droit. J’ai mené une enquête approfondie et j’ai découvert que c’est ton employé arabe qui a acheté la marchandise volée et non seulement cela, mais il a avoué le vol qu’il a perpétré chez toi et t’a tout restitué ! » (Mayian Hamo’ed)

Okhel Néfech 

Tout travail concernant les besoins en nourriture pendant ‘Hol Hamo’ed sont permis, même s’ils sont effectués par un professionnel ou qu’ils demandent beaucoup d’efforts. Ainsi il est permis de réparer un réfrigérateur, des plaques de cuisson, un four, un conduit d’eau se trouvant dans la cuisine, etc. Il est également permis au réparateur de recevoir sa rémunération complète pour ce qu’il a fait, s’il n’y a pas de professionnel qui puisse réaliser le travail gratuitement. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.186)
 

Conserves au vinaigre

Il est interdit de mettre des légumes à mariner dans le vinaigre ou dans de l’eau salée, sauf si on peut les manger pendant ‘Hol Hamo’ed. Mais s’ils ne sont pas assez marinés pour être mangés, cela sera interdit. Il est permis d’acheter et de mettre en conserve un aliment que l’on ne trouverait pas après la fête. De même, si l’on craint qu’un aliment puisse être infesté par les vers ou se détériore si on ne le met pas dans du vinaigre pendant ‘Hol Hamo’ed, il sera permis de le faire afin d’éviter une perte. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.186)
 

Se raser et se couper les cheveux

On ne se rase pas et on ne se coupe pas les cheveux pendant ‘Hol Hamo’ed, même si on n’a pas eu le temps de le faire avant l’entrée de la fête. S’il y a une Brith-Mila, il est interdit au père du bébé, au Mohel et au Sandak de se couper les cheveux ou de se raser. Par contre, il est permis à tous les hommes de s’arranger la moustache. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.190)

Même si quelqu’un s’est rasé avant l’entrée de la fête, il lui sera interdit de se raser pendant 'Hol Hamo'ed, même s’il a l’habitude de le faire tous les jours. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.190)

Celui qui sort de prison pendant ‘Hol Hamo’ed peut se raser et se couper les cheveux, même s’il aurait pu le faire avant la fête. En effet, on peut comprendre qu’il n’était pas d’humeur à le faire alors qu’il se trouvait encore en prison. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.192)

Celui qui est en deuil de son père ou de sa mère, qui termine les Chlochim (les trente premiers jours de deuil)pendant ‘Hol Hamo’ed et qu’on a « réprimandé » afin qu’il se coupe les cheveux (comme il est dit dans les lois de deuil), pourra le faire. Il lui est même permis de demander à quelqu’un de le « réprimander » afin de pouvoir se couper les cheveux. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.193)
 

Les ongles

Il est permis de se couper les ongles pendant ‘Hol Hamo’ed. Les achkénazes ont pour usage d’être plus sévères à ce sujet et de ne pas le faire. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.194)
 

Les lunettes

Si elles se sont cassées pendant ‘Hol Hamo’ed, il est permis de les réparer même en le faisant faire par un professionnel. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.195)
 

La couture, le repassage

Il sera permis à celui qui a besoin de coudre son vêtement pendant ‘Hol Hamo’ed de le faire, si la couture n’est pas sa profession. De même, il sera permis de repasser les vêtements pendant ‘Hol Hamo’ed. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.197)
 

La voiture

On ne fera pas réparer son véhicule personnel par un professionnel, même si on avait l’intention de s’en servir pour transporter de la nourriture, tant qu’il y a un autre moyen de le faire. Mais il sera permis de faire une réparation ne nécessitant pas l’intervention d’un professionnel. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.175)
 

Un ouvrier

S’il ne peut pas obtenir de vacances sur le compte de ses congés annuels et si, par le fait de s’abstenir de travailler, il risque de perdre son emploi, il lui sera permis de continuer à travailler pendant ’Hol Hamo’ed. Cela est, en effet, véritablement considéré comme une perte d’argent. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.183)
 

Un patron

Celui qui emploie des ouvriers réguliers, qui, même sans travailler, reçoivent leur salaire complet, peut les faire travailler pendant ‘Hol Hamo’ed. Néanmoins, ils essaieront de travailler le plus discrètement possible. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.182)
 

Un magasin

Celui qui a une épicerie ou qui vend des légumes pourra ouvrir son magasin pendant ‘Hol Hamo’ed. En effet, il est évident que les clients achèteront pour les besoins de la fête puisque les produits laitiers et les légumes ne sont pas des denrées qui se conservent longtemps. Celui qui vend des fruits secs, du riz ou autre denrée semblable, le fera discrètement. C’est-à-dire que si la porte de son magasin donne sur le domaine public, il la laissera fermée, et en ouvrira une autre qui donne sur un domaine privé, de façon à ce qu’on ne le soupçonne pas de vendre pour après la fête. Quoi qu’il en soit, la veille de Sim’hat Torah, il sera permis de vendre à la vue de tous, en l’honneur de la fête. (Choul’han ‘Aroukh Chap.539, §10-11 ; ‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.190)
 

Laver le linge

Il est interdit de laver des vêtements pendant ‘Hol Hamo’ed même pour les besoins de la fête. Cependant, il sera permis de laver les essuie-mains et les serviettes de toilette. Il sera également permis de laver les vêtements des petits enfants, car il est habituel qu’ils se salissent. On ne profitera pas de l’occasion pour mettre, en même temps, dans la machine à laver, des vêtements d’adulte. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.198)

De nos jours, où l’on change de chaussettes et de vêtements de peau tous les jours, si on n’en a pas d’autres, il sera permis de les laver pendant ‘Hol Hamo’ed. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.198)

Si on a fait une tache sur un vêtement, il sera permis de la retirer en utilisant un détachant, car cela ne s’assimile pas à laver du linge. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.200)
 

Cirer les chaussures

Il est permis de cirer les chaussures pendant ‘Hol Hamo’ed car cela ne ressemble pas du tout à laver. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.195)
 

L’appareil photo

Il est permis de prendre des photos pendant ‘Hol Hamo’ed, mais on ne les développera qu’après la fête. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.206)
 

Le non-juif

Il est interdit de dire à un non-juif d’effectuer un travail qui est interdit pendant ‘Hol Hamo’ed. Toutefois, si on lui a dit malgré tout de le faire, nos Sages n’ont pas interdit de profiter de ce que le non-juif aura fait, même pendant 'Hol Hamo'ed. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.200)
 

Ecrire

Il est permis d’écrire d’une manière habituelle [avec aucune exigence que l’écriture soit belle et sans faute]pendant ‘Hol Hamo’ed, dans la mesure où c’est pour le besoin du moment. Ainsi, il est permis d’écrire une lettre d’au revoir à un ami ou des paroles de Torah, que ce soit les siennes ou celles entendues des autres. D’autant plus que s’il ne les transcrivait pas, il risquerait de les oublier, même s’il les répétait plusieurs fois, et cela serait considéré comme une perte (autorisant d’effectuer un travail pour l’éviter). Il est permis de les écrire à la main, à l’aide d’une machine à écrire ou d’un ordinateur. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.204)
 

Le Talmud Torah

Il est permis de réparer les classes du Talmud Torah et aussi de donner à un menuisier la tâche de fabriquer des bancs pour les élèves, afin que tout soit prêt immédiatement après la fête, pour éviter de gaspiller du temps d’étude de Torah. Et il est permis aux ouvriers de recevoir leur salaire puisqu’il s’agit d’une Mitsva. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.176)
 

La Synagogue

On ne construira pas une synagogue pendant 'Hol Hamo'ed. Cependant, s’il y a des gens sans scrupules qui veulent empêcher cette construction, il sera permis de continuer pendant ‘Hol Hamo’ed. En effet, il n’y a pas de perte plus importante que celle-ci. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot, p.175)
 

Se rendre chez son Rav pendant la fête

C’est une Mitsva pour tout homme de rendre visite à son Rav pendant ‘Hol Hamo’ed, même si celui-ci habite en dehors de la ville. Pendant le reste de l’année également, lorsqu’un homme rend visite à son Rav, il accomplit en cela une Mitsva. (Traité Roch Hachana, 16b ; Traité Soucca, 10b, 26b ; Rambam)