Bonjour Rav,
Mon grand-père a disparu en Pologne pendant la Shoah.
Il envoyait des cartes postales jusqu'au 30 avril 1942 (date de la dernière reçue).
Quand faire la Azkara, en sachant que je ne veux pas la faire le 10 Tévèt (jour du Kaddich général, institué par le Grand-Rabbinat d'Israël) ?
Y a-t-il un calcul, comme du dernier contact ajouté à une certaine période, et à cette date il serait considéré comme mort ?
Que faisait-on dans le cas d'un disparu il y a 100 ans ou 1000 ans, avant que la Rabbanout ne décide de ce jour ?
Bonjour,
1. Pour la Azkara, dans une situation comme la vôtre, il est possible de fixer un jour de l’année « à sa convenance ».
2. Il est, tout de même, conseillé d’être en contact avec un Rav afin de prévoir des choses imprévues.
Voir Michna Broura, chapitre 568, passage 42 et Pné Baroukh [édition 5746], chapitre 39, passage 41.
3. On ne choisira pas un jour où il y a déjà une autre Azkara de l'un des 6 proches du grand-père. Exemple : si le fils du grand-père [votre papa] doit célébrer la Azkara de sa maman le 22 Chevat [par exemple], il ne faut pas choisir cette date, car il doit, de toute façon, y célébrer une Azkara. Si c'est vous qui célébrerez la Azkara du grand-père et pas votre papa, vous pouvez choisir une date où vous n'avez pas [vous] une autre Azkara.
Voir Michna Broura, édition Dirchou, chapitre 568, passage 42, note 41 et Pné Baroukh [édition 5746], chapitre 39, passage 41.
4. Transmettez-nous le prénom de votre grand-père ainsi que celui de sa maman [si vous le connaissez], l’auteur de ces lignes va, Bé’ézrat Hachem, étudier quelques Michnayot en sa faveur.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.