Logo Torah-Box

Ne pas réciter "Alénou" si on fait Min'ha suivi d'Arvit

Rédigé le Jeudi 4 Mai 2023
La question de Anonyme

Bonjour,

J'ai lu que si on fait Min'ha suivi d'Arvit, alors on ne fera pas 'Alénou Léchabéa'h à la fin de Min'ha.

Est-ce que vous pouvez me dire s'il y a des sources halakhiques à cela ?

Je souhaiterais savoir si c'est une coutume ou une Halakha.

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38570 réponses

Bonjour,

Dans la très grande majorité des communautés Ashkénazes et Séfarades, on récite 'Alénou Léchabéa'h après Min'ha, même lorsque cette prière est juxtaposée à celle de 'Arvit. Kaf Ha'haïm, chapitre 132, passage 11, Michna Broura, chapitre 132, passage 7.

La coutume mentionnée dans votre question est rapportée dans les références précitées.

Dans certaines communautés [Yéménites], après Min'ha, on ne récite jamais 'Alénou Léchabéa'h car il y est dit : "... Ils se prosternent à des "futilités" et à des choses "vaines"". Cela fait allusion au soleil et à la lune, adorés par les idolâtres. Le soleil apparait au début de la journée. La lune : au début de la nuit. A l'heure de Min'ha, il n'y a rien faisant allusion à un astre adoré.

Seconde raison : 'Alénou Léchabéa'h est un complément du Chéma' Israël, où l'on reconnait l'unicité et le toute puissance d'Hachem. A Min'ha, on ne récite pas le Chéma' Israël, donc, certains ne récitent pas 'Alénou Léchabéa'h.

Troisième raison : 'Alénou Léchabéa'h est une prière tellement importante que certains ont pensé utile de la réciter uniquement deux fois par jour afin de ne pas s'y habituer, ce qui entrainerait de la réciter sans ferveur.

Dans certains communautés, lorsque Min'ha et 'Arvit sont juxtaposées, on récite 'Alénou Léchabéa'h, uniquement après 'Arvit car une seule fois suffit pour les deux prières.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

Mékorot / Sources : Kaf Ha'haïm, Michna Beroura.
Olivier découvre le judaïsme

Olivier découvre le judaïsme

Olivier ne s’est jamais posé de questions sur la vie jusqu'au jour où sa mère, sur son lit de mort, lui révèle qu’il est juif...

acheter ce livre

Avez-vous aimé ?
Soyez le premier à commenter cette réponse Rav Gabriel DAYAN