Bonjour,
Dans les "Cha'aré" que le 'Hazan (ministre officiant) cite à Roch Hachana et auxquels l'assemblée répond "Amen" (Cha'aré Ora, Cha'aré Brakha, etc.), je suis un peu étonnée qu'il y ait "Cha'aré Kavod" ("les portes de l'honneur") ; car j'ai l'impression que, par ces mots, on prie pour recevoir du Kavod...
Or, le Kavod n'est-il pas quelque chose qu'il faut fuir (ou, en tout cas, ne pas poursuivre), comme on le voit dans une phrase dont je ne me rappelle plus la source, mais qui dit que le Kavod fuit celui qui le poursuit, et poursuit celui qui le fuit, ainsi que dans la Michna de Pirké Avot qui dit que la jalousie, l'envie et le Kavod sortent l'homme du monde ?
Bonjour,
Première explication
La valeur numérique de Cha'aré Kavod [שערי כבוד] avec le Kollel est égale à 613.
Le Kollel = à toute l'expression [Cha'aré Kavod] = 1. C'est l'une des règles dans le calcul de la valeur numérique.
On a donc, 612 + 1 [l'expression] = 613.
Lorsque l'on prie pour qu'Hachem ouvre les portes du Kavod, cela fait allusion à la possibilité d'accomplir toutes les Mitsvot - C'est la plus belle requête que l'on puisse formuler et c'est le plus grand "tableau d'honneur" que l'on puisse acquérir.
Seconde explication
Lorsque l'on formule cette demande du Kavod, il s'agit de la manière dont on va recevoir notre Parnassa - d'une manière honorable. Il ne s'agit pas d'une ambition d'honneurs, mais d'un souhait de ne jamais subir de honte ou d'humiliations et de ne jamais éprouver de sentiments désagréables.
Troisième explication
Le Kavod [l'honneur] dont il s'agit est un Kavod authentique et véritable, revenant naturellement à ceux qui font les efforts d'accomplir uniquement des bonnes actions et évitent de fauter - comme cela est mentionné dans Michlé 3, verset 35 : L'honneur sera le lot des sages, mais les sots seront mis en vedette par leur honte.
Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.
Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.