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Tsédaka aux pauvres de sa ville ou à ceux d'Israël

Rédigé le Mardi 1er Juillet 2014
La question de Binyamin B.

Chalom,

Est-il préférable de donner de la Tsédaka aux pauvres de sa ville par l'intermédiaire de sa communauté, ou à une association de Tsédaka qui reverse à des pauvres israéliens en Israël ?

La réponse de Rav Gabriel DAYAN
Rav Gabriel DAYAN
38671 réponses

Bonjour,

Selon la Halakha, il faut tout d'abord vérifier si l'un de ses proches n'est pas dans le besoin avant de donner de la Tsédaka aux autres personnes.

Voici l'ordre à respecter :

Ses propres enfants, ses parents, ses grands-parents, les grands-parents de sa femme, ses petits-enfants, ses gendres et ses belles-filles, son beau-père et sa belle-mère, son grand frère, sa sœur, ses frères, sa belle-sœur, son beau-frère, ses neveux, ses oncles.

Ensuite :

D'une manière générale, il faut toujours préférer la Tsédaka pour les pauvres de sa ville à ceux d'une autre ville.

D'après certains décisionnaires, il est préférable de donner la Tsédaka aux pauvres d'Israël même si on a la possibilité de la donner aux pauvres de sa ville.

A ce sujet, voir Cha'aré Tsédek Chapitre 7, note 26, Sdé 'Hémed Assifat Dinim Maarékhet Aleph, passages 4 et 8, Techouvot Véhanhagot volume 2, question 470.

D'après tous les décisionnaires :

Si l'on sait que les pauvres sont mieux "choisis" en Israël, c'est là-bas, qu'il faut préférer envoyer ses sommes de Tsédaka.

Nous sommes à votre disposition, Bé’ézrat Hachem, pour toute question supplémentaire.

Qu’Hachem vous protège et vous bénisse.

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