Les serments sont de deux sortes, qui se composent de quatre. Ainsi, « je jure de manger, ou : de ne pas manger » ou bien « je jure avoir mangé, ou : n’avoir pas mangé ». Celui qui dit « je jure que je ne mangerais pas », et a mangé si peu que soit, est passible de la pénalité. Tel est l’avis de Rabbi Akiva.
Mais, lui fut-il objecté, où trouvons-nous dit qu’une consommation interdite minime entraîne une condamnation, de façon qu’ici l’auteur du faux serment soit coupable pour si peu ? C’est vrai, répliqua Rabbi Akiva ; mais nous ne trouvons pas davantage que quelqu’un, pour avoir parlé à tort, soit tenu d’offrir un sacrifice, et pourtant cela arrive. Celui qui dit : « je jure que je ne mangerai pas », et il a mangé et bu, n’est qu’une fois coupable. Celui qui dit : « je jure de ne manger ni boire », puis il mange et boit, est deux fois coupable.