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1 Histoire pour Chabbath
Binyamin BENHAMOU
Chabbath Toledot 5785

Lutte Pour Le Nom du Bébé

Binyamin BENHAMOU

Avi et sa femme, mariés depuis 10 ans, n'ont toujours pas d'enfant. Un ami d'Avi lui propose de venir avec lui prier sur le tombeau de Rabbi Elimélékh de Lizensk. Avi accepte mais il n'a pas du tout l'habitude des pèlerinages, et ne sait donc pas trop quoi dire et quoi faire. Son ami lui donne des conseils, Avi prie et il s'engage devant Hachem à nommer son enfant comme le Tsadik, s'il a un garçon dans l'année...


Avi était marié depuis dix ans,
Mais il n'avait toujours pas d'enfant.

Un jour, un collègue proposa de l'accompagner,
Sur la tombe d'un Tsadik pour y prier.

Avi accepta.
Mais il n'était pas habitué à cela.
Il ne savait donc pas,
Quoi faire exactement là-bas.

Son ami lui conseilla de se confier,
À Hachem comme il l'aurait fait,
Envers un parent aimant, désireux de l'aider.

Avi pria, il pleura,
Et promit à Hachem que s'Il lui accordait,
Un fils dans l'année,
Il lui donnerait,
Le prénom du Tsadik qu'il était venu pèleriner.

Le Tsadik en question était,
Rabbi Élimélekh de Lizensk mais,
Lorsqu'Avi apprit qu'effectivement il aurait,
Un garçon cette année,
Il n'osa pas parler,
À sa femme du vœu qu'il avait,
Fait sans la consulter.

Le prénom Élimélekh est, en effet,
Très peu courant.
Par conséquent, Avi redoutait,
Que sa femme s'y oppose fermement.

Mais lorsque la Brit-Mila approcha,
Avi n'avait plus le choix.
Pour pouvoir respecter sa promesse, il devait,
Parler à sa femme de ce qu'il avait décidé.

Et, effectivement,
Elle refusa catégoriquement,
Le prénom auquel il tenait tant.

L'ami qui l'avait accompagné,
Sur la tombe du Tsadik pour y prier,
Lui conseilla d'aller parler de sa difficulté,
À un Rav qui pourrait l'aider.

Le Rav lui conseilla,
De donner au bébé un premier prénom,
Qui plairait à sa femme aussi.
Et de lui donner "Élimélekh" en second prénom.
Et c'est ce qu'il fit.

Le jour de la Mila,
Lorsque le moment de dire le prénom arriva,
La femme,
S'écria "Noam",
Et son mari ajouta fièrement,
Le prénom auquel il tenait tant :
Élimélekh.

Le Mohel, émerveillé,
Dit au père du bébé :
"Noam Élimélekh, quel beau prénom !
C'est aussi un surnom,
Qui a été donné à un grand Tsadik,
En raison de son œuvre magnifique.
Un livre qu'il a écrit,
Et qu'il a appelé ainsi".

Or le Tsadik dont il parlait,
Était justement celui qu'Avi avait pèleriné :
Rabbi Élimélekh de Lizensk.

Et, sans faire exprès,
Le prénom du bébé,
Était donc, pour Avi, en réalité,
Un moyen encore plus grand d'honorer,
Le Tsadik par le mérite duquel Hachem l'a exaucé.

Retranscription : Léa MARCIANO 

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