Aujourd'hui, c'est la Hiloula (jour d'anniversaire de décès) du Gaon de Vilna. Il est ainsi plus propice ce jour, de ramener un de ses enseignements :

Le Gaon de Vilna explique que si pour les hommes, c'est l'étude de la Torah qui 
forme l'essentiel de leur mission, pour les femmes, en revanche, c'est le respect 
de la tsniout qui est attendu de leur part.
 
Et ce que l'étude de la Torah apporte à l'homme, la tsniout le procure à la femme : de même que l'étude de la Torah permet à l'homme de s'armer contre le yetser hara, de s'élever et de gagner un plus grand mérite, la tsniout permet à la femme de préserver sa grandeur, de neutraliser son yetser hara et d'affiner son être au plus haut niveau. 

 
Cette vertu est une disposition naturelle chez les  femmes. La preuve en est l'expérience remarquable à laquelle s'est livrée la reine de Saba (Yalkout Chim'oni Divré haYamim § 1085). L'une des épreuves  qu'elle a imposées au roi Chlomo a été de lui faire venir deux groupes de jeunes gens, les uns des garçons, les autres des filles, tous habillés de la même manière, et ressemblant les uns aux autres.  
 
Pour savoir qui était garçon et qui était fille, le roi Chlomo a fait apporter des fruits secs et les a fait distribuer devant eux.  Le Midrash dit : « Les garçons, qui n'ont pas tendance à se gêner, ont replié le pan de leur tunique pour prendre le maximum de friandises; les filles les ont recueillies dans un foulard pour ne pas avoir à soulever le pan de leur tunique et dévoiler ainsi une partie de leur jambes ».
 
Il y a donc une prédisposition à la gêne et à la pudeur chez les femmes. Cette mitsva que Hachem offre à la Bath Israël est  un grand privilège. C'est comme s'Il lui disait : « toi qui es comparée à la Torah, tu devras te revêtir à l'image d'un Séfer Torah qui a droit lui aussi à  un bel étui qui le protège et l'honore. »  
 
En tant que princesse, ce n'est pas seulement l'habillement, mais tout le comportement et le langage qui doivent témoigner de la noblesse de la femme. Le vêtement témoigne de la valeur de l’être humain et ajoute dignité et noblesse à sa personnalité.
 
Parmi ces règles, se trouve l’obligation de sa couvrir les cheveux.
 
C’est une obligation de la Torah pour une femme mariée, ou qui a été mariée par le passé d’avoir les cheveux couverts lorsqu’elle se trouve  dans un endroit public ou parmi des gens étrangers
 
En quoi cette Mitsva est-elle tellement importante ?
 
- En gardant la tête couverte, la femme juive affaiblit son pouvoir d’attirance aux 
yeux des étrangers. Ainsi, elle démontre qu’elle est une servante d’Hachem.                    
Elle place la volonté d’Hachem avant son désir naturel d’exhiber et de rehausser 
son apparence.
 
- La Mitsva de se couvrir la tête symbolise la pureté de la famille juive.
 
- Cette Mitsva insuffle à la femme qui l’accomplit, une grande "Irat Chamaïm" (crainte d’Hachem). 
 
 
Beth Hamidrach Torat Hessed Vedavid, Saint-Brice