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Etude sur Texte

Traité Baba Kama

Chapitre 8 - Michna 1

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הַחוֹבֵל בַּחֲבֵרוֹ,
חַיָּב עָלָיו מִשֵּׁם חֲמִשָּׁה דְבָרִים:
בְּנֶזֶק, בְּצַעַר, בְּרִפּוּי, בְּשֶׁבֶת וּבְבֹשֶׁת.
בְּנֶזֶק כֵּיצַד?
סִמָּה אֶת עֵינוֹ,
קָטַע אֶת יָדוֹ,
שִׁבֵּר אֶת רַגְלוֹ,
רוֹאִין אוֹתוֹ כְּאִלּוּ עֶבֶד נִמְכָּר, <כילו>
כַּמָּה הָיָה יָפֶה וְכַמָּה הוּא יָפֶה.
בְּצַעַר?
כְּוָיוֹ בִשְׁפוּד אוֹ בְמַסְמֵר,
אֲפִלּוּ עַל צִפָּרְנוֹ,
מְקוֹם שֶׁאֵינוּ עוֹשֶׂה חַבּוּרָה,
אוֹמְדִים כַּמָּה אָדָם כַּיּוֹצֵא בָזֶה רוֹצֶה לִטּוֹל,
לִהְיוֹת מִצְטָעֵר כָּךְ.
רִפּוּי?
הִכָּהוּ, חַיָּב לְרַפּוֹתוֹ.
עָלוּ בוֹ צְמָחִים,
אִם מֵחֲמַת הַמַּכָּה, חַיָּב,
וְשֶׁלֹּא מֵחֲמַת הַמַּכָּה, פָּטוּר.
חָיָתָה וְנִסְתָּרָה, חָיָתָה וְנִסְתָּרָה,
חַיָּב לְרַפּוֹתוֹ.
חָיָתָה כָל צָרְכָהּ,
אֵינוּ חַיָּב לְרַפּוֹתוֹ.
שֶׁבֶת?
רוֹאִין אוֹתוֹ כְאִלּוּ הוּא שׁוֹמֵר קִשּׁוּאִים, <כילו>
שֶׁכְּבָר נָתַן לוֹ דְמֵי יָדוֹ וּדְמֵי רַגְלוֹ.
בֹּשֶׁת?
הַכֹּל לְפִי הַמְבַיֵּשׁ וְהַמִּתְבַּיֵּשׁ.
הַמְבַיֵּשׁ אֶת הֶעָרוּם,
הַמְבַיֵּשׁ אֶת הַסּוֹמֵה,
הַמְבַיֵּשׁ אֶת הַיָּשֵׁן,
חַיָּב.
וְהַיָּשֵׁן שֶׁבִּיֵּשׁ, פָּטוּר.
נָפַל מִן הַגַּג, וְהִזִּיק וּבִיֵּשׁ,
חַיָּב עַל הַנֶּזֶק וּפָטוּר עַל הַבֹּשֶׁת, שֶׁנֶּאֱמַר: (דְּבָרִים כה,יא)
"וְשָׁלְחָה יָדָהּ וְהֶחֱזִיקָה בִּמְבֻשָׁיו",
אֵינוּ חַיָּב עַל הַבֹּשֶׁת עַד שֶׁיְּהֵא מִתְכַּוֵּן.
Celui qui fait une blessure à son prochain lui est relevable de 5 choses :
Le dommage, la douleur, les soins médicaux, le chômage [et] l’humiliation
Le dommage : Comment [l’évalue-t-on] ?

Qu’il (le responsable) lui ait crevé l’œil, coupé la main ou cassé le pied, on le considère comme s’il (la personne ayant subi le dégât) était un esclave qui est vendu au marché, puis on évalue combien il valait (avant l’apparition de son handicap) et combien il vaut (maintenant : c’est cet écart qui constitue le dommage que le responsable doit payer à la personne ayant subi le dégât).
La douleur : Comment [l’évalue-t-on] ?

Qu’il (le responsable) l’ait brûlé avec une broche ou un clou [ardents], même sur l’ongle, s’agissant d’un endroit où cela n’est pas susceptible de faire une blessure apparente, on évalue combien [d’argent] un homme du même type [que la personne ayant subi le dégât] serait disposé à payer pour éviter de subir une telle souffrance : (c’est ce montant qui constitue la douleur que le responsable doit payer à la personne ayant subi le dégât).

Les soins médicaux : Comment [l’évalue-t-on] ? Dès lors qu’il l’a frappé, il (le responsable) est tenu d’assurer sa guérison. Lorsque des pustules ont germé, si elles sont consécutives au coup [porté], il (le responsable) est tenu (de payer les soins), si elles ne sont pas liées au coup, il (le responsable) en est dispensé. Lorsque [la plaie] se résorbe puis se rouvre, se résorbe puisse se rouvre, il (le responsable) est tenu de le guérir. Lorsqu’elle a guéri totalement, il (le responsable) n’est plus tenu de le guérir.

Le chômage : Comment [l’évalue-t-on] ? On le considère (la personne ayant subi le dommage) comme s’il était un gardien de courgettes (dont la rémunération est minimale), car il (le responsable du dommage) lui a déjà donné la valeur de sa main ou la valeur de son pied [amputé] (par le paiement du dommage).

L’humiliation : Comment [l’évalue-t-on] ? [À cet égard], toute [sa détermination] sera fonction [du rang] de celui qui a humilié (le causeur du dommage) et celui qui est humilié (la personne endommagée).

Celui qui humilie un [homme] dénudé, celui qui humilie aveugle ou qui humilie une personne qui dort, est tenu [de dédommager la honte causée]. [Par contre], une personne endormie qui cause une honte [à autrui dans son sommeil] en est exemptée.

S’il (le causeur du dommage) est tombé d’un toit et, quand même temps il a causé un dommage et une humiliation (à une personne), il (le causeur de dommage) sera tenu de [payer] le dommage, [mais] sera exempté de payer l’humiliation, comme il est dit : « [Lorsque ce querelleront des individus … et que la femme de l’un … tende sa main et saisisse les parties génitales de ce dernier, etc ». (Dévarim 25,11), [d’où l’on apprend que] l’on est tenu de dédommager « l’humiliation » que lorsque celle-ci est portée intentionnellement (comme le fit la femme décrite dans le verset).
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