היו מכניסין את השני, ובודקין אותו; נמצאו דבריהם מכוונין, פותחים בזכות. אמר אחד מן העדים, יש לי ללמד עליו זכות, או אחד מן התלמידים, יש לי ללמד עליו חובה--משתקין אותו. אמר אחד מן התלמידים, יש לי ללמד עליו זכות--מעלין ומושיבין אותו עימהם, ולא היה יורד משם כל היום; ואם יש ממש בדבריו, שומעין לו. אפילו אמר, יש לי ללמד לעצמי זכות--שומעין לו, ובלבד שיהא ממש בדבריו.
Ensuite (après avoir interrogé le premier témoin) on introduit le deuxième et on l’interroge (de la même manière). Si leurs témoignages se trouvent être concordants, on commence par (envisager des possibilités) favorables à l’accusé. Si l’un des témoins dit : j’ai des arguments en sa faveur, ou si l’un des disciples dit : j’ai des arguments à sa charge, on le fait taire. Mais si l’un des disciples dit : j’ai des arguments en sa faveur, on le fait monter d’un rang et on lui fait prendre place au milieu des juges, d’où il ne redescendra plus tout le reste de la journée. S’il y a quelque chose de réel dans ce qu’il dit, on l’écoute. Et même si (l’accusé) lui-même dit : j’ai quelque chose à dire moi-même à ma décharge, on l’écoute, mais il faut qu’il ait quelque chose de réel dans ce qu’il dit.
Si on a trouvé des motifs d’acquittement, on le met en liberté (immédiatement). Si non, on renvoie son affaire au lendemain, et les juges se réunissaient entre eux deux par deux, ils mangeaient très peu, ne buvaient pas de vin de toute la journée. Puis ils débattaient à fond toute la nuit, et le lendemain à la première heure ils revenaient au tribunal. Celui qui était pour l’acquittement dit : j’étais pour l’acquittement et je reste sur ma position. Celui qui était pour la condamnation dit : j’étais pour la condamnation et je reste sur ma position. Celui qui soutenait la condamnation peut (maintenant) soutenir l’acquittement, mais celui qui soutenait l’acquittement ne peut pas revenir sur son opinion et soutenir maintenant la condamnation. S’ils se trompent, les deux greffiers du tribunal le leur rappelleront.
