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Ticha Béav

Les dangers des moyens de communication et des multimédias

La fête de ‘Hanouka symbolise une guerre d’éthique entre l’inestimable culture du Peuple d’Israël et la culture dépravée des Grecs.

Lorsque Bila’am, le mécréant, voulu maudire le peuple d’Israël, sur la demande de Balak, il contempla ce Peuple saint et s’écria avec admiration : (Nombres 23,9) : « Ce Peuple vit solitaire, il ne se confondra point avec les nations. » Le Peuple d’Israël est unique. Tous les autres peuples agissent comme bon leur semble, ils ne détiennent pas la Torah, qui les dirige et les guide. Les conséquences en sont la corruption, le laisser-aller, la cruauté…

Par contre, le Peuple Juif se forge grâce aux limites imposées par la Torah qui sont, tout compte fait, une instruction salutaire dans tous les domaines de la vie. Les conséquences en sont heureuses : une sérénité et une sainteté spéciales enveloppent le peuple, qui se traduisent par l’amour et la compassion envers son prochain, la délicatesse, la pureté et la grâce. La maison juive est impossible à imiter par les nations du monde. La cellule familiale se construit grâce à l’amour, le dévouement, la fidélité et la finesse dans les relations. A tel point que Bila’am s’exclame : « Qu’elles sont belles tes tentes Jacob, tes demeures, Israël ! » (Nombres 24,5). Bila’am a une telle admiration pour ce peuple si particulier, qu’il espère lui ressembler : « Puissé-je mourir comme ces Justes, et puisse ma fin ressembler à la leur. » (Nombres 23,10)

Mais qu’est-il arrivé à ce peuple si extraordinaire et si saint, au fil du temps ?

La famille juive, connue depuis toujours comme la famille idéale, a changé d’image. Des phénomènes tristes et nouveaux apparaissent : manque de fidélité, taux important de divorces, violence. Les Juifs qui se distinguaient comme humbles, miséricordieux, charitables ont gravi rapidement des sommets, dans la violence, les crimes, le pillage et la cruauté. « Le Peuple du Livre » se sent, tout d’un coup, honteux et confus devant les statistiques, qui le place au bas de l’échelle mondiale, dans le domaine éducatif. La frivolité, le laxisme, la corruption et la permissivité sont devenus le pain quotidien du Peuple Juif.

Où sont passées les valeurs juives du Peuple d’Israël, qui a tant subjugué Bila’am le mécréant ? Qu’est devenue la tête pensante juive, à l’intelligence si vive ? Sommes-nous arrivés à ce stade « Que la maison d’Israël ressemble à celle des autres nations ? »

Il est vrai que de fortes secousses ébranlent nos fondations. La civilisation occidentale, tant estimée et vénérée, s’est infiltrée au sein de notre peuple. Cette culture est d’une apparence fort attrayante. La beauté, la splendeur, l’éclat, les lumières aveuglantes et étincelantes, tout est excitation des sens et séduction. Mais son contenu est vicié à la base et destructeur, fondé sur la corruption, le laxisme et le libre cours aux instincts débridés.

Comment cela s’est-il produit ? Comment cette culture dépravée a réussi à s’immiscer au sein de notre Peuple ? Au cours des dernières décennies, elle s’est infiltrée dans les coeurs Juifs, pour attiser les passions, semer des idées pernicieuses et fallacieuses et dévier l’intellect de ce qui est droit et juste. Les moyens sont variés et subtils : les journaux, la télévision, la radio, les films, internet, l’ordinateur.

Les moyens de communication et les multimédias, sont, sans aucun doute, les facteurs principaux de l’état critique, dans lequel se trouve le Peuple d’Israël. Leur influence est notoire, pour former l’opinion du public, piquer sa curiosité, l’électriser, le séduire et le détourner du droit chemin. Si l’on veut retrouver notre ancienne gloire, garder notre spécificité, notre pureté, notre cellule familiale et nos valeurs, nous devons assurément passer au crible les médias, que nous avons fait entrer chez nous. Nous devons nous éloigner, « à une portée d’arc », de tout instrument corrupteur, qui risque de nous nuire.

Mais, il y a un revers à la médaille et nous devons être conscients des dangers que représente ce si simple appareil :

Les jeux d’ordinateur sont, pour la plupart, pétris de violence. Ils valorisent des traits de caractère corrompus tel que l’égoïsme ... Même les jeux éducatifs, conçus dans un autre état d’esprit, nuisent à l’enfant. Par leur attrait, ils l’incitent [tout comme l’adulte] à investir de son temps au lieu d’étudier, d’aider à la maison, d’avoir une vie sociale ou d’autres activités constructives. Très vite, l’enfant ne se contentera pas des jeux éducatifs [puérils] et au fil du temps, il sera fasciné par d’autres types de jeux.

Les films contiennent des éléments, qui sont contraires à l’esprit du judaïsme. La force physique, la frivolité, le laisser-aller, la violence verbale en tissent la trame. Où sont la finesse et la grâce juives, que nous aspirons tant à donner en héritage à nos enfants ? Des propos hérétiques [comme sur la « théorie de l’évolution »] parsèment les films documentaires sur la nature. Même si on autorise l’enfant à ne voir que des films, triés sur le volet, il ne s’en contentera pas. Sa curiosité le poussera à regarder, [à l’instar de ses parents], d’autres types de films. Celui qui préserve son âme et celle de ses enfants évitera, à tout prix, cette menace.

Internet. Il est inutile de souligner les dangers qu’il représente. En un clin d’oeil, quiconque peut atteindre les endroits les plus corrompus et les plus pervers.

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