Célibataire à un âge avancé ? Vous n’êtes pas forcée de mal le vivre. Dans l’article ci-dessous, découvrez une nouvelle façon de vivre le célibat !

Beaucoup de célibataires se plaignent de leur situation. Ils sentent qu’ils perdent leur temps, ne s’accomplissent pas sur le plan personnel et attendent avec impatience le moment où ils pourront enfin se débarrasser des chaînes du célibat pour enfin commencer à vivre leur « vraie vie », celle de personnes mariées…

Tout d’abord, il faut savoir que l’impression d’incomplétude et le besoin de trouver sa moitié sont tout à fait naturels. C’est l’attitude inverse qui serait même inquiétante… D.ieu a intentionnellement ancré ce besoin en l’homme afin de le pousser vers le mariage, autrement l’égocentrisme qui l’habite aurait vite fait de taire son besoin de compagnie. Cependant, si vous vivez mal votre célibat, que la situation vous pèse et vous mine, il est bon de prendre le temps de réfléchir sur quelques points qui vous permettront sans doute d’envisager la réalité sous un tout autre angle.

Un espoir, une certitude

L’un des points les plus essentiels à développer est la certitude que votre moitié existe et que tous deux vous trouvez sur le chemin de votre réunification. En d’autres termes, il est certain que vous vous marierez. Comment pouvons-nous en être si sûrs ? C’est que D.ieu, avant d’envoyer une âme ici-bas, procède au préalable à ce que l’on pourrait appeler une « opération chirurgicale » et la divise en deux parties : l’une féminine, l’autre masculine. Vous êtes la partie féminine, tandis que votre futur époux est la partie masculine. Ainsi, la question n’est plus de savoir si vous vous marierez un jour, mais quand est-ce que vous vous marierez ! Il ne s’agit pas seulement d’un espoir, cela doit être une certitude absolue. La lettre a été postée, vous savez qu’elle doit arriver à tout instant. C’est pourquoi certains Rabbanim recommandent aux célibataires qui viennent demander leur bénédiction d’acquérir d’ores et déjà une robe de mariée ou un Talith ! N’oubliez pas : nos pensées ont un pouvoir créateur.

Jalousie, quand tu nous tiens… 

Si vous aussi sentez parfois la bête immonde de la jalousie s’éveiller en vous à la vue de ces jeunes filles pour qui tout semble se dérouler avec tant de facilité (mais est-ce vraiment le cas ?), alors permettez-nous de vous suggérer une idée. Il existe une parabole selon laquelle un homme se rendit un jour chez un marchand de cruches. Lorsque le marchand lui présenta sa marchandise, il tapa légèrement sur les plus solides d’entre elles afin de prouver à l’homme qu’elles étaient de bonne qualité et ne se cassaient pas facilement. Par contre, il évita soigneusement de donner des coups sur les cruches plus fragiles car il savait qu’elles ne résisteraient pas… Il en est de même des êtres humains : si D.ieu vous met à l’épreuve du célibat, c’est que vous êtes dotée d’une âme élevée et d’une grande force de caractère. Ce n’est pas seulement un atout, c’est la preuve du grand amour et de l’estime de D.ieu à votre égard.

Ce que D.ieu attend de moi

Certains célibataires vivent dans l’erreur en entretenant l’idée qu’ils ne s’accompliront qu’une fois mariés. La vie qu’ils mènent jusqu’au moment de la ‘Houppa, pensent-ils, est sans intérêt ni signification. Pourtant, il est probable que si nous avions accès à l’image dans son ensemble, que nous estimions à leur juste valeur chaque Mitsva et chaque petit pas effectué en avant vers Hachem, accomplis présentement, alors que nous sommes encore célibataires, nous chéririons justement cette période et ferions tout pour la mettre à profit ! Si D.ieu nous a placés dans cette situation, c’est qu’Il attend de nous que nous soyons à la hauteur justement dans ces circonstances. Il attend que nous Le servions dans les conditions qui sont les nôtres, et non pas que nous passions notre temps à regarder avec passivité la vie défiler devant nous le temps que nous atteignions notre objectif, passer sous le dais nuptial.

Quelques conseils à appliquer 

Si, malgré tout, votre condition d’être humain fait que vous succombiez parfois aux tentations du désespoir, voici quelques conseils pratiques à appliquer pour remonter la pente :

1. Entourez-vous d’amies. La présence d’amies sincères, avec lesquelles vous pouvez bavarder, rire et échanger est d’une grande utilité en cas de chute. Évitez de rester seule à broyer du noir.

2. Mettez votre temps à profit. Certes, la période du célibat n’est pas toujours facile, cependant, elle a aussi ses avantages. L’un d’eux, c’est d’avoir le temps (une fois mariée, il s’agira d’une denrée rare). C’est le moment de faire ce que vous ne pourrez plus accomplir ensuite : s’inscrire à une formation qui vous intéresse, aller à des cours de Torah (il vaut mieux se déplacer que de rester devant son écran), assister à des ateliers d’épanouissement personnel, pratiquer une activité que vous aimez (cuisiner, danser, chanter, etc.), faire du bénévolat, etc. Dans tous les cas, évitez de rester oisive, ce qui laisse tout loisir au Yétser Hara’ de vous asséner de ses sempiternelles rengaines : « Tu ne te marieras jamais », « Toutes tes copines ont déjà des enfants et toi, tu es dans une situation désespérée », etc.

3. Éloignez-vous de tout ce qui respire la mélancolie, la tristesse. Évitez d’écouter les informations (des études démontrent qu’il est possible de survivre sans), de lire des histoires tristes ou de voir des films dramatiques. La chose augmente le sentiment général de spleen. Tout ce qui au contraire peut égayer votre humeur et renforcer votre optimisme est le bienvenu.     

4. Développez la pensée positive. La stratégie du Yétser Hara’, dont le but est de nous faire chuter, c’est de diffuser en mode « repeat » des messages subliminaux de désespoir, un peu à l’image d’une perfusion qui délivrerait au compte-goutte une solution toxique. Or, la meilleure manière de chasser ces pensées parasites, c’est de les remplacer immédiatement par d’autres pensées, positives cette fois. Choisissez quelques thèmes qui vous inspirent (« Hachem m’aime et veut mon bien », « J’ai mille raisons d’être heureuse présentement », « Je suis pleine de qualités, autant de cadeaux que D.ieu m’a offerts », « Je suis capable de rayonner autour de moi » etc.) et piochez parmi eux chaque fois que le désespoir surgira.