Depuis l’opération « Pilier défensif » à Gaza,  la situation difficile dans le sud du pays et les centaines de missiles qui atterrissent en Israël ont amené beaucoup de gens à la porte du Gadol Hador, Rav Steinman de Bné-Brak pour savoir quoi faire, comment agir et dans quoi se renforcer.

Rappelons que la nuit précédent le déclenchement de la guerre, le Rav avait demandé de commencer l’étude de Torah spéciale appelée « limoud hamichmarot » en continu dans sa Yéchiva « Or’hot Torah ». Il avait déjà ordonné cela au moment où planait au-dessus du monde des Yéchivot le décret d’enrôlement à l’armée.

Lorsque l’on questionne le Rav sur la situation, il répond en disant : « Ce que l’on doit faire dans un moment pareil c’est uniquement étudier, étudier et étudier, et tout ce qu’on ajoute dans l’étude de la Torah aide. En particulier l’étude ininterrompue, sur laquelle a écrit rabbénou Moché ‘Haïm Luzzato zatsal ‘qu’il n’y pas meilleur défenseur pour Israël pour annuler tous les mauvais décrets’ »

 

Le Gaon rav Steinman a ajouté : « Tout ceci fait partie de ce qu’ont dit nos Sages : que la terre d’Israël s’acquiert par des épreuves, et ceci fait partie des souffrances d’avant la venue du Machia’h. »

Le Gaon rav Steinman a également répété qu’ « il faut prendre garde aux règles énoncées par les supérieurs à ce sujet, et ne pas, à D.ieu ne plaise, dénigrer cela. Il est permis de sortir du Beth-hamidrach lorsqu’il y a une alerte, même au milieu de la prière de la ‘Amida. De même, au milieu de l’étude, il ne faut pas déclarer que c’est du Bitoul Torah, mais si D.ieu nous en préserve, il y a une alerte au milieu de l’étude, il faut fuir ! »

Une autre question lui fut posée par des rabbanim superviseurs des Mikvaot qui doivent voyager durant ces jours-ci dans des endroits à risque pour vérifier la cacheroute des Mikvé dont dépend la pureté des couples juifs.

Dans sa réponse, le Gaon rav Steinman a indiqué : « bien qu’une personne qui respecte les Mitsvot ne connaîtra jamais de mauvaises choses », d’un autre côté, nous avons également appris que « dans un endroit où le danger est fréquent, c’est différent. »