Il en est de même concernant deux objets (mis en dépôt par deux personnes, chez un gardien), l’un valant 1 Mané (soit 100 zouz) et l’autre valant 1000 Zouz, l’une prétendant : « Celui qui vaut cher est à moi », et l’autre prétendant (également) : « Celui qui vaut cher est à moi » ; il (le gardien) donnera le « petit » (c’est-à-dire celui qui vaut 100 Zouz) à l’une d’entre elles, et [après avoir procédé au partage ou à la vente] du « grand » (c’est-à-dire de celui qui vaut 1000 Zouz), il donnera l’équivalent du « petit » (c’est-à-dire 100 Zouz) à la seconde personne. Quant au reliqua, il restera (en suspens) jusqu’à ce que vienne [le prophète] Eliahou. Rabbi Yossi a dit : « S’il en est ainsi, qu’a donc perdu l’escroc ? En fait, c’est l’ensemble [du dépôt] qui doit rester déposé (en suspens) jusqu’à ce que vienne [le prophète] Eliahou ! »