S’agissant de celui qui confie, en dépôt, des fruits à son prochain ; voilà que celui-ci (c’est-à-dire le gardien) doit (au moment de lui rendre sa marchandise) déduire, de son dépôt initial, ce qui manque (naturellement) : Pour le blé et le riz, il s’agit de 9 demi-Kabin pour 1 Kour, pour l’orge et le millet, il s’agit de 9 Kabin pour 1 Kour, pour l’épeautre et les graines de lin, il s’agit de 3 Séïn pour 1 Kour, tout étant fonction de la quantité [globale] et la période [de dépôt].
Rabbi Yo’hanan ben Nouri a dit : Concernant les rats, que leur importe ? Voici qu’ils mangent (ce qu’ils veulent), qu’il y ait beaucoup ou qu’il y ait peu ! En fait, il (le gardien) ne lui déduira ce qu’il manque (naturellement) que sur la base d’1 Kour, seulement.
Rabbi Yehouda dit que si la quantité (globale de grains) était importante, il ne déduira pas ce qui manque (naturellement), car elles (les grains) « compensent » [d’elles-mêmes].