Un marchand peut prendre (c’est-à-dire acheter) [les productions céréalières] de 5 granges [différentes], et les entreposer dans un seul silo, ou encore (acheter) [les vins] de 5 cuves [différentes], et les entreposer dans un seul grand baquet, à condition, toutefois, qu’il ne le fasse pas dans le but de les mélanger.
Rabbi Yehouda dit qu’un commerçant ne doit pas distribuer des graines grillées ou des noix aux enfants, car il les habitue ainsi à venir [acheter] chez lui, tandis que les Sages le lui permettent.
[Un commerçant] ne doit pas vendre moins cher que les cours officiels. [Pour leur part], les Sages disent [à son propos] : « qu’on se souvienne de lui pour les bonnes choses ! » [Un commerçant] ne doit pas trier des pois cassés, telles sont les paroles d’Abba Chaoul.
[Pour leur part], les Sages le permettent. Ils reconnaissent, toutefois, qu’il ne doit pas les trier juste sur le dessus du bac [de l’étalage], car c’est comme s’il trompait l’œil [de ses clients].
[Un commerçant] ne doit enjoliver ni un homme, ni une bête, ni les objets [qu’il vend].