De même, si un meurtrier a été exilé vers sa ville de refuge et que les gens [de cette ville] souhaitent l’honorer, il doit leur dire « Je suis un meurtrier » (et pas digne de cet honneur). S’ils lui disent : « Malgré tout [nous souhaitons t’honorer] », il peut accepter [cet honneur] de leur part, car il est dit (Dévarim 19,4) : « ceci est la parole du meurtrier ». (Il peut contester une fois par sa parole, puis il peut accepter les honneurs.)
Ils payaient un loyer aux Leviim, [ce sont] les paroles de Rabbi Yehouda. Rabbi Méïr dit : ils ne leur payaient pas de loyer.
Et [à la fin de son exil, à la mort du Cohen Gadol], il retourne à ses fonctions officielles ; [ce sont] les paroles de Rabbi Méïr. Rabbi Yehouda dit : il ne retourne pas à ses fonctions officielles précédentes.