בא לו כוהן גדול לקרות. אם רוצה הוא בבגדי בוץ, קורא; ואם לאו, באיצטלית לבן משלו. חזן הכנסת נוטל ספר תורה, ונותנו לראש הכנסת, וראש הכנסת נותנו לסגן, והסגן נותנו לכוהן גדול; וכוהן גדול עומד ומקבל, וקורא עומד. קורא "אחרי מות" (ויקרא טז,א) ו"אך בעשור" (ויקרא כג,כז); וגולל את התורה, ומניחה בחיקו ואומר, יתר ממה שקריתי לפניכם כתוב. "ובעשור" (במדבר כט,ז) שבחומש הפקודים קורא אותן על פה; ומברך עליהן שמונה ברכות על התורה, ועל העבודה, ועל ההודאה, ועל מחילת העוון, ועל המקדש, ועל ישראל, ועל הכוהנים, ועל שאר התפילה.
Le Cohen Gadol s’apprêtait à faire la lecture de la Torah. S’il le désirait, il faisait cette lecture, revêtu des vêtements de lin. Sinon, il la faisait revêtu de sa propre toge blanche. Le servant de la synagogue prenait le rouleau de la Torah et la remettait au Responsable de la synagogue. Celui-ci la remettait à l’adjoint au Cohen Gadol qui le remettait au Cohen Gadol. Il le recevait debout, et ainsi en faisait la lecture. Il lisait les sections « A’haré Mot » et « Akh Bé’assor » (Vayiqra 16 et 23,27-32). Il refermait ensuite le rouleau de Torah, le prenait dans son sein et proclamait : « Bien plus que ce que j’ai lu devant vous, est écrit dans ce rouleau ». Quant à la section « ouVé’assor », qui se trouve dans le livre de Bamidbar (litt. Le livre des Nombres) (29,7-11), il la récitait par cœur. A l’occasion de cette lecture, il prononçait huit bénédictions relatives à la Loi, au Culte, à l’action de grâces, au pardon des péchés, une bénédiction particulière pour le Temple, une autre pour le peuple d’Israël, une autre pour les Cohanim et une autre pour la suite de la prière.