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Torah écrite (pentateuque) » Genèse (Berechit)

Chapitre 21

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21,1
Or, l'Éternel s'était souvenu de Sara, comme il l'avait dit et il fit à Sara ainsi qu'il l'avait annoncé.
Hachem s’était souvenu de Sara

Ce chapitre, qui fait immédiatement suite à celui relatif à la guérison d’Avimèlekh, vient t’enseigner que celui qui demande miséricorde pour son prochain et qui a besoin pour lui-même de la même faveur est exaucé en premier, ainsi qu’il est écrit : « Avraham pria Eloqim, Eloqim guérit Avimèlekh » (supra 20, 17), aussitôt suivi de : « Hachem s’était souvenu de Sara ». Il s’en était souvenu avant même de guérir Avimèlekh (Baba Qama 92a)

S’était souvenu de Sara

En la faisant devenir enceinte

Comme Il avait parlé

En la faisant accoucher. Et où avait-Il « dit » (amar) ? Où avait-Il « parlé » (dibér) ? Il a « dit » : « Eloqim dit (amar) : Certes, Sara, ta femme, t’engendrera un fils » (supra 17, 19). Il a « parlé » : « après ces choses-là, la parole (devar) de Hachem s’adressa à Avram » (supra 15, 1), lors de l’alliance « entre les morceaux ». C’est alors qu’il lui a été spécifié : « celui-là [à savoir Eli’èzer] n’héritera pas de toi » (supra 15, 4), ton héritier devant être engendré par Sara

Hachem fit à Sara comme Il avait parlé

A Avraham

21,2
Sara conçut et enfanta un fils à Abraham quoiqu’âgé, à l'époque précise où Dieu l'avait promis.
A l’époque précise dont Eloqim lui (otho) avait parlé

Il résulte de la traduction du Targoum que le mot otho désigne « l’époque », [en tant que complément direct du verbe « avait parlé », et non Avraham, en tant que complément d’attribution], tel qu’Il l’avait déterminée lorsqu’Il lui a dit : « au terme fixé, je reviendrai vers toi quand le terme sera là » (supra 18, 14). Il a gravé une entaille sur le mur et lui a dit : « Lorsque le soleil reviendra l’année prochaine sur cette entaille, Sara aura un fils » (Midrach tan‘houma Wayéra 36)

21,3
Abraham nomma le fils qui venait de lui naître, que Sara lui avait donné, Isaac.
21,4
Abraham circoncit Isaac, son fils, à l'âge de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.
21,5
Or, Abraham était âgé de cent ans, lorsqu’Isaac son fils vint au monde.
21,6
Sara dit: "Dieu m'a donné une félicité et quiconque l'apprendra me félicitera."
Me félicitera

Se réjouira pour moi. Et le midrach explique : De nombreuses femmes stériles sont devenues enceintes en même temps qu’elle, beaucoup de malades ont été guéris ce jour-là, de nombreuses prières ont été exaucées comme les siennes, il y a eu une grande joie dans le monde (Beréchith raba 53, 8)

21,7
Elle dit encore "Qui eût dit à Abraham que Sara allaiterait des enfants? Eh bien, j'ai donné un fils à sa vieillesse!"
Qui eût dit à Avraham

Ces mots expriment une idée de louange et de reconnaissance de la grandeur de Dieu : « Voyez qui Il est et comme Il a tenu Sa promesse ! Ce que promet le Saint béni soit-Il, Il l’accomplit ! 

Eût dit

Le texte emploie ici un mot inusité (millél) au lieu de dibèr (« dit »). La valeur numérique de millél est cent, comme pour dire : « quand Avraham aura cent ans » (Beréchith raba 53, 9)

Que Sara allaiterait des fils

Pourquoi le mot « fils » est-il au pluriel ? Le jour du festin, les princesses sont arrivées chacune avec son nourrisson, et elle les a tous allaités. Car elles disaient : « Sara n’a pas enfanté, mais elle a ramené un enfant trouvé dans la rue ! » (Baba Metsi‘a 87a)

21,8
L'enfant grandit,Il fut sevré. Abraham fit un grand festin le jour où l'on sevra Isaac.
Il fut sevré

Après vingt-quatre mois (Ketouvoth 60a)

Un grand festin

Parce que les « grands » de la génération y ont participé : Chem, ‘Evèr et Avimèlekh (Beréchith raba 53)

21,9
Sara vit le fils d'Agar l'Egyptienne, que celle-ci avait enfanté à Abraham, se livrer à des railleries;
Se livrer à des railleries (metsa‘héq)

Il s’agit d’idolâtrie (Beréchith raba 53, 11), ainsi qu’il est écrit [à propos du veau d’or] : « ils se sont livrés à des réjouissances (letsa‘heq) » (Chemoth 32, 6). Autre explication : Il s’agit de l’adultère, ainsi qu’il est écrit : « le serviteur hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour se moquer de moi (letsa‘heq) » (infra 39, 17). Autre explication : Il s’agit du meurtre, ainsi qu’il est écrit : « Que les plus jeunes s’avancent et s’escriment (weyis‘haqou)... et ils passèrent leur épée dans le flanc l’un de l’autre » (II Chemouel 2, 14) . Yichma‘el se disputait avec Yits‘haq à propos de l’héritage, et disait : « C’est moi l’aîné et je prendrai double part ! ». Ils sortaient dans les champs, et Yichma‘el prenait son arc et lui lançait des flèches, ainsi qu’il est écrit : « Comme celui qui s’amuse à lancer des brandons, des flèches meurtrières, et dit : “mais je plaisantais !” » (Michlei 26, 18-19)

21,10
et elle dit à Abraham: "Renvoie cette esclave et son fils; car le fils de cette esclave n'héritera point avec mon fils, avec Isaac."
Avec mon fils

Du moment qu’il est mon fils, même s’il ne possède pas les mérites de Yits‘haq. Ou du moment qu’il a les mérites de Yits‘haq, même s’il n’avait pas été pas mon fils, celui-ci (Yichma‘el) n’est pas digne de partager l’héritage avec lui. A plus forte raison « avec mon fils, avec Yits‘haq », les deux qualités étant réunies (Beréchith raba)

21,11
La chose déplut fort à Abraham, à cause de son fils.
A cause de son fils

Il avait entendu que Yichma‘el s’était détourné du droit chemin (Midrach tan‘houma Chemoth 1) Et d’après le sens littéral : il lui a déplu que Sara lui ait demandé de le renvoyer

21,12
Mais Dieu dit à Abraham: "Ne sois pas mécontent au sujet de cet enfant et de ton esclave; pour tout ce que Sara te dit, obéis à sa voix: car c'est la postérité d'Isaac qui portera ton nom.
Ecoute sa voix

D’où nous apprenons qu’Avraham était inférieur à Sara en prophétie

21,13
Mais le fils de cette esclave aussi, je le ferai devenir une nation, parce qu'il est ta progéniture."
21,14
Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre pleine d'eau, les remit à Agar en les lui posant sur l'épaule, ainsi que l'enfant et la renvoya. Elle s'en alla et s'égara dans le désert de Beer Shava.
Du pain et une cruche d’eau

Et pas d’argent ni d’or, par aversion pour la mauvaise direction qu’il avait prise

Ainsi que l’enfant

L’enfant aussi, il l’a placé sur l’épaule de Hagar, parce que Sara lui avait jeté le mauvais œil, de sorte qu’il avait attrapé une fièvre et ne pouvait plus marcher (Beréchith raba 53, 13)

Elle s’en alla

Elle est retournée aux idoles de la maison de son père (Pirqé deRabi Eli‘èzèr 30)

21,15
Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle abandonna l'enfant au pied d'un arbre.
L’eau fut épuisée

Parce que les malades boivent généralement beaucoup

21,16
EIle alla s'asseoir du côté opposé, à la distance d'un trait d'arc, en se disant: "Je ne veux pas voir mourir cet enfant"; et ainsi assise du côté opposé, elle éleva la voix et pleura.
Du côté vis-à-vis

A distance

D’une portée d’arc

Le mot kimta‘hawé (« d’une portée ») étant au pluriel signifie : « de deux portées ». Il exprime, dans le vocabulaire de la michna, l’idée de « lancement » d’une flèche : « Il a “lancé” sur sa femme » (Sanhèdrin 46a), la semence étant « lancée » comme une flèche. Et si tu objectes qu’il aurait dû être écrit kimta‘hé (au lieu de kimta‘hawé), je répondrai que l’on insère souvent un waw à l’intérieur d’un mot, comme dans : « dans les fentes (be‘hagwé) du rocher » (Chir hachirim 2, 14), le mot ’hagwé venant de la racine ‘haga, comme dans : « et la terre de Yehouda deviendra une brisure (le‘haga) pour l’Egypte » (Yecha’ya 19, 17), ou dans : « ils chancellent (ya‘hoggou) et titubent comme un homme ivre » (Tehilim 107, 27), ou encore : « les limites (qatswé au lieu de qetsé) de la terre » (Tehilim 65, 6)

Elle s’assit vis-à-vis

[Alors qu’il vient d’être dit qu’elle est allée s’asseoir.] : Comme il était sur le point de mourir, elle s’éloigna davantage

21,17
Dieu entendit le gémissement de l'enfant. Un messager du Seigneur appela Agar du haut des cieux et lui dit "Qu'as-tu, Agar? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix de l'enfant s'élever de l'endroit où il gît.
La voix de l’enfant

De là nous apprenons que la prière du malade lui-même vaut davantage que celle que les autres récitent pour lui, car elle est exaucée en premier (Beréchith raba 53, 14)

Là où il est

[C’est-à-dire : « tel qu’il est ».] Il est jugé d’après les actes qu’il accomplit maintenant, et non d’après ceux qu’il exécutera plus tard (Roch haChana 16b). Les anges de service portaient accusation contre Yichma’él en disant : « Maître de l’univers ! Comment peux-tu faire apparaître un puits au profit de celui dont les descendants feront un jour mourir tes enfants de soif ? » Dieu leur a répondu : « Qu’est-il en ce moment ? Innocent ou coupable ? » « Il est innocent ! ont-ils convenu ». Et Dieu leur a fait observer : « C’est d’après ses actes présents que je le juge ». C’est ce que veut dire : « là où il est ». Mais où Yichma’él a-t-il fait mourir Israël de soif ? Quand Nevoukhadretsar (Nabuchodonosor) les a exilés, ainsi qu’il est écrit : « Oracle contre l’Arabie... portez de l’eau au-devant de ceux qui ont soif... » (Yecha’ya 21 13-14). Lorsqu’on les a exilés chez les Arabes, les Israélites ont dit à ceux qui les convoyaient : « Par pitié ! Amenez-nous chez les fils de notre oncle Yichma’él : ils auront pitié de nous », ainsi qu’il est écrit : « Caravanes de Dodanim [descendants de Yichma’él] ». Ne lis pas dodanim, mais dodim (oncles). Ils sont venus à leur rencontre chargés de viandes, de poissons salés et d’outres gonflées d’air. Les Israélites pensaient qu’elles étaient pleines d’eau, mais dès qu’ils les ont portées à leur bouche et les ont ouvertes, l’air a pénétré dans leur corps et ils en sont morts (Midrach tan‘houma Chemoth, Eikha rabathi 2, 5)

21,18
Relève-toi! reprends cet enfant et soutiens-le de la main, car je ferai de lui une grande nation."
21,19
Le Seigneur lui dessilla les yeux et elle aperçu une source; elle y alla, emplit l’outre d’eau et donna à boire à l’enfant.
21,20
Dieu fut avec cet enfant et il grandit; il demeura dans le désert, et devint tireur à l’arc.
Tireur d’arc

Tirant des flèches de son arc

Arc

C’est le nom de l’activité, d’où la présence du daguéch dans le chin (deuxième lettre du radical), comme dans ‘hammar (« ânier »), gammal (« chamelier »), tsayyad (« chasseur »). Il demeurait dans le désert et dépouillait les passants, ainsi qu’il est écrit : « sa main sera contre tous » (supra 16, 12)

21,21
II habita le désert de Pharan et sa mère lui choisit une femme du pays d'Egypte.
Du pays d’Egypte

Du lieu où elle avait grandi (Beréchith raba 53, 15), ainsi qu’il est écrit : « et elle avait une servante égyptienne » (supra 16, 1). Comme le dit le dicton : « Lance en l’air un bâton, il retombera sur sa racine ! »

21,22
II arriva, dans le même temps, qu'Abimélec, accompagné de Pikol, chef de son armée, dit à Abraham: "Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprends.
Eloqim est avec toi

Ils ont vu qu’Avraham s’était dégagé sain et sauf du voisinage de Sedom, qu’il s’était battu victorieusement contre les rois, et que l’on s’était « souvenu » de sa femme alors qu’il était vieux (Beréchith raba 54, 2)

21,23
Et maintenant, jure-moi par ce Dieu que tu ne seras infidèle ni à moi, ni à mes enfants, ni à ma postérité; que, comme j'ai bien agi à ton égard, ainsi tu agiras envers moi et envers le pays où tu es venu séjourner."
Ni envers mon fils

C’est jusque là que dure la compassion du père envers son fils

Selon la bonté que je t’ai faite

Quand je t’ai dit : « voici mon pays devant toi » (supra 20, 15)

21,24
Abraham répondit: "Je veux le jurer."
21,25
Or, Abraham avait fait des reproches à Abimélec, au sujet d'un puits dont les gens d'Abimélec s'étaient emparés.
Il réprimanda

Il argumenta avec lui à ce sujet

21,26
Et Abimélec avait répondu: "Je ne sais qui a commis cette action: toi-même tu ne m'en avais pas instruit et moi, je l'ignorais avant ce jour."
21,27
Abraham prit du menu et du gros bétail qu'il remit à Abimélec et ils conclurent mutuellement une alliance.
21,28
Abraham ayant rangé à part sept brebis de ce bétail,
21,29
Abimélec dit à Abraham: "Que signifient ces sept brebis que tu as mises à part?"
21,30
Il répondit: "C'est que tu dois recevoir de ma main sept brebis, comme témoignage que j'ai creusé ce puit."
Pour que cela me soit témoignage

Le mot ‘éda (« témoignage ») est au féminin, et s’accorde avec zoth (« cela ») [sous-entendu dans le texte], comme dans : « et soit témoin (‘éda) ce monument » (infra 31, 52)

Que j’ai creusé ce puits

Les bergers d’Avimèlekh cherchaient querelle à propos de ce puits et disaient : « C’est nous qui l’avons creusé ! ». Ils se sont dit entre eux : « Celui qui se présentera devant le puits et vers qui l’eau montera, le puits sera à lui ». Et c’est vers Avraham qu’elle est montée

21,31
Aussi appela-t-on cet endroit Beer Shava, car là ils jurèrent l'un et l'autre.
21,32
Lorsqu'ils eurent contracté alliance à Beer Shava, Abimélec se leva, ainsi que Pikol son général d'armée et ils s'en retournèrent au pays des Philistins.
21,33
Abraham planta un bouquet d'arbres à Beer Shava et y proclama le Seigneur, Dieu éternel.
Un bosquet (échel)

Rav et Chemouel sont en désaccord (Sota 10a, Beréchith raba 54, 6). L’un enseigne que échel était un verger producteur de fruits qu’il servait à ses hôtes pendant le repas, l’autre que c’était une auberge pour accueillir les passants, dans laquelle on trouvait toutes sortes de fruits. Nous trouvons le mot « planter » à propos de tentes, comme dans : « il plantera les tentes de son royal campement » (Daniel 11, 45)

Il y appela

C’est grâce à ce bosquet que le nom du Saint béni soit-Il a été invoqué comme Dieu dans le monde. Après leur avoir offert à manger et à boire, il leur disait : « bénissez Celui à qui appartient ce que vous avez mangé ! Croyez-vous que ce que vous avez mangé était à moi ? Non ! Ce que vous avez mangé appartient à Celui qui a créé le monde par Sa parole ! » (Sota 10b)

21,34
Abraham habita longtemps encore dans le pays des Philistins.
De nombreux jours

Plus nombreux que ceux qu’il avait passés à ‘Hèvron. Il avait résidé vingt-cinq ans à ‘Hèvron, et ici vingt-six. Il avait quitté ‘Haran à l’âge de soixante-quinze ans (supra 12, 4), et c’est cette année-là, est-il indiqué, qu’il « s’installa dans les plaines de Mamré » (supra 13, 18). Car nous ne trouvons nulle part, avant cet établissement, qu’il se soit installé à demeure en quelque endroit. Partout où il passait, il ne faisait que camper et repartir, ainsi qu’il est écrit : « Avram traversa le pays... (supra 12, 6) », « il se transporta de là... (supra 12, 8) », « il y eut une famine dans le pays. Avram descendit en Egypte pour y séjourner... (supra 12, 10) ». Son séjour en Egypte n’a duré que trois mois, puisque Pharaon l’a renvoyé aussitôt. « Il repassa par ses étapes, depuis le sud jusqu’à Beith-El (supra 13, 3) ». « Il dressa sa tente, il vint, il s’installa dans les plaines de Mamré, qui sont à ‘Hèvron (supra 13, 18) », et il y resta jusqu’à la destruction de Sedom. Ensuite, « il partit de là au pays du sud (supra 20, 1) » à cause de la honte que lui avait causée Lot, et il s’est installé dans le pays des Plichtim. Il avait alors quatre-vingt-dix-neuf ans, puisque c’est trois jours après sa circoncision que les anges sont venus lui rendre visite. Il s’est donc écoulé vingt-cinq ans entre son installation à ‘Hèvron, l’année où il a quitté sa terre natale, et son arrivée au pays des Plichtim. Or, il est écrit ici qu’il a résidé dans le pays des Plichtim « de nombreux jours », [que l’on peut traduire également par : « des jours plus nombreux »]. C’est donc qu’il y a passé plus de temps qu’à ‘Hèvron. Or, le texte n’entend pas, ici, rester dans le vague, mais il tient à s’exprimer explicitement. Si donc l’expression « de nombreux jours » avait voulu dire deux ans ou plus, il l’aurait dit en toutes lettres. Il faut admettre, par conséquent, que la différence n’a été que d’une année, et donc que le séjour chez les Plichtim a duré vingt-six ans. Il en est alors reparti pour retourner à ‘Hèvron : c’était douze ans avant le sacrifice de Yits‘haq. Telle est la chronologie qui figure dans le Séder ‘olam (Beréchith raba 54, 6)

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