Ces derniers temps, j’ai visité divers sites où sont publiés des articles sur « Des organes superflus dans le corps humain », « Des organes dont nous n’avons pas besoin », « Les défauts du corps humain », « Des parties du corps inutiles» etc.

L’argument principal de ces auteurs : bien que le corps humain soit une création efficace et sophistiquée, nous possédons néanmoins dans notre corps quelques organes totalement inutiles, ou des défauts de fabrication, qui créent des troubles, comme l’appendice, le pavillon de l’oreille, la chair de poule, les dents de sagesse, etc. Derrière ces revendications absurdes, on trouve l’idée que le processus de l’évolution a laissé dans notre corps des organes superflus et inutiles. Il s‘agirait de restes de l’évolution.

Quelle arrogance ! Ces auteurs désignent avec détermination et assurance les organes utiles et inutiles. S’ils ignorent le pourquoi de la création de ces organes - cela veut-il pour autant dire que ces organes n’ont aucune fonction ? C’est absurde. Malheureusement, les lecteurs naïfs qui tombent sur ces articles, exposés de manière « scientifique » s’étonnent : s’il y a un D.ieu, comment peut-Il commettre de telles erreurs ?

Je suis persuadé que ces auteurs refuseraient obstinément ma proposition de retirer de leur corps ces organes, bien qu’ils écrivent publiquement qu’ils sont « inutiles »…

Ne vous inquiétez pas. Le corps humain est la création la plus sophistiquée, la plus prodigieuse et la plus parfaite du monde, sans aucune erreur de conception. Chaque organe joue un rôle et a un but. Et si un scientifique prétend qu’un certain organe n’a pas d’utilité, il n’a simplement pas encore compris son rôle.

Prenons par exemple l’appendice, mentionné dans tous les articles comme un organe « inutile », source de problèmes et de douleurs. On vient de découvrir une bonne raison à son existence. L’appendice est une sorte de tuyau court et fin, bloqué à son extrémité, et sort au départ du gros intestin. L’appendice fait office de réserve protégée pour les bactéries amies vivant dans l’intestin de l’homme, et peuvent le protéger après de graves maladies de l’intestin. Donc, en cas de problème - suite à une infection ou la prise d’antibiotiques -, les bactéries de l’intestin sont atteintes, l’appendice sert de réserve pour rediffuser ces bactéries.

Les amis, même si j’ignorais le rôle attribué à l’appendice, j’aurais cru que cela provenait d’un manque d’avancement dans la médecine, comme dans beaucoup de cas, car avec les progrès de la médecine, on a découvert des détails et des fonctions inconnues jusque-là, dont les exemples sont très nombreux.

Si le Créateur de l’univers a créé un objet, dont l’homme ignore sa fonction, cela signifie que l’homme est limité et doit encore approfondir ses connaissances. Et s’il n’apprend pas et ne comprend pas, il peut être sûr que tout ce que fait le Maître du monde, Il le fait pour le bien !

Où le fœtus fait-il ses besoins ?

L’une des questions qui éveille le plus notre curiosité pendant la grossesse est de savoir comment le fœtus évacue ses excréments. Dans l’utérus de sa mère, le fœtus urine environ dès le deuxième trimestre de la grossesse. Le liquide amniotique est en grande partie constitué de l’urine du fœtus. En réalité, le fœtus avale le liquide amniotique, et ensuite, lorsqu’il passe dans son corps, il l’évacue à nouveau dans l’utérus (le placenta nettoie ce liquide pour que le fœtus ait un environnement agréable pour évoluer).

Et qu’en est-il des selles ?

Les intestins sont pleins de liquide amniotique ingéré dans des cellules mortes, un produit collant et pourri, ressemblant à du goudron vert foncé, appelé le méconium (excréments du bébé). Si, au bout de son parcours, il arrive dans les poumons du bébé, pendant l’accouchement, il peut attaquer l’abdomen, délicat de nature. Mais à l’intérieur de l’intestin, le méconium n’est pas nuisible.

Attention : pendant son séjour dans l’utérus, le fœtus n’est pas censé avoir de selles, ce processus n’a lieu qu’après l’accouchement. Mais dans un cas de détresse fœtale, une détente des muscles a lieu, et le contenu des selles accumulé est libéré dans le liquide amniotique « de l’eau de méconium », c’est en réalité du liquide amniotique contenant les selles du fœtus.

On sait que la première défécation du fœtus doit avoir lieu dans les 24 heures suivant l’accouchement.

Les amis, le liquide amniotique doit être totalement limpide. Le fœtus en boit, il en aspire dans ses poumons et il y urine. Le fœtus ne fait pas de selles lors de son séjour dans l’utérus. Il n’en fera pour la première fois qu’une fois sorti du ventre !

A la lumière des dangers inhérents à la défécation dans le liquide amniotique, qui peuvent conduire à la mort du fœtus, Qui a conçu le corps du fœtus de telle sorte à fermer les muscles de l’anus, et à empêcher toute défécation pendant la grossesse, tandis qu’à la naissance, le corps sait bien déféquer ? De même, n’est-ce pas miraculeux que, pendant 9 mois, le fœtus vit une vie sereine et agréable, sans évacuer d’excréments de son corps ?

La prière trois fois par jour

« Ouah, je suis obligé d’aller à la synagogue, c’est l’heure de la prière de Minh’a », annonçai-je à mon ami. « Encore une prière ? Mais tu as déjà prié ce matin ! », me répondit mon ami laïc, exprimant son inconfort de me voir partir.

Pourquoi en réalité devons-nous prier trois fois par jour ? Pourquoi une seule fois n’est-elle pas suffisante ? De plus, le Maître du monde, qui est omnipotent, a-t-Il besoin de nos Téfilot ?

En effet, le Maître du monde n’a pas besoin de nos prières. Les prières sont pour nous et non pour Lui.

A quoi cela ressemble-t-il ? Imaginez deux amies adolescentes, qui bavardent entre elles trois fois par jour. Est-ce que, d’après vous, elles se sentent proches et liées de la même manière que deux jeunes filles qui ne se parlent qu’une fois par jour ? Bien sûr que non ! C’est la même chose pour nous et le Maître du monde…

La prière est un cadeau qui nous permet de nous rapprocher de notre Créateur. Plus nous Lui adressons de prières et plus nous conversons avec le Saint béni soit-Il, plus nous nous sentons proches…

Puissions-nous, avec l’aide de D.ieu, intégrer ce principe, et multiplier nos prières au Maître du monde, Amen.

Purification de l’air

J’ai récemment effectué des rénovations chez moi. Au terme de ces rénovations, l’air dans l’appartement était trouble et rempli de poussière, ce qui compliquait la respiration. J’ai commencé à tousser et ai senti un poids dans le système respiratoire et un sentiment général désagréable.

On sait que la poussière contient des particules dont une partie porte atteinte au système respiratoire, dont le rôle est de fournir de l’oxygène au corps et de le débarrasser du CO2, et de créer des substances de rechange, nécessaires au bon fonctionnement du corps.

Quels sont les effets sur le corps lorsque nous respirons de la poussière ?

Les particules de poussière qui s’infiltrent dans le système respiratoire peuvent créer divers troubles, comme des difficultés respiratoires, de nombreuses secrétions et une accumulation de glaire, jusqu’à provoquer une difficulté respiratoire importante. Bien entendu, une situation de souffle court alourdit le fonctionnement du cœur, et présente un risque pour les patients atteints de diverses maladies du cœur. D’autres symptômes : la fatigue, les maux de tête, et un sentiment général de mal-être.

Alors comment notre corps réagit-il ?

L’air que nous respirons contient une grande quantité de particules de poussière. Nous pouvons supporter ces conditions grâce à un système d’aération génial et efficace par les voies respiratoires de notre corps. Ce système filtre pratiquement toute poussière, qui, en pourcentage élevé, peut mettre notre santé en danger. Par exemple, si de la poussière a pénétré dans les narines, la plupart des grandes particules de poussière et une partie des petites sont coincées par les poils du nez, qui se meuvent dans la direction opposée. De même, le système respiratoire est tapissé d’une couche épaisse de salive collante qui se déplace constamment vers le haut, vers la gorge. Les grandes particules de poussière ne peuvent pas franchir les coins et les plis qui se trouvent sur leur chemin, elles se collent à la couche de salive et sont évacuées vers l’extérieur.

Malgré tout, la majorité des minuscules particules (d’un diamètre inférieur à 5 microns), peuvent passer par les ramifications des voies respiratoires sans toucher les bords collants, jusqu’à arriver aux poumons, qui doivent obligatoirement rester propres. C’est ici qu’entre en jeu le deuxième système de défense des poumons : les globules blancs, situés dans les alvéoles des poumons, qui avalent tout corps étranger et le transfèrent au système lymphatique, qui fait partie du système immunitaire, situé à la base des poumons.

Les particules de poussière qui ne sont pas solubles restent dans les voies des lymphes pour se développer, ce sont elles qui peuvent provoquer des troubles - d’une grave infection pulmonaire jusqu’au cancer des poumons -, dont le plus connu est l’amiante.

Le Tsaddik souffre, tandis que le pervers jubile

Parfois, avec notre regard humain, il nous semble qu’il n’y a pas de justice dans ce monde. L’argument le plus répandu : pourquoi déployer des efforts et accomplir des Mitsvot alors que nous voyons clairement comment des hommes craignant D.ieu accomplissent les Mitsvot, mais souffrent dans la vie, alors que d’autres profanent le Chabbath, suivent leurs instincts et commettent toutes les fautes possibles, et ils paraissent heureux et joyeux ? Où est la justice ? On serait tenté de penser qu’il n’y a ni justice ni Juge… comment est-ce possible ?

A nous de savoir que la conduite du Maître du monde nous est parfois dissimulée.

Premièrement, nous ne pouvons pas savoir si l’homme en face de nous est un Tsaddik ou un Racha’. Nous ne pouvons pas non plus savoir si, dans sa situation, ce qu’il vit est un bienfait ou, au contraire, un préjudice.

Deuxièmement, on peut expliquer ainsi la distinction entre un Tsaddik et un Racha’ : les Tsadikim souffrent dans ce monde pour leur épargner des souffrances dans le Monde à venir. De la même manière, les méchants reçoivent leur salaire dans ce monde, au lieu de recevoir leur part dans le monde futur pour le peu de Mitsvot qu’ils ont accompli.

Tout homme « mauvais » a quelques Mitsvot à son actif - même si parfois il n’en est pas conscient -, comme la Brit-Mila, le respect dû aux parents. Mais le Créateur de l’univers ne souhaite pas le faire entrer dans le monde futur, car la majeure partie de ses actions sont des transgressions. Que se passe-t-il pour le peu de Mitsvot qu’il a accumulé ? Le Maître du monde le rétribue pour ses quelques Mitsvot dans ce monde-ci, et il perd donc son monde futur, comme il est dit : « …Mais Il rembourse Ses ennemis à leur face pour les détruire. Il ne retarde pas le paiement qu’Il réserve à Ses ennemis à leur face. » (Dévarim 7, 10)

En revanche, le Tsaddik a accumulé peu de fautes dans ce monde. Le Maître du monde l’affectionne et désire le faire entrer dans le monde futur, dans un état de pureté ; pour le « purifier » des quelques fautes qu’il a commises, le Tsaddik traverse des épreuves dans ce monde-ci et reçoit son salaire intégral dans le monde futur, en contrepartie des nombreuses Mitsvot qu’il a réalisées, comme il est dit : « Car celui qu’Il aime, l’Eternel le châtie, tel un père le fils qui lui est cher. » (Michlé 3, 12)

Lorsqu’un grand Tsaddik meurt dans un tragique accident de voiture, certains déclarent : où est la justice dans ce monde ? C’est la Torah et c’est le salaire de celui qui la respecte ? C’est en ce point précis que l’on trouve le principe du libre arbitre, comment l’homme choisit d’expliquer une situation donnée. En voyant un tel cas, de nombreuses questions sur la conduite du Maître du monde sont posées, et c’est là que l’homme est testé sur sa Emouna dans le Créateur de l’univers.

La grandeur de l’homme, c’est précisément de comprendre qu’il n’est pas en mesure d’appréhender la conduite du Saint béni soit-Il. C’est pourquoi nous recevons un salaire, car, bien que cela semble injuste, nous croyons que le Saint béni soit-Il dirige le monde avec la Providence, pour notre bien, et nous n’avons pas les moyens de connaître le pourquoi des événements…

Ariel Kadouri