Concernant celui qui a spécifié le type de perte qu’il a subie, mais pas ses signes distinctifs, on ne la lui rend pas. Concernant un escroc [présumé], même s’il a détaillé ses signes distinctifs, on ne la lui rend pas, comme il est dit : « […] jusqu’à ce que ton frère le réclame […] » (Dévarim 22,2) (passage que nos Sages interprètent, comme s’il était écrit : « […] jusqu’à ce que tu interroges ton frère, afin de savoir s’il est un escroc ou s’il n’en est pas un ».
Toute chose « qui produit et qui mange », doit [continuer de] produire et [de] manger [chez celui qui l’a trouvée (après que fut passée la période de publication]. [Par contre], une chose « qui ne produit
pas et qui ne mange pas », doit être vendue [par celui qui l’a trouvée], comme il est dit : «et tu lui rendras », (passage que nos Sages interprètent, comme s’il était écrit : « Regarde comment procéder
pour que tu la lui rendes (sans déperdition) ». Qu’en est-il de l’argent [du produit de la vente] ?
Rabbi Tarfon dit qu’il (celui qui l’a trouvé) peut l’utiliser [en attendant] (pour des projets personnels) [et que] c’est pour cela que s’il le perd, il en est responsable. [Par contre], Rabbi Akiva dit qu’il ne peut l’utiliser [en attendant] (pour des projets personnels) [et que] c’est pour cela qu’il s’il le perd, il n’en est pas responsable.