Concernant celui qui a trouvé un âne ou une vache en train d’errer en chemin, il ne s’agit pas d’une chose perdue. [Par contre, concernant] un âne dont le harnachement est à l’envers, ou encore une vache qui court parmi les vignes, il s’agit d’une chose perdue.
S’il l’a rendue [à son propriétaire] et qu’elle s’est enfuie, s’il l’a [de nouveau] rendue et qu’elle s’est [de nouveau] enfuie, et cela, même 4 ou 5 fois, il est [à nouveau] tenu de la rendre, comme il est dit : « […] rendre, tu le rendras ! » (Dévarim 22,1) S’il a dû passer sur le gain d’un Sela’ pour lui rendre [la chose perdue], il ne pourra réclamer [au propriétaire] : « Donne-moi un Sela’ (pour me dédommager) », mais ce dernier devra le rémunérer comme un ouvrier « au chômage ».
[Si celui qui a trouvé la chose perdue veut absolument récupérer son manque à gagner d’un Sela’], dans la mesure où il y a un tribunal sur place, il imposera ses conditions devant ce tribunal. S’il n’y a pas de tribunal sur place, devant peut-il alors imposer ses conditions ? Son intérêt passera donc avant.