DONNER. Dès que l’on commence à réfléchir à ses propres intérêts (prendre), c’est le moment où le bonheur au sein du couple disparaît (Rav Dessler)...

Question : Comment vous sentez-vous aux côtés d’une personne qui ne cherche qu’à vous faire du bien ?
Réponse : Automatiquement, vous avez envie de lui donner.

Question : Comment vous sentez vous aux côtés d’une personne qui ne cherche qu’à prendre pour elle-même ou qui exige de vous ?
Réponse : On aura tendance à s’éloigner, peut-être même à s’opposer.

Qu’en pensez-vous ? Quel est le bon chemin pour être bien ensemble ?

Alors qu’attendons-nous ? Observons l’autre et mettons-nous au travail ! Qu’est-ce qu’il (ou elle) veut ? Comment lui faire plaisir ? Adaptons-nous !

Les réactions "courantes"...

« Ok, mais il (ou elle) n’a qu’à commencer ! 
À lui (ou elle) de faire un pas vers moi.
Je veux bien donner mais je veux être certain(e) de recevoir en retour. Le risque de rester sans rien est trop dangereux. Trop difficile de donner gratuitement. C’est se vider de soi-même… la vie de couple est un échange… »

Et le temps passe…
6 mois, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans de mariage…
Les deux sont malheureux et souffrent. On vit en se tournant le dos. La relation est tendue. On s’assèche. Personne ne donne ni ne reçoit.
Et chacun tire de son côté pour obtenir ce qui nous est « essentiel ». La bataille est épuisante pour les deux.


Les réactions "selon la Torah"...

Aller vers l’autre, c’est comprendre qu’il est différent, qu’il n’est pas obligé de réaliser mes rêves de vie conjugale (il a peut-être aussi les siens…).

"ואהבתה לרעך כמוך", « aimer son prochain comme soi-même » : de la même manière que je veux mon bien, je veux le bien de l’autre. Tout comme il est impossible de se faire du mal à soi-même, je ne cherche pas le mal pour l’autre.

Le choix est le suivant...

⁃ Se battre contre l’autre pour qu’il remplisse mes besoins, pour qu’il s’adapte à mes exigences. Nous restons bloqués.

Ou

⁃ Accepter ce qu’il est. Éventualité ardue mais unique possibilité pour sortir de l’impasse. On ne peut changer l’autre. Ma problématique reste, mais l’autre n’y est pour rien. À moi de trouver ma solution. À moi de changer.

Laisser la place au don est le secret d’une vie de couple où tous les deux seront bien. Au lieu d’avoir des attentes vis-à-vis de l’autre, ayons des attentes vis-à-vis de nous-mêmes. Efforçons-nous de devenir une personne bienveillante auprès de laquelle il fait bon vivre...

Bon courage à toutes !

Esther Amsellem - Conseillère et formatrice - Education-Couple-Personnel - Ateliers et entretiens (zoom et présentiel) - +972542928849 (WhatsApp) / [email protected]