Si depuis le 7 octobre, nous assistons en Israël à un rapprochement au judaïsme et à une A’hdout (union) sincère fédérant toutes les couches de la société, il reste malgré tout un “village d’irréductibles guerriers” qui résistent avec fermeté à la Téchouva. Ce sont ceux qui se trouvent à la tête des médias, qui s’obstinent à ne pas nous faire partager l’enthousiasme de ce retour aux sources pas plus qu’ils ne diffusent le récit de miracles manifestes dont ont bénéficié des soldats sur le front ou les rescapés du massacre. Ils vont par contre froidement s’étendre sur l’analyse géopolitique du conflit actuel ainsi que sur ses conséquences financières et internationales et spéculer sur l’avenir de l’État d’Israël. 

Ils n’oublieront pas d’accuser le chef d’État Netanyahou, d’émettre des critiques sévères sur le budget accordé aux orthodoxes et sur la conduite de certains habitants de Judée-Samarie ou encore de donner leur avis sur les priorités que devrait définir le gouvernement dans ce conflit. ‘Assakim Karaguil (“la vie continue normalement”), pour reprendre l’expression populaire israélienne ! “Ce ne sont tout de même pas les événements actuels qui vont nous faire tourner la tête et nous détourner de nos priorités, au profit de croyances populaires !”, semblent dire ces journalistes. 

Depuis longtemps, le pouvoir démesuré des médias tant redoutés - même par les chefs d’État - est apparu au grand jour. Si à l'époque d’Émile Zola, le journal avait permis de dénoncer des injustices et dévoiler au grand public la vérité, cette approche est aujourd’hui révolue. Les médias représentent un moyen très puissant qui permet d’imposer un certain mode de pensée et une conception de la vie, même s’ils ne vont pas toujours de pair avec la droiture. En Israël aussi, dans le milieu médiatique, on a décalqué les conceptions bien-pensantes établies par l’Occident.

La fête de ‘Hanouka vient commémorer la victoire militaire d’une poignée de Juifs face au puissant empire grec. Les Grecs souhaitaient étendre leur civilisation au monde entier et s'étaient heurtés au peuple hébreu qui était resté dans son ensemble fidèle à la Torah. Mais il existait malgré tout de nombreux Juifs qui avaient été séduits par les conceptions et le mode de vie hellènes.  

Si la Grèce antique n’existe plus, son héritage reste vivant et a connu des variantes tout au long de l’Histoire. Nous sommes témoins dans la société occidentale de l’hédonisme moderne, galvanisé par le développement de la technologie. Parallèlement, on a établi des théories, soutenues par la science, et des philosophies qui permettent de donner une consistance à ce mode de vie. Les médias participent à propager ces conceptions et à écarter tout ce qui s’y oppose. Le judaïsme reste encore aujourd’hui le principal écueil à cette culture, ce qui justifie leur antisémitisme.

Les Juifs hellénistes existent encore aujourd’hui et les grands médias israéliens en sont un bon exemple : même face à la situation précaire dans laquelle se tient aujourd’hui Israël, leur position reste immuable et ils refusent de se tourner vers le D.ieu d’Israël. Heureusement, le peuple comprend de lui-même que son salut dépend de son attache avec l’Éternel et Sa Torah. 

Durant la fête de ‘Hanouka, on allume une bougie de plus tous les jours : cet éclairage représente la lumière que diffuse Israël, qui augmente continuellement et nous mènera à l’époque messianique, symbolisée par le chiffre huit.

Amen, pour très bientôt !