‘Hanouka est une fête remplie de différentes Ségoulot et coutumes. Dans cet article, vous découvrirez différentes ‘combines’ de nos Sages pour susciter une tranquillité d’esprit toute l’année, des enfants dans le droit chemin ou encore une meilleure Parnassa.

Que se cache derrière les bougies de ‘Hanouka ? C’est le Or Haganouz (la lumière cachée), cette lumière céleste qui était allumée dans le monde au cours des 36 premières heures (Séfer Harokéa’h, Halakhot ‘Hanouka 221).

1. Téchouva

Rabbi Na’hman de Breslev appelle ‘Hanouka « La fête de Bikour ‘Holim » - Hachem descend près de ses âmes les plus malades.

Les bougies de ‘Hanouka rapprochent l’homme le plus éloigné du monde.

Face aux bougies, priez pour tous ceux qui sont abandonnés et qui ont besoin de faire Téchouva !

2. Tranquillité

Hachem donne huit jours de tranquillité d’esprit.

L’auteur du « ‘Havot Yaïr » promet : celui qui s’assoit une demi-heure en face de la ‘Hanoukia, observe les bougies ainsi que le bien qui l’entoure, méritera la tranquillité d’esprit toute l’année.

3. Optimiste

Le ‘Hida Hakadoch dit : face à la ‘Hanoukia, demandez une seule chose : «  Je veux voir le bien qui se trouve dans chaque personne. Donne-moi un bon œil. Je veux voir le bien qui est en moi, voir le bien qui est dans mes épreuves. »

Voir la vie avec optimisme est une Ségoula que l’on peut obtenir grâce aux bougies de ‘Hanouka, qui ne le voudrait pas ?
 

4. Mériter des Miracles

Le ‘Hida pleurait du fait qu’il n’avait pas les moyens d’avoir une ‘Hanoukia en argent. On raconte qu’il mettait des verres simples, au centre desquels se trouvait un bougeoir de couleur argenté en tant que Chamach.

Avoir la plus belle ‘Hanoukia possible est une Ségoula pour mériter des miracles.
 

5. Sagesse

C’est une Ségoula pour la sagesse et la mémoire, et pour des enfants d’un niveau exceptionnel.
 

6. Des enfants purs

Chaque soir, asseyez-vous et priez face aux bougies… pour la bonne éducation des enfants :

1. Que les enfants n’aient pas honte d’être religieux. Le Rabbi de Slonim disait : « C’est un moment propice pour demander une génération bénie, droite, de Talmidé ‘Hakhamim, craignant Hachem et intègres... Et des filles pudiques, qui aiment la Torah et craignent D.ieu. »

2. Que nous ayons de la satisfaction de nos enfants, car c’est la condition minimale pour faire grandir des enfants qui réussissent et qui illuminent.

3. Que nous sachions ne pas montrer plus d’amour pour un enfant en particulier de la famille par rapport à un autre.

4. Hachem, fais-moi comprendre que dans l’éducation, on ne peut que s’efforcer et espérer les résultats.

On allume les bougies, et ensuite on ne fait que les regarder. Je n’ai aucune maîtrise sur le déroulement de leur combustion.

5. Que nous intériorisons le message : « Ein lanou réchout léhichtamèch bahèm » « Nous n’avons pas le droit de s’en servir ».

Que nous ne nous « servions » pas des enfants en les oppressant, et d’un autre côté, pas non plus pour recevoir de l’admiration de l’entourage.

6. Que nous méritions d’être un Chamach (serviteur) loyal.

Que nous ne nous sentions pas des parents exploités. Un serviteur loyal connaît aussi sa place : je ne suis pas le copain de mes enfants !

7. « Hanérot halalou kodech hèm » « Ces bougies sont saintes ».

Que je mérite de voir la profondeur et la sainteté de mes enfants.
 

7. Protection

C’est une Ségoula de dire sept fois à voix haute et la huitième fois à voix basse le verset : « Vihi No’am Hachem Elokénou ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konéna ‘Alénou Ou-ma’assé Yadénou Konénéhou » (« Que la bienveillance de l’Éternel, notre D.ieu, soit avec nous ! Fais prospérer l’œuvre de nos mains ; oui, l’œuvre de nos mains, fais-la prospérer »).

C’est une excellente Ségoula pour la protection.

De même, réciter tout le chapitre 91 des Téhilim (« Yochev Bé-sétèr ‘Elione... »), surnommé le « chant des maux ». Il enlève le mal  du corps et de l’esprit, ainsi que le mauvais œil et les peurs.
 

8. Écarter le mauvais

Le ‘Hida disait : il récitera le psaume 67 avec la forme de la Ménora. C’est une Ségoula pour éviter les mauvais évènements, et cela lui sera considéré comme s’il avait allumé la Ménora dans le Beth Hamikdach.
 

9. Zivoug

La veille de Chabbath qui est aussi ‘Hanouka, lorsque les bougies de Chabbath sont allumées à côté de celles de ‘Hanouka, on demandera à Hachem : « Réjouis-nous d’un foyer parfait » (le Rabbi de Slonim).
 

10. Avoir des enfants

Lors de la huitième bougie de ‘Hanouka, dire : de la même manière que sont allumées ici huit bougies, que j’ai le mérite de circoncire mon fils le huitième jour (le Rabbi de Roujzin).

Celui qui doit subir une opération ou doit passer un examen important, prendra sur lui de ne faire aucune Mélakha (travail interdit) au cours de l’un des jours de ‘Hanouka, et il sera sauvé de ce malheur (le Ben Ich ‘Haï).
 

11. Parnassa

Le père du Rambam, Rabbi Maïmone, disait : « On ne doit abandonner aucune coutume, même celle qui à l’air d’être insignifiante. Durant ‘Hanouka, chacun se doit d’organiser des festins et dresser des tables garnis de mets succulents afin de faire connaître les miracles du Créateur. Depuis bien longtemps s’est installée la coutume de consommer des beignets trempés dans du miel et frits dans l’huile - en arabe : Sfeinjs - en souvenir du miracle [avec l’huile]. »
 
Il va sans dire que quiconque participe à la propagation des miracles du Créateur, sera grandement récompensé et méritera les plus grandes bénédictions : Parnassa et bonne santé.