Allemands, de parents nazis mais… ‘Harédim !
La RTBF (Radio Télévision Belge Francophone) a diffusé le 31 mai 2011 un reportage sur des descendants de Nazis… installés en Israël. Ils entreprennent des actions de type éducatif au titre de bénévolat ou en ouvrant des centres pour les jeunes en difficulté.
Ils n’ont pas forcément changé de nom. Certains se sont convertis au judaïsme, d’autres pas, mais ils ont tous une sorte d’obsession : réparer les torts causés aux Juifs par les Nazis en se rapprochant du pays qui symbolise aujourd’hui l’identité juive par excellence.
Il est écrit dans la Torah que certaines peuplades comme l’Edomi ou le Mitsri (l’égyptien) n’ont pas été accueillantes, lors du passage du peuple juif sur leur territoire. Leurs descendants, même une fois convertis, ne pourront se marier avec des juifs de souche, qu’après avoir passé quelques générations, ceci afin d’éradiquer les mauvais traits de caractère des ascendants.
A la base, cette Halakha (loi pratique) était applicable car les populations étaient toujours positionnées dans leurs régions respectives mais San’hériv, un roi assyrien contemporain du prophète ’Hizkiya, a déporté tous les peuples : il en ressort que n’importe quel converti(e) peut se marier sans problème : on le considère comme venant du Rov ha’Olam (la majeure partie de la population mondiale).
Au sujet des Allemands, il est rapporté que le Gaon de Vilna avait une tradition selon laquelle ils sont des descendants d’Amalek, une peuplade qui attaqua le peuple juif à la sortie d’Égypte. On a donc émis un temps, des réserves quant à l’acceptation de convertis d’origine allemande. Mais le Rav Chmouel Wozner, grand possek (décisionnaire en matière de loi), a écarté cette opinion et tranché pour une acceptation sans limite.
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