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Etude n°32 du Mercredi 12 Novembre 2025 ('Hayé Sarah)

Perle de Paracha :  « Et j’ai dit à mon maître : peut-être la femme ne souhaitera pas me suivre ? »

Au cours du récit d'Eliezer de ses péripéties à la famille de Rivka (dont ce verset est extrait), Rachi explique qu’il n’est pas écrit en hébreu « Oulaï » (peut-être) avec la lettre "Vav" et la voyelle "Shourouk" mais « Elaï » (vers moi) avec la voyelle "Koubouts". La manière d'écrire ce mot vient nous révéler la pensée profonde d'Eliézer. Il avait une fille à marier, et prétextait un éventuel échec de sa mission pour qu’Avraham lui dise de se tourner vers lui afin de marier sa fille à son fils.

Pourquoi cette intention n'est-elle pas révélée lors du dialogue d'Eliézer avec Avraham ? Ce ne fut qu’au moment où il se trouva en présence de la famille de Rivka que ses premières intentions ressurgirent plus clairement...Eliézer savait que les enfants d’Avraham étaient importants et honorables et donc il n’envisageait pas de proposer sa fille pour Its’hak.

Mais maintenant qu’il se trouvait devant Lavan l’Araméen, il s’aperçut que la famille de Rivka n’était pas aussi honorable et c’est alors qu’il se dit : « Un beau-père comme Lavan, moi aussi je peux l’être ! »

Santé selon la Torah : Combien manger ?

Il y a une expression en Hébreu qui dit : « Le tiers que tu manges c’est pour toi, et les deux-tiers restants c’est pour ton docteur ! » Mais en réalité, ces deux-tiers qui sont en trop ont un impact même sur ce premier tiers consommé. Même le premier tiers ne sera pas non plus bien digéré…

Éducation : Un dépôt d'une très grande valeur

Les enfants dont Hachem nous gratifie nous sont remis seulement en dépôt. Ce serait une erreur de considérer qu’ils nous appartiennent ! On doit prendre conscience qu’un enfant possède une âme qui est pure et on est responsable de préserver cette pureté.

Lorsque le fils de Rabbi Yo’hanan Ben Zakaï quitta ce monde, ses élèves vinrent le consoler mais en vain. Rabbi Eliézer arriva à son tour pour le réconforter. Il s’assit en face de lui et il lui raconta l’allégorie suivante : « Cela ressemble à un homme à qui le roi avait remis en dépôt un gage d’une grande valeur. Tous les jours, l’homme pleurait tant sa situation était pour lui source d'inquiétude. Il criait : quand le propriétaire va-t-il venir enfin reprendre ce gage ? »

Rabbi Eliézer poursuivit : « Mais pour toi, c’est différent, tu n'as pas à t'inquiéter. Tu as enseigné à ton fils toute la Torah, les Prophètes, les Hagiographes et toutes les Mitsvot… Il a quitté ce monde sans avoir jamais fauté. Il est retourné vers son propriétaire – parfait ! » Seules ces paroles consolèrent Rabbi Yo’hanan ben Zakaï…

Cacheroute : La manière de procéder à l’immersion

1- L’ustensile doit être immergé entièrement et en une seule fois. L’eau doit rentrer à l’intérieur de l’ustensile. Même s’il est volumineux, il faudra respecter ces règles. C’est pourquoi il est préférable de rassembler le ou les ustensiles à tremper dans un panier comportant des trous.

2- Si on trempe l’ustensile avec la main, il faudra le saisir à un autre endroit alors qu’il est encore sous l’eau : il faut que l’eau soit bien en contact avec toute la surface de l’ustensile.

Lois quotidiennes : La récitation du Birkat Hamazone

1- Après avoir fini de manger, il est possible de réciter le Birkat Hamazone dans les 72 minutes qui suivent mais passé ce délai on ne pourra plus le dire.

2- Si les enfants ne savent pas réciter le Birkat Hamazone tout seul, il est bien que le maître de maison le récite à voix haute et qu’il ait l’intention de les acquitter. Même les enfants doivent avoir l’intention d’être acquittés.

3- On peut réciter le Birkat Hamazone dans la langue que l’on comprend mais il y a une Mitsva particulière de le réciter en Hébreu.

Récit du Jour : Les poissons de la liberté

A l’époque terrible de la Shoah, un pasteur avait recueilli chez lui une petite fille juive afin de la sauver des mains des Allemands. Elle avait grandi dans sa maison sans connaître son origine. Lorsqu’elle devint une jeune fille, sa mère lui apparut dans un rêve et lui dévoila qu’elle était juive. Le lendemain à son réveil, elle raconta au pasteur son rêve. Il lui confirma qu’en effet, elle était bien juive. A présent, elle souhaitait revenir à ses origines. Toutefois, le fils du pasteur désirait se marier avec elle. Comme elle se devait d’être reconnaissante, elle ne pouvait pas refuser. Elle décida alors de rester chez eux.

De nouveau, sa mère lui apparut en rêve et l’avertit de ne pas se marier avec un non-juif, à défaut, l’issue de cette union serait tragique. Cependant, elle n’avait pas les forces psychologiques pour lutter, elle décida alors de se marier malgré l’avertissement de sa mère. Le jour du mariage, elle ne se sentait pas bien, elle repensait sans cesse au rêve qu’elle avait fait, elle était pétrie de remords. Elle était incapable de gouter aux plats qui avaient été servis.

Après le mariage, tous les invités tombèrent malades à cause d’une intoxication alimentaire due aux poissons. Cependant, le pasteur, sa femme et son fils, le jeune marié souffrirent particulièrement de cette intoxication. La jeune fille en profita pour se sauver et revint au judaïsme !

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