Lorsque le Roua’h Hakodech s’exprima ainsi : « Et nous verrons ce qu’il adviendra de ses rêves », il voulait dire : « Nous verrons bien de qui la parole se réalisera ! » (Rachi). C’est pourquoi il est précisé ensuite : « Réouven entendit ». Réouven fut le seul parmi ses frères à entendre la voix du Roua’h Hakodech. Il comprit immédiatement que ce message lui était adressé personnellement. C’était lui qui avait le devoir de sauver Yossef comme il est écrit dans la suite du verset : « Et le sauva de leurs mains ».
Cependant, pourquoi Réouven fut-il le seul à entendre la voix du Roua’h Hakodech ? Les frères voulaient tuer Yossef uniquement pour préserver la place de Réouven en tant qu’aîné de la famille. Ils éprouvaient du ressentiment envers Yossef parce qu’il remettait en question le privilège de leur frère aîné. Mais à présent, puisque Réouven lui-même souhaitait sauver Yossef, il était évident que ses frères se plieraient à sa décision.
On entend souvent dire qu’on peut négliger sa santé sous prétexte qu’untel a vécu très longtemps et pour autant, il ne s’est jamais restreint dans son alimentation. Les excuses de ce genre calment généralement notre esprit et cela nous permet de poursuivre nos mauvaises habitudes. Certes, il arrive quelquefois que certaines personnes mangent sans se restreindre et sont pour autant en pleine forme. Néanmoins, en aucun cas, ces personnes-là doivent nous servir d’exemple !
Il faut bien réfléchir à la manière dont on doit punir un enfant. Il faut que la punition le refreine et l’empêche de continuer à avoir un mauvais comportement. L’enfant a besoin de recevoir des réprimandes pour se sentir en sécurité.
Lorsqu’un enfant se révolte, il est conscient qu’il exagère, qu’il va à l’encontre des règles de la société. Mais il attend de la part des adultes, les personnes en charge de maintenir l’ordre qu’ils l’empêchent d’agir ainsi. Mais si l’adulte reste passif et ne réagit pas, l’enfant va encore plus se révolter. L’enfant a besoin d’attirer l’attention sur lui et il ne se soucie pas de la manière dont il doit s’y prendre : soit il cherche à ce que l’adulte le retienne et lui fasse des rappels à l’ordre soit il emploie d’autres méthodes.
1- On ne prélève pas la ’Halla d’une pâte servant à réaliser des cigares ou des bricks qui sont remplis avec des pommes de terre ou de la viande puis frits dans beaucoup d’huile. En effet, d’une part c’est une pâte liquide et d’autre part elle est versée dans une poêle chaude pour être frite.
2- En ce qui concerne les galettes yéménites (pâte à pain cuite à la poêle mais pas dans un bain d'huile), si elles sont épaisses d’environ 8 mm ou plus il faudra prélever la ’Halla en prononçant la bénédiction. Toutefois, entre 4 et 7 mm, il faudra prélever la ’Halla mais sans prononcer de bénédiction.
1- Lorsqu’une femme séjourne dans un hôtel ou chez des proches pendant ’Hanouka et que chez elle, ils n’allument pas les bougies, elle devra elle-même allumer les bougies ou participer même symboliquement à l’achat des bougies. Elle sera ainsi acquittée de la Mitsva.
2- Pendant les huit jours de ’Hanouka elle devra dire dans la prière et le Birkat Hamazone, le passage « Al Hanissim ». Toutefois, si elle ne l’a pas dit, elle n’a pas besoin de recommencer. Par contre, si elle s’en souvient au moment de prononcer la bénédiction qui suit « Al Hanissim » mais qu’elle n’a pas encore mentionné le nom de D., elle devra reprendre depuis « Al Hanissim ». Toutefois, si elle a déjà mentionné le nom de D. dans la bénédiction, elle ne reprendra pas et continuera la prière. Si une femme encoure un danger, c’est une grande Ségoula qu’elle promette de ne faire aucun travail deux jours pendant ’Hanouka.
Lorsque le Rav Shapira, de mémoire bénie se trouvait dans les camps de concentration, il continua à allumer les bougies de ’Hanouka dans son baraquement. Une fois, une femme juive l’interpella après qu’il eut terminé les bénédictions. Elle semblait avoir rejeté le joug de la Torah et des Mitsvot.
Elle lui dit : « Rabbi, vous êtes un homme intelligent et avisé. Comment êtes-vous capable de prononcer la bénédiction « Chéhé’héyanou » (Qui nous a fait vivre) à une heure aussi critique alors que tant de Juifs souffrent terriblement et que d’autres attendent d’être exécutés ? Comment est-ce possible de prononcer la bénédiction « Qui nous a fait vivre et nous a fait subsister et nous a fait arriver à ce moment là ? »
- Je suis d’accord avec vous, lui répondit le Rabbi. Dans mon cœur, les mêmes pensées me sont venues. Je me suis demandé pourquoi devais-je prononcer cette bénédiction à une période aussi douloureuse que celle-ci ? Puis j’ai remarqué qu’un grand nombre de prisonniers juifs s’étaient rassemblés derrière moi. Leur visage exprimait le désir de revendiquer qu’ils étaient Juifs. C’est à eux que je pensais lorsque j’ai dit « Chéhé’héyanou » (Qui nous a fait vivre), à ces Juifs qui même dans des conditions aussi difficiles que celles-ci, sont prêts à donner leur âme pour le judaïsme ! » (et qui sont toujours « vivants » à travers leur âme juive)
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