« Le monde tient sur le respect de ces trente lois qu’il a promis de respecter ; dans le fait, on n’honore (entièrement) que trois d’entre elles : on ne pratique plus le cannibalisme, on ne rédige pas de « contrat de mariage » entre deux hommes, et on tient le Livre de la Bible en haute estime », (Talmud, Houline, 92).

1) De nos jours, personne ne pratique le cannibalisme

En ce qui concerne ces « contrats de mariage », bien que depuis l’antiquité, aucune société n’a justifié de contrat de « mariage entre hommes », certains cherchent aujourd’hui à les introduire. Qu’est-il arrivé ?

En fait, depuis l’antiquité, le monde considérait La Thora comme un Guide par Excellence. Mais dernièrement, elle est assaillie ; à sa première déclaration : « Au commencement, D-ieu créa le ciel et la terre », les académies ont substitué les « théories évolutionnistes », dite darwinisme, néo-darwinisme ou autres variantes. Il ne fait pas de doute que ce fait a amené le monde à cette nouvelle « morale ». Analysons de plus près ces théories et comparons-les avec la Thora, et tranchons avec notre bon sens.

D’après la Thora, un Génie Superpuissant a eu la volonté de créer le monde, a conçu un plan, et a dirigé son développement. D’après les théories évolutionnistes, le monde se serait développé de façon fortuite, sans ce Génie Superpuissant et sans volonté. Elles refusent toute idée que dans la matière première originelle, bactérie ou cellule, se trouvait un mécanisme ou une sorte d’ADN, avec le plan inscrit du développement du monde, mais considèrent que ce dernier n’est né que grâce à des mutations « fortuites ». Cette bactérie ou cette autre chose aurait muté toute seule, pour devenir autre chose ; elle se mute en un organisme compliqué, se transforme en une algue, puis en un poisson, puis un animal rampant, puis un grand animal, puis un singe, puis un homme... D’autres conjecturent qu’à partir de la première bactérie se serait développée, sans plan préconçu, une espèce qui est l’ancêtre commun au singe et à l’homme, puis il se scinda, donnant naissance au singe et à l’homme... Le point commun de ces théories est, qu’elles affirment qu’il est possible d’expliquer l’existence du monde sans en percevoir l’existence d’un « Génie-Créateur ».

3) Interrogeons-nous sur ces théories : d’où vient cette première cellule ? Ainsi, où avons-nous observé de mutations spontanées, de création d’autres espèces de façon spontanée, et qui de plus, les dernières espèces seraient encore plus perfectionnées que les premières ? Où assistons-nous à ce que des espèces sans pied se voient pousser « par hasard » des pieds, ou que des singes se transforment en homme ?

Les adeptes de ces théories répondent, que notre champ d’observation ne s’appuie que sur la mémoire d’homme, qui est limitée à trois ou quatre milles années. Mais on doit s’imaginer le développement du monde pendant une durée de quelques millions ou de quelques milliards d’années, et par des milliards de mutations, toutes par hasard, et qui nous prouvera que ces mutations n’aient pas pu se produire ?

4) De telles affirmations, même si elles n’avaient pas étés si exotiques, n’ont pas le droit de se faire appeler « scientifiques ». Le sens du mot science, et de la notion de scientifique, sont strictement encadrés ; voici la définition du mot « science » qui figure au dictionnaire Robert :

« La science est ce que l'on sait pour l'avoir appris... par un objet (domaine) et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables... à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles…. de produire des connaissances se rapprochant le plus possible des faits observables…, de tirer des prévisions justes… leurs résultats sont sans cesse confrontés à la réalité. Ces connaissances sont à la base de nombreux développements techniques ayant de forts impacts sur la société ».

Or, les théories évolutionnistes ne correspondent ni à une « méthode déterminée, et fondée sur des relations objectives vérifiables », ni à « de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles » ; nous ne pouvons pas « tirer des prévisions justes », et nous ne voyons pas que

« leurs résultats sont sans cesse confrontés à la réalité » ; dans la réalité, des mutations fortuites n’existent pas.

Alors, quand les académies qualifient ces théories de « scientifiques », elles abusent de ses étudiants. Quel est leur but recherché ? Il ne fait aucun doute que la réponse se trouve à la fin de ce texte du

Robert :

« Ces connaissances (de la science) sont à la base de nombreux développements techniques ayant de forts impacts sur la société ».

Tout ce qui fait référence à la science a un « fort impact sur la société » ; qui oserait remettre en questions les paroles des « scientifiques » ? C’est cet impact sur les populations qu’ils cherchent, comme nous l’expliquerons plus loin.

4) Interrogeons-nous encore sur ces théories de mutations « fortuites ». D’après elles, il n’existait au début ni animaux ni nourriture, et puis, les cellules se transformèrent « par hasard », certaines en animaux et d’autres en nourriture. Cependant, comment les cellules qui se mutèrent en nourriture « savaient » que d’autres étaient en train de muter en animaux, qui exigeraient de la nourriture ?

Interrogeons-nous encore : Une molécule a attendu gentiment pendant 100 millions d’années, et puis, elle mute « par hasard » en pommes, au même moment que d’autres cellules se mutent en dents dans la bouche des hommes, qui puissent les croquer ?

Ou, comment la cellule qui se mute en pomme « savait-elle » que l’homme sera équipé d’un nez, avec des facultés olfactives, pour que la cellule équipe la pomme avec une odeur qui stimulera l’appétit du mangeur ?

Ainsi, une pomme qui pourrit est indigeste pour l’homme, et ainsi pendant la décomposition, de dégage une odeur qui ôte l’envie de la manger. Comment la cellule qui mutait en une odeur désagréable « connaissait » quelle sorte d’odeur dérangerait cet homme, qui est issu d’une toute autre cellule, et qui n’est fabriqué que « par hasard » ?

Ainsi, la belle couleur de la pomme se ternit pendant la décomposition, jusqu’à rebuter l’homme de la manger ; mais comment-donc la pomme « savait-elle » que l’homme aurait des yeux pour voir le changement, et de distinguer les couleurs, et de plus, que ce cette couleur de pourriture qui rebuterait le mangeur ? Avons-nous déjà observé qu’une chose harmonieuse se créée « par hasard » ?

Avons-nous déjà observé un singe assis devant le clavier d’un ordinateur en train de taper une phrase intelligente ? Et 100 000 singes devant 100 000 claviers, sont-ils capables d’écrire un livre de mathématique, ou même une seule phrase logique ? Comment alors prétendre que la nature se créa et s’organisera toute seule, quand pourtant chaque cellule est formée par des millions détails, et chaque organisme est former par des milliards de cellules ?

5) Ces théories rencontrent d’autres difficultés. Si les espèces se sont créées les unes des autres après de mutations intermédiaires, les descendants de ces espèces intermédiaires, n’auraient-ils pas dû se trouver quelque part dans le monde ? Et si, pour une raison que nous ignorons, ou par une hypothétique « sélection naturelle », ils seraient tous morts, n’aurions-nous pas dû trouver leurs os et leurs squelettes en abondance, comme nous trouvons ceux des humains et des animaux que vivent aujourd’hui ?

Expliquons-nous mieux par un exemple. D’après cette théorie, le singe se serait muté en homme, en traversant de multitudes de stades intermédiaires. Or, les singes se différencient des hommes en de divers points : ils n’ont pas les mêmes cordes vocales, ils n’ont pas les mêmes caractéristiques psychologiques, ils n’ont pas la même chevelure, les singes ne se reproduisent pas avec les hommes etc. Puis, à un certain moment, certaines gorges de certains singes sans cordes vocales humaines se mutèrent en singes avec cordes vocales humaines, puis, ces nouvelles espèces se mutèrent pour devenir une espèce de singes sans chevelure ; puis elles mutèrent pour recevoir des sentiments et une psychologie humaine, puis ils mutèrent pour harmoniser leur appareil de reproduction avec celui des humains etc. Or, ne devrions-nous pas trouver les descendants de ces espèces intermédiaires, des singes avec une chevelure de singe mais avec des cordes vocales humains, ainsi ceux avec cordes vocales humaines et chevelure d’homme sans qu’ils se reproduisent avec l’homme etc. ? Et bien même que tous seraient morts, où se trouvent leurs os et squelettes ?

Ajoutons encore : d’après ces théories, la « nature » aurait essayé de façon « fortuite », grâce à des millions de combinaisons, de transformer des animaux rampants en animaux marchant avec des pieds ; la « nature » aurait créer des animaux avec des demi-pieds, des trois-quarts de pieds, de trois ou quatre pieds, de deux ou quatre tête, de cinq yeux et de trois bras, avant qu’elle ne retienne que cette espèce que nous rencontrions aujourd’hui. Mais où sont alors les squelettes de ces animaux avec sept pieds, et de deux cœurs, ou d’un demi-cœur…. ? En 1860, Darwin écrivit que dans le futur, on trouvera ces chainons manquants, mais depuis 150 ans les géologues ont retourné la terre, et ne les ont pas trouvés ... .

Cependant, les adeptes du darwinisme exhibent quelques fossiles et déclarent triomphalement : « voici un vestige d’une de ces espèces intermédiaires ». Voici un exemple : une mâchoire avec une dent, qui ne ressemble pas entièrement à celle d’un d’homme, ni à celle d’un chimpanzé, qu’ils nommèrent : « proconsul africanus ». Sa « photo » orne les livres du monde entier ; puis, on a juxtaposé des « dessins » de l’homme de « Neandertal », des « hommes préhistoriques », de « singes-homme », en précisant : celui-ci a vécu il y a 10 milliards d’années, celui-là il y a cinq milliards, celui-ci il y a 1 milliard d’années, celui-là il y a 300 millions d’années… et à la fin il présente le dessin de l’homme d’aujourd’hui. Cela se trouve dans des livres sur lesquels est écrit à la première page : « Livre de Science », « Livre de Biologie », et des sommes astronomiques sont investi pour que le monde académique et les medias du monde soutiennent, propagent et inculquent ces théories.

Ces pauvres élèves, sans se douter de rien, pensent qu’ils se trouvent devant des faits « scientifiques »… .

En ce qui concerne cette mâchoire du « proconsul africanus », rien ne nous interdit de penser qu’il s’agit d’une mâchoire d’un singe ou d’un homme. Le fait qu’elle diffère légèrement de celle d’un chimpanzé connu, ne fait pas de lui une nouvelle espèce « intermédiaire » ; aujourd’hui aussi existent des chimpanzés avec quelques variations légères, et le squelette d’un jeune homme diffère légèrement de celui d’un vieux, et celui d’un autochtone de Groenland de celui de type méditerranéen ou africain. Pourtant, les différents chimpanzés se reproduisent avec d’autres chimpanzés, et ainsi les humains entre eux. Et bien-même que cette mâchoire appartenait à une « espèce » à part, rien n’empêche de supposer que cette race existait depuis le début de la création, et se serait éteinte ; aujourd’hui encore nous observons la disparition de certaines espèces. Mais en quoi ces « trouvailles » permettraient à supposer une mutation spontanée, hasardeuse ? On n’a jamais observé la création d’un animal de façon spontanée, ni celle d’un seul membre ; nous n’observons que des répétitions. Certaines espèces ont disparu, mais nous n’observons pas la naissance de nouvelles. La marotte de supposer que sur un délai de quelques milliards d’années les choses se créèrent sans Créateur, correspond en fait au proverbe : « Celui qui veut mentir, éloigne son témoignage », et toutes ces théories ne pourraient objectivement être considérés plus que de la science-fiction de mauvaise gout, ou un conte de fées pour adultes.

En ce qui concerne leur refus de reconnaitre un programme ingénieux dans la toute première cellule, c’est du fait qu’ils ne craignent que cela émerveille l’esprit humain, et le rendra humble devant ce Génie, Celui qui aura créé cette ADN ; ainsi, ils mettent l’idée du hasard en avant.

6) Nous les entendons dirent : « Nous sommes obligés d’imaginer que le hasard a fait tout cela », mais qui les oblige-donc ? Et si ce n’est pas plus qu’un choix tendancieux ? Voici ce qu’écrit Wikipédia sur ces théories de « sélection naturelle » :

« Le mécanisme de sélection darwinienne permet donc d'expliquer de façon naturaliste la complexité adaptative des êtres vivants, sans avoir recours au finalisme ni à une intervention surnaturelle, d'origine divine, par exemple ».

Enfin, conscients ou pas, ils refusent de reconnaitre le D-ieu Créateur, afin d’alléger la conscience morale que cette reconnaissance engendre.

Enfin, la Thora, basée sur la connaissance que c’est D-ieu qui a créé le monde, censure les comportements immoraux. Elle raconte encore la destruction des villes de Sedom et d’Amorah (Gomorrhe). Loth donne l’hospitalité à deux visiteurs, puis « tous les habitants de Sedom, du plus petit jusqu’au plus grand » encerclent sa maison et les lui réclament « pour les connaître » (pour abuser d’eux). Loth essaie de raisonner ses concitoyens, mais ces derniers le lui interdisent ; si les visiteurs ne l’avaient pas tiré à l’intérieur de la maison et frapper les gens de Sedom d’amaurose, ces derniers l’auraient assassiné. Le lendemain matin, D-ieu détruit la ville pour leurs forfaits. Cette histoire, et encore d’autres, rapportées par la Thora, connue dans le monde entier, ont sans doute participé à ce que ces « contrats de mariage immoraux » ne soient pas légalisés, et ce n’est que la mésestime de la Thora qui a ouvert la porte à ce que la société risque l’institutionnalisation de ces contrats.

C’est en effet ces comportements immoraux que les athées cherchent à justifier, et pour lesquels ils ont érigé ces théories évolutionnistes. La formulation de Richard Dawkins, auteur du Pour en finir avec Dieu, est symptomatique :

« Les athées peuvent être heureux, équilibrés, moraux et intellectuellement accomplis. La sélection naturelle et les théories scientifiques similaires sont supérieures à l'hypothèse d'un Dieu - l'illusion d'un dessein intelligent - pour expliquer le monde du vivant et le cosmos ».

Voici-donc la raison pourquoi ils se sentent obligés d’imaginer que le tout n’est que le fruit du hasard. Car ils ont la volonté, ou le « besoin » de vivre « heureux, équilibrés, moraux et intellectuellement accomplis », toute en étant athées.

7) Le Rambam écrit : « Ce D-ieu, Honoré et Révéré, il nous incombe de L’aimer et de Le craindre, comme il est dit : « Tu aimeras l’Et-ernel ton D-ieu », et il est dit : « tu craindras l’E-ternel ton D-ieu. Quel est le chemin qui conduit à l’amour et à la crainte de D-ieu ? Quand une personne médite sur Ses actions et Ses créatures grandes et merveilleuses, et y voit Sa sagesse incomparable et infinie, immédiatement elle aime, loue, et glorifie D-ieu, et aspire d’un immense désir à connaître le Grand Nom, comme dit David : « Mon âme a soif de D-ieu, du D-ieu Vivant ». Se recueillant sur ces idées, il reculera immédiatement, effrayé, et prendra conscience qu’il n’est qu’une petite créature, basse et obscure, dotée d’une frêle et maigre intelligence, se tenant devant Celui dont la connaissance est parfaite, comme le dit David : « Lorsque je contemple Tes cieux, œuvre de Tes doigts […] qu’est donc l’homme, que Tu penses à lui », (Michné Thora, Yéssodé hathora, chapitre 2, 1-2).

Ainsi, de très nombreux biologistes, physiciens, mathématiciens et autres scientifiques parmi les plus grands et les plus illustres dans leurs domaines, reconnaissent parfaitement l’Immensité du Créateur de ce cosmos. Einstein : « Je ne peux admettre que D-ieu jouait avec des dés », ou comme l’écrit Paul Clavier dans son livre Qu'est-ce que le créationnisme ? : « Pourquoi cet univers, avec ses régularités spatio-temporelles, plutôt qu’un chaos incompréhensible » ?

C’est chaque petit détail, de n’importe quelle chose dans le monde, qui montre l’Infinie Sagesse de son Créateur. Pourrions-nous réellement imaginer qu’une oreille, avec toutes les merveilles qu’elle contient, se serait créée par hasard ? Est-il cohérent d’imaginer que l’œil, la langue, l’estomac, le cœur, les muscles, le cerveau, le genou, le poumon, les reins, le foie, le tube digestive, le sang, la lymphe, l’appareil de reproduction, le lait maternel, la peau, les cheveux, les cils, les larmes, les cordes vocales, les os, le nez, l’air, l’oxygène, et encore mille et un détails se créèrent de façon fortuite ?

N’est pas, que chaque détail du corps humain a besoin le reste du corps, et le corps à besoin le reste du monde. Un poumon ne peut fonctionner que si l’homme possède un nez, et que si l’air contient de l’azote et de l’oxygène, et dans les bonnes proportions. L’oxygène lui-même exige la photosynthèse, qui elle-même exige de milliards de détails fonctionnels dans la nature, le soleil, les arbres etc. . L’estomac peut-il fonctionné sans que l’homme possède une bouche, des dents, de la salive etc. ?

8) Les adeptes de l’évolution disent : « L’idée qu’une force créatrice, puissante, intelligente, prévoyante, en fin de compte « Un D-ieu », aura créé le monde, n’est pas « scientifique », car nous ne savons pas par quel mécanisme Il l’aurait créé ».

Mais justement, la logique humaine, ainsi notre bons sens nous indique clairement, que puisque nous ne pouvons point expliquer la Création avec les méthodes dites « scientifique » sans tomber dans des raisonnements absurdes, que ce « Génie » existe forcément en dehors de ce système que nous appelons « scientifique ». En effet, Le Créateur et les créatures ne sont pas de la même essence, et « l’Infini » Se distingue radicalement du « fini ». Pour cette raison, aux créatures d’être très humbles devant Le Créateur !

9) D’après le récit de la Thora, D-ieu a créé chaque animal, oiseau et insecte « dans son espèce ». Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de la matière première comme source de tout. Le texte de la Thora, ainsi du Talmud (Even Chétiah) semble plutôt montrer qu’au début de la création, le tout se trouvait condensé dans une « matière première », et que par la suite, que D-ieu organisa les détails. Cette « matière première » aurait pu être dotée par une espèce d’ADN super sophistiquée, à partir duquel le reste du monde se développerait automatiquement ; mais le texte biblique semble plutôt indiquer que d’autres interventions de D-ieu agirent sur la matière première. Si on demande : mais comment-donc Il les a créés ? La réponse sera : Par Son Génie, dont Lui-Même a le secret ; s’Il désirera, Il le partagera avec celui qu’Il choisira, mais celui-ci ne sera pas forcément un scientifique.

Quand certains nomment le début du monde le Big-Bang, cela pourrait en effet correspondre à la logique, à la Vérité, et à ce que rapporte la Thora, mais à condition que ce Big-Bang se soit déroulé avec un plan génial, ordonné et dirigé par Un Génie Surpuissant, ce que nous appelons D-ieu.

10) Venons-en au texte de la Thora concernant la création de l’homme ; sa création diffère de celles des animaux. Ces derniers (le singe inclus) « sortent de la terre », mais au sujet de l’homme, Dieu dit :

« Faisons un homme à Notre Image, selon Notre Ressemblance…. L'Ét-ernel D-ieu forma l'homme de la poussière de la terre, et Il souffla dans ses narines une âme de Vie ».

Les expressions : « à Notre Image, Notre Ressemblance, Il souffla dans ses narines une âme de Vie » voudraient dire, que D-ieu dota l’homme avec une conscience morale, avec la capacité de reconnaitre la vérité, que D-ieu et l’homme pourront communiquer ensemble et que l’homme possèderait une âme qui est faite pour vivre éternellement. Par la suite, D-ieu s’adressa à l’homme et l’engagea de respecter Ses Lois, ce qu’Il n’a fait avec aucune autre créature.

11) Revenons au passage talmudique cité, que les nations respectent trois Ordres : le refus du cannibalisme, l’officialisation de mariages entre hommes, et le respect de la Bible.

Regardons-donc de plus près, ce qu’est le cannibalisme. Les animaux vivent selon le principe de la « chaine alimentaire », et se nourrissent les uns des autres. Ainsi, le monde est sauvé du surpeuplement et débarrassé des détritus ; les vautours mangent les cadavres, empêchent la prolifération des microbes et les mers ne sont pas salies par l’accumulation de cadavres. En observant le monde animal, et en imaginant être leurs « pairs », les cannibales ont ainsi imité le monde animal. En effet, le cannibalisme et autres meurtres abominables ont déjà été pratiqués. La Thora raconte que les sept nations qui habitaient dans le pays de Canaan sacrifiaient leurs propres enfants à leurs dieux (Dévarim, 12, 31), et rabbi Akiba fut témoin, comment un fils ligotat son père et le fit manger par son chien (Rachi sur ce verset).

Cependant, au fur et à mesure que l’enseignement de la Thora - que l’homme est créé par D-ieu et à l’image de D-ieu - se propage, l’humanité prend conscience de la Morale et de l’Ethique ; elle accepte une trentaine d’Ordres divins, (ne pas pratiquer l’adultère, le viol, l’inceste, le vol, l’homo…, l’assassinat, l’interruption de grossesse etc.). Mais comme le Talmud le fait remarquer, elles n’en retiennent que trois parmi-eux : le respect de la Bible, l’interdiction du cannibalisme et le mariage entre hommes.

Aujourd’hui, certains veulent reconnaitre le mariage entre hommes ; il serait un mariage « moral ». Comme nous l’avons expliqué, cette idée s’inscrit en ligne droite de cette négligence des enseignements de la Bible. En effet, la substitution de ses enseignements - que l’homme a été créé par D-ieu, à « l’image de D-ieu » et doté d’une âme éternelle - par la « religion » du darwinisme, pour laquelle le monde n’est qu’une création « fortuite » à partir d’une bactérie, d’un amphibien ou d’un singe, invalide ainsi toute conscience morale. Que pourrait-on en effet espérer de cet homme avili, qui ne serait autre chose qu’une « bactérie » ? Après que cette société « moderne » trouve logique de tolérer, voire d’encourager l’adultère - les animaux seraient-ils fidèles à leur femelle -, la traite des femmes, la propagation de films insalubres, l’avortement…, pourquoi ne devrait-elle pas justifier enfin ces mariages entre hommes… ?

Nous allons maintenant dire des choses délibérément extrêmes, voire provocatrices et choquantes. Est-ce que le cannibalisme est abrogé définitivement ? La Thora, ne crainte-elle pas qu’une famine ne conduisent les mères a consommé leurs propres enfants (Vajikrah, 26, 29) ? Alors, certains n’annoncent-ils pas qu’une surpopulation menace le monde, et provoquerait une crise alimentaire et un manque d’eau ? De même que personne ne s’oppose à ce que des microbes dérangeants soient détruits par des antibiotiques, ainsi, vu que les humains ne seraient pas beaucoup plus que des microbes, ou des singes, et vu que certains humains en « dérangeraient » d’autres…, pourquoi ne pas imaginer que le cannibalisme serait proposé un jour comme solution ... ?

On nous objectera, que le darwinisme est enseigné depuis 150 ans, et pourtant, le cannibalisme n’est pas revenu ! Mais cet argument n’est pas forcément rassurant ; si le cannibalisme n’est pas d’actualité, c’est peut-être du fait que le monde vit encore sous une certaine empreinte de la conscience de la Thora, et que l’humanité n’a pas encore complètement rejeté la foi en Un D-ieu Créateur. Mais au fur et à mesure que la société régresse - d’autres diraient progresse - et qu’elle oublie de plus en plus ce D-ieu Créateur, au point de légiférer des contrats de mariage entre hommes, pourquoi ne pas craindre aussi le retour du cannibalisme ?

N’oublions pas cette règle fondamentale : les meurtres sont précédés par une propagande de dédain d’autrui. Ainsi la « solution finale » n’a pu avoir lieu, sans que les nazis ne justifient leur forfait avec l’idée d’imiter la « sélection naturelle ». Pour expliquer la « nécessité » de la disparition d’un peuple entier, ils l’utilisaient ; sans oublier de lier à leur obsession la « trouvaille » nietzschéenne de la « mort de dieu », qui n’est autre chose qu’une formulation différente du darwinisme.

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