Il existe deux manières pour tout organisme d'obtenir un soutien financier : soit demander une cotisation fixe à chacun de ses membres, leur donnant ainsi droit à des avantages, soit solliciter des dons, dont le montant dépend du bon-vouloir des adhérents. Évidemment, la première option a l’avantage d’assurer à l'organisme une assise solide, qui permet aux trésoriers de pouvoir gérer en toute quiétude les activités et les services proposés. D’un autre côté, cette formule n'induit aucune interaction entre le participant et ceux qui le sollicitent, et s'inscrit dans un cadre d’intérêt réciproque de donnant-donnant.

Si l’on se tourne vers le texte de la Torah, l'on trouve trois domaines dans lesquels les Juifs sont sollicités pour des dons : la construction du Michkan et les sacrifices qui y sont pratiqués ; l'entretien des Kohanim et des Léviim qui s’adonnaient au service du Temple ; enfin l'aide aux nécessiteux. Pour chacun de ces trois cas, on distinguera deux types de participation : l'une est obligatoire, tandis que l'autre est variable et dépend du cœur de chacun. C’est ainsi que chaque adulte devait apporter une somme fixe pour les socles des poutres entourant le Tabernacle (ainsi que pour les sacrifices journaliers de toute l’année) ; par contre les autres objets constituant ce Tabernacle furent offerts selon la bonne volonté de chacun. 

De même, pour permettre au Kohen de se consacrer au service du Temple sans souci de subsistance, il incombait aux Juifs de lui offrir toutes sortes de présents obligatoires ; mais certains d’entre eux - tels que la Térouma et les Bikourim (prémices) - n’ont pas de plafond, ce qui permet à celui qui le désire d’augmenter sa participation. La Péa, l'un des dons obligatoires destinés aux pauvres, n’a pas non plus de mesure. Par ce double processus - fixe et variable -, d’un côté, la Torah souhaite nous obliger à participer à ces nobles actions que constituent le service divin et l’aide aux indigents ; mais d’autre part, elle laisse aussi la marge à l’initiative personnelle de l’individu, qui peut ainsi exprimer ses aspirations profondes. 

Tout au long de l’Histoire, les communautés juives vont s’inspirer de ces commandements bibliques pour prévoir le soutien pécunier des services cultuels nécessaires : la prière, les Talmudé Torah, la bienfaisance, la Cacheroute, etc. Il sera ainsi indispensable de prévoir des cotisations fixes qui permettent une assise financière, en y associant la formule des dons et ventes aux enchères qui eux, ne dépendent que du bon-vouloir de chacun. 

Mais en ce qui concerne Torah-Box qui se consacre à la diffusion du judaïsme et touche aussi un public encore bien éloigné de la pratique, cet organisme se doit de proposer uniquement la gratuité afin d'offrir l'éventail le plus large possible de services à tout un chacun. Comment en effet demander une cotisation fixe à quelqu’un qui ne connait même pas ce qu’est la Tsédaka, et qui est encore étranger aux notions nouvelles qu’il est en train de découvrir ? Afin que le site et tous les autres services restent ouverts à tous, comme ce fut la vocation de Torah-Box depuis sa fondation, on ne peut s’appuyer que sur l’inclinaison du cœur de ceux qui apprécient notre travail et comprennent son importance. 

En fait, c’est à ceux qui réalisent l’importance et l’impact de ses actions auprès du public francophone que Torah-Box s’adresse : "Sache que par ton soutien, tu as l’occasion d’une part d'exprimer ta reconnaissance pour tout ce dont tu as toi-même pu bénéficier ; mais aussi et surtout garantir que tous les Juifs qui sont encore loin du judaïsme - mais qui s’y intéressent - puissent découvrir par le biais de Torah-Box la lumière de la Torah."

Qu’Hachem vous bénisse !

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