Concernant celui qui a donné [un matériau] à des artisans afin qu’ils l’arrangent (c’est-à-dire qu’il en fasse un objet), [mais] qui, finalement, l’abîment, ces derniers sont tenu de payer [l’objet].
Concernant celui qui a donné à un menuisier un chariot, une caisse ou une armoire, afin de la réparer, [mais] qui, finalement, l’abîme ; ce dernier est tenu de payer [l’objet].
[De même], le maçon qui s’est engagé à démolir un muret et qui casse [au passage] les pierres [de ce dernier] où les abîme (par inadvertance), est tenu de les payer. S’il entame la démolition d’un côté et que les pierres tombent de l’autre côté, il est exempté [de payer les pierres cassées].
Toutefois, si c’est à cause des coups donnés (lors de la démolition) qu’elles se brisent, il sera tenu [de les payer].