Le « Serment relatif à un dépôt » : de quoi s’agit-il ?
Lorsque [le propriétaire d’un effet] dit [au gardien (à qui il l’a confié) : « Rends-moi le dépôt (que je t’ai confié et) qui est en ta possession », [et que le gardien lui rétorque :] « Je jure que je n’ai rien qui t’appartienne en ma possession » ; ou que [le gardien] a dit [(d’office) au propriétaire de l’effet :] « Jure-le-moi », [et que le gardien répond :] « Amen ! », [le gardien] est alors condamnable.
Si [le propriétaire] l’a sommé de jurer, à cinq reprises, que cela soit présence d’un tribunal ou en dehors d’un tribunal, et que [le gardien] a nié (lui devoir quoi que ce soit), ce dernier est condamnable sur chaque [reniement].
Rabbi Chimon dit : « quelle en est la raison ? C’est parce que [le gardien] peut se dédire et avouer (après avoir nié, même face au tribunal) ! »