Rabbi Yossé bar Yehouda dit : Au début, à la fois le [meurtrier] involontaire et [celui qui avait tué de façon] délibérée se hâtent vers les villes de refuge, et le tribunal envoie chercher [le meurtrier] et l’amène de là-bas.
Celui qui est condamné à mort par le tribunal, ils l’exécutent ; et celui qui n’est pas condamné à mort, ils l’acquittent. Celui qui a été condamné à l’exil on le ramène à son endroit [dans la ville de refuge] ; car il est dit (Bamidbar 35,25) : « et le tribunal le ramènera vers la ville de refuge ».
Que [le Cohen Gadol soit] celui qui a été oint avec l’huile d’onction, ou celui [qui a été nommé en portant] les vêtements additionnels, ou celui qui est descendu de sa position [sa mort] fait revenir le meurtrier [chez lui].
Rabbi Yehouda dit : Même [la mort du] Cohen qui a été oint pour la guerre, fait retourner le meurtrier [chez lui].
Donc, les mères des Cohanim Guedolim fournissaient [aux exilés] de la nourriture et des vêtements afin qu’ils ne prient pas pour la mort de leurs fils.
Si le Cohen Gadol est mort après que le verdict [d’exil] a été prononcé, [le meurtrier] n’est pas exilé.
Si le Cohen Gadol est mort avant que la sentence soit prononcée, et qu’on a nommé un autre Cohen Gadol à sa place, et qu’après cela sa sentence a été prononcée, il revient [d’exil] à la mort du second.