Si la sentence a été prononcée sans qu’il y ait de Cohen Gadol au moment du verdict ou celui qui a tué le Cohen Gadol ou le Cohen Gadol qui a tué, il ne sort jamais de la ville de refuge.
Il (le meurtrier qui a été exilé) ne sort pas [de la ville de refuge] : ni pour témoigner [sur des] mitsvot (par exemple qu’il a vu la nouvelle lune), ni pour témoigner [sur des problèmes] d’argent, ni pour témoigner [sur un cas passible de] la peine capitale.
Et même si Israël a besoin de lui [pour les sauver], et même [si c’est] le général en chef de l’armée d’Israël comme Yoav, fils de Tserouya, il ne sort jamais de là-bas, comme il est dit (Bamidbar 32,25) : « [la ville] vers laquelle il a fui là-bas ». (Le terme là-bas est superflu) ; là-bas, [dans la ville de refuge], sera son habitation, [et il n’aura pas le droit de la quitter pour quelque raison que ce soit] ; là-bas sera sa mort (même s’il est malade, il ne rentrera pas chez lui) ; là-bas sera sa sépulture, [s’il meurt en exil].
De même que la ville protège [le meurtrier du vengeur du sang], de même ses limites (son téhoum) [le] protègent aussi. Si un meurtrier est sorti des limites [de la ville de refuge], et que le vengeur du sang l’a trouvé : Rabbi Yossé Haguelili dit : c’est une obligation pour le vengeur du sang [de le tuer], et il est permis à toute autre personne [de le tuer]. Rabbi Akiva dit : il est permis au vengeur du sang [de le tuer], [mais ce n’est pas une obligation], et toute autre personne est punissable, [et passible de mort, si elle le tue].
Un arbre qui se tient dans les limites [de la ville de refuge], dont les branches pendent en dehors des limites, ou qui se tient en dehors des limites, mais dont les branches pendent à l’intérieur des limites, toutes [les parties de l’arbre] suivent [l’emplacement des] branches, [même le tronc].
Si [un meurtrier en exil] a tué [de façon involontaire quelqu’un d’autre] dans cette même ville [d’exil] il est exilé de [son] quartier vers un [autre] quartier [dans la même ville] (Il ne peut pas aller dans une autre ville de refuge, car il a l’interdit de quitter cette ville de refuge pour le premier meurtre).
Un Lévi [dont la ville natale est une ville de refuge] est exilé de [sa] ville vers [une autre] ville [s’il tue involontairement, car il n’a pas été condamné à vivre en exil dans la ville où il est].