Des chemins directs étaient tracés d’une [ville] à l’autre ; comme il est dit (Dévarim 19,3) : « Tu prépareras le chemin pour toi et diviseras en trois ».
[Ils (le tribunal)] leur fournissaient [l’escorte de] deux érudits en Torah [pour les raccompagner à la ville de refuge après le jugement], de peur qu’il [le vengeur du sang] ne le tue en chemin.
Et ils lui parlaient (au vengeur du sang, au cas où il venait attaquer le meurtrier alors que celui-ci, après son jugement, était raccompagné à la ville de refuge, et ils le dissuadaient de se venger). Rabbi Méïr dit : Lui (aussi) parle pour lui-même, (c’est-à-dire que le meurtrier devait aussi plaider sa propre cause), [car] il est dit (Dévarim 19,4) : « et ceci est le mot du meurtrier ».