[En ce qui concerne] le Qorbane Pessa’h que l’on abat le matin du
14 [Nissan, jour où l’on doit égorger le sacrifice de Pessa’h l’après-midi, si l’on ne l’a]
pas fait pour le Qorbane Pessa’h, Rabbi Yehochoua le juge bon comme s’il avait été égorgé le 13 [Nissan. Un animal consacré pour l’offrande de Pessa’h qui a été égorgé en dehors de l’heure prévue pour le sacrifice de Pessa’h est bon pour être sacrifié
en sacrifice de Chelamim]. Ben Beteira le juge mauvais comme s’il avait été égorgé
l’après-midi [du 14 Nissan]. Shimon ben Azzaï a dit : J’ai reçu [une tradition]
de soixante-douze anciens, [car le Sanhédrin a délibéré et décidé] le jour où ils ont installé Rabbi Elazar [ben Azaria]
à [la tête de] la Yéchiva [et a statué] que tous les sacrifices égorgés qui sont consommés sans l’avoir été pour l’offrande de Pessa’h sont bons, mais [ces sacrifices]
ne satisfont pas à l’obligation du propriétaire, à l’exception de l’offrande de Pessa’h et du sacrifice pour le péché. [Sur la base de cette version],
Ben Azzai a ajouté [à la halakha citée dans la première Mishna]
uniquement le 'Ola, [qui n'est pas mangé], et les Sages [n'étaient pas d'accord et]
ne lui ont pas concédé.