Si pour vous et moi, un monde si complexe et si organisé ne peut être le fruit du hasard, cela ne va de soi pour tous. Beaucoup de gens ne sont pas du même avis, bien que le raisonnement empirique et les preuves ne soient pas au rendez-vous. Mais qu’importe, il s’agit de leur croyance et vous ne les convaincrez pas avec vos arguments, car ils ont eu les leurs.

Justement, quels sont leurs arguments ?

Et bien, c’est tout simplement le fait de dire qu’à l’origine, une soupe d’éléments chimiques serait apparue des tréfonds du néant – dont ils ignorent toujours l’origine – cherchant à s’adapter aux contraintes environnementales pour muter afin d’évoluer de la manière la plus viable possible. Mais ce n’est pas tout, cette mystérieuse « soupe » aurait aussi donné naissance à tout le système galactique – les planètes, supernova, la Voie lactée etc. – régissant du même coup les lois de l’Univers pourtant étonnamment précises comme celle de l’électromagnétisme, de la gravité et même celle de l’entropie. Le tout sans le moindre esprit pensant, la moindre préméditation, juste une matière aveugle, qui se serait parfaite au gré du hasard. Comme si vous jetiez un gros tas de boue sur un terrain vide et qu'au fil des années, vous verriez apparaître l’Empire State Building dans toute sa splendeur architecturale.

Comment peut-on croire dur comme fer à tout cela ? Rien de plus qu’une surmédiatisation de masse pendant plus d’un siècle en réaction au pouvoir clérical de l’Église, des professeurs reconnus dans leur domaine de compétences – qui, rappelons-le, n’est pas celui qui leur donne une quelconque légitimité d’établir quoi que ce soit concernant les origines de la vie au sujet desquelles ils n’ont que des spéculations et des théories non avérées scientifiquement pour appuyer leurs dires – et le tour est joué. Une alternative à D.ieu est née !

Alors, les adeptes de la théorie – qui n’est rien d’autre qu’une théorie en somme – se battent bec et ongles pour que leur croyance fasse l’unanimité, comme ce menteur qui, pour masquer la réalité qu’il travestit – tente de rallier tout le monde à sa cause.

La plus grande supercherie de cette théorie est évidemment le manque de fossiles attestant de quelques formes transitionnelles que ce soit dans le sol, là où des fossiles dit complets, c’est-à-dire complètement formés, se déterrent par millions, plus de 300 millions à ce jour.

Les grands noms de la paléontologie sont unanimes sur le sujet :

Le français Pascal Picq écrit :

Une des grandes questions de la théorie de l’évolution est celle-ci : comment apparaissent de nouvelles espèces et de nouvelles lignées, ce qu’on appelle la macro-évolution. C’est sur ce point essentiel (…) que la théorie synthétique rencontre un gros problème. Car la micro-évolution opère lentement, graduellement, au fil des générations. La théorie synthétique défend l’idée chère à Darwin d’une évolution lente et progressive, ce qu’on appelle le gradualisme phylétique. La nature ne fait pas de saut ! On ne passerait d’une espèce à l’autre qu’après une très longue série continue de micro-évolutions. Cette idée soulève de vraies difficultés, notamment pour la lignée humaine car, plus on trouvait de fossiles, plus on était incapable de préciser les séparations entre les espèces. (…) Très clairement, depuis la publication de “L’origine des espèces” par Charles Darwin, la théorie de l’évolution se heurte à un gros problème : l’émergence de nouvelles espèces, ce qu’on appelle la « spéciation ». (P. Picq écrit : « L’idée du programme adaptationniste est que les populations sont en équilibre avec leur environnement. » (Darwin et l’évolution expliqués à nos petits-enfants, op.cit., 113.)

Stephen Jay Gould : « […] L’archive fossile avec ses transitions abruptes ne soutient en rien un changement graduel… Tous les paléontologistes savent que l’archive fossile contient précisément peu de formes transitoires ; les transitions entre les groupes majeurs sont caractéristiquement abruptes. » (S.J. Gould, Natural History, vol. 86, juin-juillet 1977, 22 et 24)

Steven M. Stanley : « […] le registre fossile connu ne documente pas un seul exemple d’évolution phylogénique accomplissant une transition morphologique majeure et donc n’offre aucune preuve que le modèle gradualiste puisse être valable » (S.M. Stanley, Macroevolution, W.H. Freeman, San Francisco, 1979, 39)

Loin d’être arrêtés par les faits, les adeptes de la théorie en ont donc inventé de toutes pièces. L’homme de Nebraska, l’homme de Piltdown, Lucy etc. (nous avons consacré une vidéo sur le sujet)

Alors, eux aussi se sont adaptés dans le but de faire évoluer leur théorie et ils ont prétexté qu’en réalité l’adaptation environnementale s’effectua d’une manière spontanée sans passer par des milliards d’années durant lesquelles les corps mutaient. 

Les transformations ne se firent pas du jour au lendemain ; car sinon, comment justifier que nous ne nous transformions pas nous-mêmes en drone aéronautique pour nous adapter aux immenses gratte-ciel qui nous surplombent, ou au moins se voir pousser des ailes… Mais il fallait impérativement pallier le manque de fossiles transitionnels dans le sol. Alors, ils ont prétexté que les changements ne prennent guère plus de temps qu’il est nécessaire pour obtenir les mutations souhaitées. Ainsi, d’après eux, le singe a muté en homme sans nécessairement laisser de traces dans le sol outre mesure...

Mais, là aussi, le remaniement de leur théorie se heurte à nouveau avec la réalité scientifique, comme nous allons le voir.

Analysons les faits.

La différence génétique entre un singe et un homme est de 1,2%, c’est ce qui force la ressemblance d’ailleurs.

La membrane génétique ou l’hélice de l’ADN est estimée à peu près à 3 milliards de paires de lettres - les fameuses combinaisons de quatre lettres : C.A.T.G. 

Puisque nous parlons donc de 1,2% sur 3 milliards de séquences d’ADN, soit trois mille millions, la différence entre l’homme et l’animal est précisément de 50 millions de séquences d’ADN qui les séparent. Ces séquences sont des étapes évolutives nécessaires d’après eux pour que s’opère le changement et cela, on ne peut pas l’occulter. Il faut donc 50 millions de mutations génétiques pour obtenir un changement réel. Les mutations se doivent d’être constructives et non nocives et donner naissance à des générations entières de singes qui donneront eux-mêmes naissance à d’autres générations de singes plus évolués et plus proches de l’homme pour enfin donner naissance à l’homme. 

Jusqu’ici tout va bien, enfin jusqu’ici… 

Assurons-nous de la viabilité statistique et logique d’une telle entreprise. Disons - et je suis généreux - que dans chaque génération se sont produites 50.000 mutations  hasardeuses qui toutes ont miraculeusement été constructives et viables. Un argument qui serait la risée du monde de la chimie. Mais essayons d’être conciliants…   

Un calcul des plus simples montre qu’il faudrait 1000 générations pour que ces mutations opèrent. On aurait donc dû trouver d’après la théorie néo-darwinienne 1000 formes transitionnelles différentes dans le sol, car il s’agirait là de plus de 1000 sortes de singes qui séparent l’homme du chimpanzé. Quand je parle de 1000 formes transitionnelles, je parle bien de 1000 générations de formes transitionnelles soit des millions de spécimens dans le sol, et pourtant rien. Donc, pari raté pour les néo-darwinistes !

L’argument du ministre indien

Le ministre indien Satyapal Singh, du parti nationaliste hindou du premier ministre Narendra Modi, s’est exprimé concernant la théorie de l’évolution, disant qu’elle n’avait rien de scientifique. Cela, nous le savions nous aussi, mais il a ajouté quelque chose d’étonnamment sensé qui devrait faire réfléchir les adeptes de cette théorie abracadabrantesque. Il tint devant une assemblée de journalistes à Aurangabad les propos suivants :   

"Depuis que l'homme est apparu sur Terre, il a toujours été un homme"

"Personne, notamment parmi nos ancêtres, ni à l'écrit ni à l'oral, n'a dit avoir vu un singe se transformer en homme", a-t-il dit. "Aucun des livres que nous avons lus, ni des contes que nous ont racontés nos grands-parents n'ont jamais évoqué une telle chose", a-t-il ajouté en plaidant pour que cette théorie soit retirée de l'enseignement scolaire. (Firstpost)

À méditer…

Comme disait Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. »