Moché Kénan, officier supérieur de Tsahal, dans son ouvrage « ‘Am Israël ‘Haï », relate sa conversation avec un officier de l’armée de Singapour, qui avait exprimé son étonnement devant les miracles impressionnants auxquels avait eu droit le peuple juif pendant la Guerre des Six Jours.

« Lorsque je suivais un cours d’officier d’une unité d’élite, en parallèle à notre cours, un autre cours avait lieu, ressemblant fortement au nôtre, mais s’adressant à des officiers d’armées étrangères, qui entretenaient des liens professionnels avec Tsahal. Je me liai d’amitié avec un soldat de l’armée de Singapour, un officier au rang de commandant nommé Li. Nous avons tissé des relations chaleureuses, nous parlions beaucoup, j’étais très étonné de ses connaissances de l’histoire des guerres de presque toutes les armées du monde, il se souvenait parfaitement bien de noms de généraux, de dates précises, et d’analyses de combats », écrit Kénan.

« Lors de l’une de nos conversations, il me déclara : "Tu sais, la raison pour laquelle nous étudions les traditions de combat et les analyses des événements tient à ce que nous voulons tirer des leçons, et les appliquer dans nos combats en cas de nécessité. Toutes les analyses de combats des armées du monde et les triomphes représentent pour moi un modèle à imiter, mais jusqu’à aujourd’hui, je n’arrive toujours pas à comprendre comment vous, un peuple aussi petit, avez réussi à triompher dans vos guerres ?! Que puis-je apprendre de vous précisément, que le lieutenant-colonel Avigdor Kahalani a réussi à arrêter, avec trois tanks, environ 140 tanks syriens ? Qu’en six jours, vous avez écrasé : la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite, la Lybie, le Maroc, la Jordanie, l’Égypte et l’Irak ? Que vous habitez dans un petit pays de presque 6 millions de Juifs entouré d’un milliard et deux cents millions de musulmans ? Que vous vivez avec plus de six alertes à l’attentat par jour ?!"

"Que puis-je exactement apprendre de la guerre du Golfe ?, poursuit l’officier singapourien, Sadam Hussein vous attaque avec 39 Scuds, environ 10500 appartements sont touchés par la guerre, et dans les documents de l’armée israélienne, il apparaît qu’un seul homme a été tué, M. Eytan Grinwald. Dis-moi, sérieusement, d’officier à officier, quelles conclusions et leçons pouvons-nous tirer de ces guerres-là ?" »

Et Kénan de poursuivre : « Il semblerait que cette question a déjà été traitée il y a des milliers d’années. Le César Adrien est venu en Israël pour poursuivre la destruction après le retour de Titus à Rome. En dépit de l’immense destruction engendrée, le César Adrien fut impressionné par la survie des Juifs. Il est relaté dans le Midrach (Tan’houma, Toldot, 5) : "Adrien a dit à Rabbi Yéhochoua : « La brebis [le peuple juif] entourée par soixante-dix loups [les soixante-dix nations] est très forte ! » Et Rabbi Yéhochoua de répondre : « Le Berger [Hachem] est remarquable, Il la sauve, la protège et brise les loups pour elle ».". C’est la réponse à la question de l’officier de Singapour, chez nous le combat se joue par Hachem, loué soit-Il, de manière surnaturelle…
 

Le général Ezer Weizman : « Le doigt de D.ieu »

Le chef de la section des opérations, le général Ezer Weizman, a été interrogé par M. Lévanon, le père d’un pilote tombé au combat, il y a plusieurs années : « Comment expliquez-vous le fait que pendant plus de trois heures de suite, nos pilotes ont poursuivi leurs attaques contre les aéroports, et que les Égyptiens ne se sont pas consultés pour demander ce qui s’était passé, pour se protéger ? » Ezer Weizman se tut, leva la tête et montra du doigt le ciel en déclarant : « Le doigt de D.ieu… »
 

Le colonel Ouri Banari : « La peur des Juifs s’empara des Arabes »

Le colonel Ouri Banari, commandant du régiment des tanks qui a conquis la région la plus difficile autour de Jérusalem, a déclaré : « Si quelqu’un nous avait dit à l’école militaire, qu’il est possible en quelques heures de transférer tout un régiment depuis la vallée jusqu’aux montagnes, de s’engager dans la bataille et d’obtenir immédiatement des victoires, on aurait considéré cet homme comme un rêveur, un homme qui raconte des bêtises, et, pourtant, c’est ce qu’a fait ma brigade. »

« À notre entrée à Chékhem (Naplouse), il y avait des milliers de personnes qui agitaient des mouchoirs blancs vers nous et nous applaudissaient. Et nous, surpris, leur avons répondu en les saluant, le sourire aux lèvres. Nous sommes entrés dans la ville, étonnés : nous avancions sans rencontrer d’opposition, il n’y avait pas de panique, les gardes locaux tenaient leurs pistolets et maintenaient l’ordre, et la foule applaudissait. Soudain, un incident eut lieu qui modifia toute la situation du tout au tout : l’un des officiers voulut prendre le pistolet d’un Arabe debout à côté de nous, mais celui-ci refusa de donner son arme et l’officier tira plusieurs coups en l’air. À ce moment-là, la foule se dispersa et les rues se vidèrent. Je ne compris pas ce qui se passait. Puis je saisis : les habitants de Chékhem avaient pensé que nous faisions partie d’une force irakienne qui devait arriver depuis la Jordanie… Et, en effet, à l’ouest de la ville, étaient disposés de nombreux tanks de l’ennemi, ils ne les ont pas lancés contre nous pour la simple raison qu’ils pensaient que nous étions des leurs, ils se rendirent compte trop tard de leur erreur. »

« Les Arabes ont été surpris, ils ont eu peur des Juifs. À ‘Hévron et à Chékhem, à Djénine et à Jéricho, les Arabes détenaient beaucoup d’armes. Même les petits villages arabes étaient armés. Les Arabes dissimulèrent rapidement les armes, ils ne pensèrent pas à s’en servir. Ils levèrent les bras, postèrent des drapeaux blancs sur chaque bâtiment, la peur de D.ieu s’empara de centaines de milliers d’Arabes arrogants, dévorés de haine envers Israël, qui jusqu’à hier ou avant-hier, avaient juré de combattre jusqu’à la dernière goutte de sang. »
 

Sergent David Yérouchalmi : « Du Ciel, on a lié leurs mains : une foule contre un seul homme »

Le sergent David Yérouchalmi relate : « Après Djénine, nous avons avancé pour conquérir la "berge occidentale", et, soudain, on tira sur nous à partir d’un verger. Je pensais qu’un soldat isolé ou un résident des lieux voulait nous attaquer, je demandai à mon groupe de continuer, et j’entrai seul dans le verger. Qu’est-ce que j’y trouvai ? Environ quarante soldats et des Arabes membres de la garde civile qui s’étaient joints à eux, tous armés. Un instant, je fus stupéfait, je pensais que ma fin était venue, comment avais-je osé pénétrer seul ici en entendant des tirs, et m’embourber sans issue ? Au dernier moment, je pris la décision de ne pas me rendre facilement, de combattre jusqu’à ma dernière balle, puis de tomber. En réalité, je ne combattis pas, ni ne tombai. Du Ciel, on lia leurs mains, ils levèrent devant moi - devant un seul soldat - les bras en signe de reddition, et il me suffit juste de finir le travail. »
 

Un soldat de réserve chez les parachutistes, Israël : « Le sergent égyptien m’expliqua que ses mains s’étaient paralysées »

Israël, un chauffeur de taxi, fut mobilisé comme sergent de réserve, et servit dans l’unité de parachutistes qui avait pour mission de conquérir - en parachute - le détroit de Tiran, il nous fait part de son récit : « Les soldats israéliens ne sautèrent pas en parachute à partir des avions qui les avaient accompagnés à Tiran, ils descendirent des avions à l’aéroport, comme des touristes gâtés, car la brigade égyptienne qui protégeait les lieux s’enfuit avant même qu’apparaissent à l’horizon les parachutistes israéliens. Après notre atterrissage, je fus envoyé avec un autre soldat, électricien de métier, pour patrouiller dans le coin, nous nous sommes éloignés à peine de deux kilomètres seulement des bâtiments du camp et soudain apparut devant nous une chenillette blindée égyptienne, remplie de soldats, qui portait une mitrailleuse prête à tirer dans toutes les directions, alors que nous portions des armes légères et quelques balles qui ne pouvaient suffire à arrêter la chenillette blindée, même un instant. Nous ne pouvions nous enfuir vers le camp, nous sommes donc restés debout, attendant les tirs, et avons orienté nos pistolets vers eux, juste pour la forme, par désespoir. Mais les Égyptiens ne tirèrent pas, eux aussi se levèrent, nous décidâmes alors de nous approcher prudemment de leur engin blindé ; nous y trouvâmes 18 soldats égyptiens, armés, portant leur arme, mais saisis de peur, l’effroi se lisait sur leur visage. Ils nous regardèrent, comme s’ils imploraient notre compassion. Nous criâmes : "Les mains en l’air ! Levez les bras !". En l’espace d’un instant, les Égyptiens jetèrent leurs armes à terre, les bras levés, et nous les emmenâmes en captivité. En route, une fois calmé, j’interrogeai le sergent égyptien qui marchait à mes côtés : "Dis-moi, pourquoi n’avez-vous pas tiré contre nous ?" Et l’homme de répondre en bégayant : "Je ne sais pas, nos mains se sont figées, paralysées, j’étais totalement paralysé, j’ignore pourquoi…" Nous apprîmes également que ces soldats ignoraient que le détroit de Tiran était entre nos mains, ils rentraient d’une patrouille dans les environs. Pourquoi ne nous ont-ils pas liquidés ? Je n’ai pas de réponse, peut-on oser prétendre que D.ieu ne nous a pas aidés ?! », conclut Israël.
 

Et pour conclure, un récit personnel : « Vous croyez en D.ieu ?! »

« Lors de l’une de mes conversations avec Li, l’officier de Singapour qui suivait le cours d’officier, nous étions assis à la pause dans le couloir qui sépare les salles de classe, et on nous offrit une collation riche : des gâteaux, des fruits, du café chaud. Li me servit un verre de café et une tranche de gâteau, il engloutit rapidement le gâteau et but lentement son café chaud, mais, pour ma part, je saisis le gâteau de la main droite et récitai la bénédiction à voix haute : "Baroukh Ata Hachem … Boré Miné Mézonot", j’attendis que la bénédiction produise une question ou éveille un quelconque intérêt chez Li, mais il ne s’y intéressa pas et continua à manger.

Je lui demandai : "Ça ne t’intéresse pas de savoir pourquoi je récite une bénédiction ?"

- "Tu récites une bénédiction ?, me demanda-t-il sur un ton étonné, ce n’est pas la première fois, mon ami, que je te vois parler à la nourriture et à la boisson."

Je répondis en souriant : "Je ne parle pas à la nourriture, je m’adresse à D.ieu et Le remercie pour la nourriture que je consomme."

"D.ieu ?!, s’étonna encore Li, vous, les Juifs, ne croyez pas en D.ieu, ce sont les musulmans qui croient, les chrétiens y croient, mais vous croyez en vous-mêmes !"

J’expliquai à l’officier singapourien qu’il se trompait, nous croyons en D.ieu et Lui adressons des prières.

"Comment es-tu arrivé à cette conclusion ?", lui demandai-je.

L’officier se leva et me répondit : "Écoute, en-dehors de l’armée israélienne, nous avons fréquenté l’armée égyptienne, ainsi que l’armée américaine, et là, j’ai entendu sans arrêt le nom de D.ieu, les généraux mentionnent à chaque cours, à chaque exercice, chaque conférence, le Nom de D.ieu. Or, je suis ici depuis trois mois chez Tsahal, et c’est la première fois que j’entends ouvertement qu’il y a un D.ieu des Juifs."

"Moché, me demanda-t-il, de quoi avez-vous honte ?!"

Je gardai le silence, et je ne sus que répondre », conclut Kénan.